Sur des objets destinés à être vendu en national incorporer le prix de livraison au prix tout court est la solution la plus simple et pratique pour tout le monde. L'acheteur ne peut pas faire faire d'erreur et oublier qu'il y a des frais de livraison ce qui peut arriver de temps à autre de bonne foi (l'erreur est humaine, on en commet tous), ca évite de s'attrapper un vote négatif ou neutre pour frais de livraison trop élevé, et ça évite les contestations.
Moi-même sur un achat récemment je m'étais aperçu que les frais de livraison étaient trop élevés. Il suffit de consulter les tarifs de la poste tout simplement, donc je ne me suis pas gêné pour faire la remarque au vendeur. Ce dernier a donc convenu qu'il me rembourserait l'excédent après. Si le vendeur avait opté pour une livraison gratuite (ou frais de ports inclus dans le prix) je n'aurais pas pu porter ma réclamation.
Côté vendeur inclure en gardant "caché" ce prix de livraison permet aussi de conserver une petite marge de négociation. Par exemple si l'acheteur peut retirer l'objet sur place soit je décide d'augmenter ma marge et je reste ferme sur le prix (l'acheteur n'a aucun droit à obtenir une remise, il peut toujours faire la demande mais "livraison gartuite" signifie qu'il n'a aucun droit d'office), soit je décide de lui faire une remise en tout ou partie des frais de livraison si je veux "booster" la vente.
Insérer des frais de livraison est intéressant à l'international pour créer des "palliers" de frais de sorte que les acheteurs nationaux ne se trouvent pas pénalisés par les frais plus importants de livraison vers des pays comme les Etats-Unis.
Donc quelque part eBay n'a pas forcément tort d'encourager les vendeurs à pratiquer la livraison dite gratuite car finalement c'es dans l'intérêt de tout le monde. L'acheteur n'étant pas naif, s'il sait qu'il est située dans une zone à frais de livraison significativement plus bas et bien comme un grand il peut tenter sa chance auprès du vendeur et négocier une petite remise en aparté, et si le vendeur refuse et bien rien n'oblige l'acheteur à acheter l'objet.
