C'est pour cela que tout bon ebayeur :
- ne donne pas de carton rouge par principe sauf pour des cas exceptionnels d'escroquerie. Un objet non reçu mais remboursé rapidement ne mérite pas un carton rouge. Si le vendeur traine des pieds ça donne tout au plus un carton neutre. Le carton rouge peut se justifier si la mauvaise foi du vendeur va au delà, en cas de manoeuvres douteuses comme des refus de vente sur des enchères gagnées, des fautes graves dans la description de l'objet (pas une simple erreur ou oubli bénins)
Vu comme les gens utilisent mal le carton rouge il est possible que la colère du vendeur soit justifiée dans une certaine mesure car ce cas de figure reste quand même marginal car on ne fait pas celà pour rien.
- tout bon ebayeur à au minimum deux comptes : un compte vendeur et un compte acheteur bien évidemment sous 2 pseudos distincts. L'inconvénient est que le vendeur ne bénéficie pas des notes positives liées aux achats, or beaucoup d'acheteur jugent simplement un vendeur sur sa note globale sans entrer dans le détail.
Avec le compte vendeur il faut agir de façon très diplomate, ne pas commettre d'incartades et par définition vous n'achetez rien du tout, vous êtes le plus discret possible. Avec le compte acheteur on est un peu plus libre on peut mettre un peu plus de pression sur le vendeur, mais virilité dans les échanges ne signifie pas impolitesse et mauvaise foi..
De toutes les façons les négo acheteur / vendeur c'est un jeu de rôle, c'est comme cela qu'il faut prendre les choses. A la fin du jeu "peace and love"
Sur un incident récent j'ai soupçonné mon vendeur d'un possible refus de vente déguisé via une livraison fictive tout simplement parce que mon objet je l'achète 30 EUR et peu après le vendeur réajuste le prix de son deuxième article en stock strictement identique à 230 EUR.... comme par hasard je n'ai pas reçu mon objet, le numero de suivi fourni tombait en statut "erreur" sans mise à jour.
J'ai un peu titillé le vendeur sur le sujet histoire de lui faire comprendre que je n'étais pas forcément la moitié d'un K... mais malgré tout je n'ai jamais pu obtenir de preuve plus probante, comme au bout du délai d'attente convenu il m'a remboursé sans faire d'histoire, je lui ai donné sa note positive selon le principe :
"end of the game" on fait toujours en sorte de se quitter dans de bonnes conditions car là l'avenir rien ne dit que ce même interlocuteur ne détiendra pas une pièce rare que l'on désire et on s'évite ce que vous venez de vivre.
J'aurais obtenu plus de preuve sur ce refus de vente et je lui aurais collé le rouge, mais là je n"avais pas plus d'infos. Dans mon échange il y avait une part de jeu, et dans cet état d'esprit on défie l'adversaire sans jamais l'insulter, et le carton rouge c'est la botte secrète que l'on garde au final.
Si vous collez un carton rouge d'entrée vous poussez votre adversaire dans une voie sans issue et en effet il peut librement vous insulter car il n'a plus rien à perdre. Expliquez-moi comment après avoir distribué un carton rouge vous pensiez obtenir selon vos propres termes un "entendement" ça m'incite à penser que sur cette affaire vous n'êtes pas blanc du tout. Vous avez joué le "kéké" avec son bâton de gendarme... il y a une différence entre menacer de distribuer un rouge et le donner. Dans le premier cas vous laissez une porte ouverte à la négo dans le deuxième mais mon Dieu faites tourner vos méninges... vous fermez la porte.
L'art de la guerre : "ne pousse jamais un adversaire dans ses derniers retranchements car tu le pousseras à faire n'importe quoi. Un adversaire n'est jamais plus dangereux que lorsqu'il fait n'importe quoi"
Jouer le carton rouge dans une stratégie vengeresse c'est stérile et peut vous amener en retour des soucis en voilà une belle illustration.
[Contenu retiré]
Donc la diplomatie d'abord, si ça ne fonctionne pas alors oui on joue les Marie Pervenche...
