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grandvictor · ‎18-04-2018

grandvictor · ‎18-04-2018

c'est une 'paperolle' en verre filé, dit ''de Nevers ' . Tous les instruments sont en verre, la croix également formée de 4 ampoules dont une contient encore de l'eau bénite ( bien sur ). Contrairement au verriers de four les ouvriers itinerants travaillaient le verre en baguettes. , necessitant une moindre chauffe. Au début les canons ou baguetets etaient fournis par les italiens , ensuite mme Borniol avait le monopole. Leur matériel , une table , une lampe à huile, un soufflet et les intruments , pinces ciseaux etc.

Ils allaient travailler là où il y avait du ...travail.

Tous les accessoires, cartons et verreries etaient tombés ds le bas du cadre, 3 jours pour remettre,mais comme les objets etaient fixés avec une colle épaisse, à chaud, leurs traces laissées ds la colle..... quand même c'etait ardu. mais c'est très rare,un gros bouquin répertoriant les paperolles n'en mentionne aucune . Cette paperolle, avec de nombreuses autres 'classiques ' est visible au musée des arts religieux à Blois..

Si qqu'un connait un autre exemplaire de ce modèle......

nareio · ‎18-04-2018

Bonjour,GV.

Je n'ai pas vu quelque chose qui ressemble précisément à ça.

En revanche,les petites fleurs de verre me disent quelque chose.

Ma grand'mère avait une "boite" en carton fermée par une vitre (environ 25 X 15 X5) qui contenait des "trésors" (perles de verre,papiers et ornements dorés, petits coquillages nacrés ,une statuette en cire en deux morceaux et des bouts de vrais végétaux dessechés ,le tout en grande partie en vrac) qu'elle a fini par m'abandonner

Plus tard,j'ai su ce que c'était: un " souvenir de pèlerinage ".Les petites fleurs ,identiques à celles qui ornent la croix,étaient ,encore en partie,collées sur le fond ,papier bleu sombre le tout formant ciel étoilé.Deux petits anges en papier devaient soulever la petite statuette,une marie madeleine avec des restes de vraies mèches châtain, le tout venant de la Sainte Baume , sainte et pélerinage réputés pour "donner de beaux cheveux" (entre autres...)

Ces objets étaient fabriqués par les religieuses de l'assomption du couvent d'Aix en Provence (ainsi que des santons de cire, des poupées-anges dites "de rameau" et autres objets de ce type) .Elles coulaient elles-mêmes la cire, et achetaient les autres éléments.

Ce reliquaire avait appartenu à la marraine de la grand mère de la mienne, qui le lui avait donné à son baptême(1827) ce qui permet de dater au plus tard,,approximativement,les petites fleurs

Bien entendu,tout ce qui était récupérable a fini en colliers de poupée....

Je suppose qu'il a du exister pas mal d'objets de ce type...et qu'ils ont subi le même sort....

Anonymous · ‎18-04-2018

@grandvictorBonjour, il y en avait beaucoup dans les oratoires (j'ai souvenance de ballades à moto dans l'Avesnois et la région de Chimay, et dans le Hainaut où j'en ai vu), et ils étaient sortis lors des rogations, avant les processions de la fête Dieu. Je suppose qu'il n'y en a plus guère, les oratoires dans les campagnes ayant certainement souffert de bien des vicissitudes.

Mais, boudiou, qu'est-ce que c'est beau...

nareio · ‎18-04-2018

Oui. Beau ,je ne sais pas...ça devait dépendre de l'habileté ,du sens artistique de l'assembleur(se)..et de la qualité des matériaux employés,du prix de vente,aussi... Certains de ces petits tableaux "dioramas" étaient réalisés en simple mie de pain...

Il y en avait plusieurs ,si ma mémoire est bonne, au musée des ATP,à Paris,mais il a fermé depuis..Cependant,vu la quantité d'objets que l'on pouvait y voir,je ne me rappelle pas précisément de ces tableautins de piété..Y en avait-il composés avec des éléments en verre?? probablement.

En revanche,je me souviens de petits bouquets en métal qui avait dû étre doré avec des petites fleurs blanches en verre du même type accrochés à une étoffe très poussiéreuse (la cape d'une ancienne statue remplacée par une marie saint sulpicienne toute dorée...)qui garnissait le fond de l'autel de la vierge dans mon village varois.

.L'usage voulait que les mariées y consacrent symboliquement leur "fleur " (sic!) en offrant un petit bouquet détaché de leur bonnet,plus tard de leur couronne...Les plus riches laissaient parfois de vrais bijoux,que la "fabrique" vendait "au jubilé",les autres (verroteries,étoffe cire.papier etc étaient accrochés au panneau.) Certains étaient très anciens, et l'ensemble,il faut bien le dire, faisait plutôt "guenille".A la fin des années cinquante,tout a été enlevé,et probablement jeté par un curé zélé, à la grande colère,d'ailleurs,de vieilles dames du lieu...et ensuite des spécialistes d'étoffes anciennes...

Je signale la chose,car il est possible que c'était là l'ouvrage des modestes verriers dont parle GV ,que ça peut peut-être intéresser.

Je n'ai ,par contre, jamais vu ces cadres dans des oratoires ou des chapelles.Dans cette région,on y trouve plutôt des "ex-voto" peints,éventuellement des statuettes,souvent en bois colorié ou non.

Tout dépendait probablement des "rituels" locaux,dont la plupart ont été oubliés,ou vont l'être....