le 07-02-2016 19:32
Tout d'abord, la formule de politesse of course.
Ce fil afin de ne pas envahir les autres avec les pavés dont je suis coutumier. Si l'envie vous en prend, vous pouvez également en poster, ils seront les bienvenus.
Vous pouvez, bien entendu, chouiner si vous n'êtes pas d'accord avec les écrits. Toute contestation sera prise en considération. ![]()
Á chaque pavé, j'indiquerai l'auteur(e) des écrits, ce qui vous permettra éventuellement de lui envoyer des lettres de menaces, d'insultes, voire des colis piégés.
En tout état de cause, si vous voulez participer, la porte est :
le 08-08-2016 10:18
Bonjour ici
Pas le courage, pour l'instant, de lire tous les pavés qui s'accumulent dès que je prends un peu de retard .....

Mais pourquoi Einstein tire-t-il la langue ?
Ces photos mythiques qui ont marqué l'histoire - Aujourd'hui, la mythique photo d'Albert Einstein qui tire la langue.
Pour la deuxième année consécutive"l'Obs" revient cet été sur les photos qui ont marqué l'histoire. A la une des journaux, dans les pages de nos livres d'école, voire arborées fièrement sur nos t-shirts, elles ont fait le tour du monde. Mais connaissez-vous l'histoire secrète de ces clichés mythiques ?
Une langue, des t-shirts et... des toasts
C'est sans aucun doute la photo de langue la plus célèbre du monde ! Sur le cliché, le Prix Nobel de physique Albert Einstein, 72 ans, tire la langue au photographe, dans un petit sourire. Depuis des décennies, la photo ne cesse d'être mise à l'honneur par des artistes.
Devenue un véritable objet de "pop culture", la photo du Prix Nobel se retrouve aussi, évidemment, adaptée sur de nombreux t-shirts :
Il faut dire qu'elle a tout pour plaire, cette photo : l'image du physicien y jure avec la représentation que l'on peut se faire d'un scientifique, souvent très - trop - sérieux, voire ennuyeux… Albert Einstein sait d'ailleurs très bien prendre la pose.
Mais d'où vient cette langue ? S'agit-il d'un montage ? Pas du tout ! Prise il y a plus de 65 ans, cette photo est parfaitement vraie.
Mais alors, que signifie-t-elle ? Albert Einstein y joue-t-il volontairement le savant fou ? Ou s'amuse-t-il avec un enfant ? Est-ce une photo posée ? Une publicité ?
Rien de tout cela. Cette photo mondialement connue… a été prise par hasard, sur le vif, par un photographe de l'agence de presse américaine UPI (United Press International), le 14 mars 1951.
Un geste… de lassitude !
Ce jour-là, comme le racontera "France Soir" en 2015, dans sa rubrique "C'était dans 'France Soir'", Albert Einstein fête ses 72 ans, près de l'Université de Princeton, dans le New Jersey, aux Etats-Unis. Suivi par plusieurs photographes tout au long de la journée, le Prix Nobel a retrouvé des amis pour la soirée, au Club de Princeton.
En sortant, il doit traverser une foule de reporters avant de pouvoir prendre place, avec deux amis, le professeur Frank Aydelotte, ancien directeur de l'Institute for Advanced Study, et sa femme, dans une voiture. Suivi par les reporters, on remarque facilement, sur deux photos prises juste avant la photo culte, la lassitude du physicien.
Un des journalistes présents, Arthur Sasse, photographe de l'agence de presse américaine UPI, insiste et lui demande un dernier sourire, face à l'objectif.
Las, Albert Einstein, dans un geste d'impudence parfaitement spontané, préfère lui tirer la langue : une langue très pointue, accompagnée d'un air malicieux, tout en gardant les yeux grands ouverts. Arthur Sasse, qui espérait un sourire, parvient à capter ce geste insolite. C'est le seul photographe à y parvenir. Esthétiquement, la photo initiale est mal cadrée. Elle sera largement redécoupée ensuite...
La photo est mise à disposition par l'agence et comme de nombreux journaux dans le monde, "France-Soir" publie alors le cliché en Une, quatre jours après, supprimant les amis d'Einstein. Et avec ce titre : "Einstein tire la langue pour ses 72 ans".
Quelques temps plus tard, Albert Einstein, qui milita au crépuscule de sa vie pour la paix, contre le maccarthysme et contre les discriminations raciales, confiera, à propos du fameux cliché :
"Cette pose révèle bien mon comportement. J'ai toujours eu de la difficulté à accepter l'autorité et, ici, tirer la langue à un photographe qui s'attend sûrement à une pose plus solennelle, cela signifie que l'on refuse de se prêter au jeu de la représentation, que l'on se refuse à livrer une image de soi conforme aux règles du genre."
La plus chère photo d'Einstein
Albert Einstein commandera d'ailleurs à titre personnel, neuf copies de la photo à Arthur Sasse. Il offrira l'une d'entre elles à un ami journaliste de la chaîne de télévision américaine ABC, Howard K. Smith, en 1953, avec cette dédicace en allemand :
"Ce geste que vous aimerez, parce qu'il est destiné à toute l'humanité. Un civil peut se permettre de faire ce qu'aucun diplomate n'oserait. Votre auditeur loyal et reconnaissant A. Einstein 1953."
Ce fameux cliché dédicacé sera vendu aux enchères en 2009, atteignant le montant faramineux de 74.324 dollars (soit, au taux de l'époque, environ 53.000 euros) ! Ce qui en fait la photo d'Einstein la plus chère de l'histoire.
"Dès que nous l'avons eu, nous avons su que c'était quelque chose de spécial", avait alors expliqué Bobby Livingston, le commissaire-priseur du site RRAuction.com, qui a réalisé la vente.
"Cet homme incroyable a mieux compris l'univers que n'importe lequel d'entre nous, mais là, à ce moment précis, il est en train de faire une blague, genre 'la vie c'est du bonheur', vous voyez ?"
L'acheteur ? David Waxman, un collectionneur d'autographe (forcément), du Long Island, qui a raconté s'être bataillé toute une nuit contre deux autres acheteurs potentiels.
"Einstein est un héros culturel pour beaucoup de monde, moi y compris. Acheter quelque chose comme ça, c'est une opportunité qui n'arrive pas deux fois."
Un peu comme prendre une telle photo, sur le vif...
Renaud Février
Source (et pour d'autres photos) :
Bonne journée
le 08-08-2016 11:45
Extraits de :
le 08-08-2016 12:22
@lekandid a écrit :Extraits de :
- Aujourd'hui à 13 heures, déjeuner avec Nicolas Hulot. Ça tombe bien, j'ai une question très importante à lui poser, une question qui m'empêche de dormir la nuit: le changement climatique aura-t-il des conséquences irréversibles sur la pizza 4 saisons? J'espère que non.
Pour cette question, ô combien préoccupante, il faut demander l'avis d'une spécialiste éminente, j'ai nommé Rauschomm
...
le 08-08-2016 14:35
de quoi, de quoi, on m'interpelle????
j'accours sans tarder, à tire d'ailes!
répondre, s'il le faut, à question épineuse
sûre de m'en sortir, fraîche comme une rose...
Quatre saisons, jadis, voilà déjà la norme
de nos jours, hélas, il n'y en a plus que deux
Le chaud et ses orages
Le froid avec ses brumes et sa neige,
ma bonne dame, il n'y a plus de saisons...
Des tomates y en a toute l'année
du poivron tout pareil,
des champignons itou,
de l'aubergine aussi, et donc plus de danger.
------------------------
pardonne ces vers de mirliton (c'est quoi, au juste, le mirliton? Je vais consulter mon dico...)
le 09-08-2016 11:41
Extrait de :
DOC GYNÉCO.
En mai 1974, pour la première fois dans l'histoire de la médecine, une sage-femme met au monde un gynéco. Le bébé ne pleure pas, ne bouge pas, semble totalement anesthésié. Visiblement, la péridurale de la mère a été faite à l'enfant. Seule sa bouche s'ouvre frénétiquement. Il veut téter. Une infirmière, une sage-femme, sa mère, peu importe: "Je veux kiffer de la meuf!" Cette phrase, intraduisible avec les connaissances de l'époque, prononcée par un enfant qui n'a que quelques secondes, sera consignée dans le rapport de l'anesthésiste. "Bébé mou, squelette et système nerveux inexistants. Énergie entièrement concentrée dans son se*xe". Enfance calme et planante au 23ème étage d'une tour dans le 18ème. Plus l'arrondissement est chic, plus la tour est élevée. Un seul larcin, en 1980, lorsqu'il est en CP. Bruno braque une armoire remplie de Pif Gadget. Plus tard, cet acte lui vaudra le respect indéfectible du monde, très dur, du rap.
Premier p0rno à 10 ans, sur Canal+. L'action : un gars avec une dizaine de filles. Une image d'Épinal qui établira dans la tête de l'enfant les bases d'un sexu@lité équilibrée. Collège, lycée, Bruno prépare un BEP de comptabilité. Il compte juste, mais très lentement. On lui offre une calculette, ça ne s'arrange pas. Bruno tape un chiffre, allume une cigarette rigolote, puis, doucement, pique du nez sur son clavier. Le seul BEP qu'il pourra briguer et un BEP braguette. Une activité intense qui lui vaut le surnom envié de "Doc Gynéco". L'univers de la gynécologie, avec ses étriers et ses fers, appelle, bien évidemment, à la bagatelle! En 1996, naissance musicale et médiatique du Doc. L'album "Première consultation" séduit des milliers de patientes, prêtes à tout pour se faire ausculter. Gynéco impose un style. Lui ne tabasse pas les hôtesses de l'air, mais les attire doucement à l'arrière de la carlingue. C'est l'école Dutronc, toute sa vie il a rêvé d'avoir les fesses en l'air.
Parcours quasi irréprochable jusqu'en 2001. Coup de tonnerre, Gynéco devient chroniqueur chez Fogiel. Le Doc déchiffre d'une voix morne un texte écrit par un autre, sous le regard gêné et attendri de l'assistance. On a l'impression d'être au Téléthon. Le problème dans votre cas, c'est que même si on envoie un chèque, c'est qu'on a la certitude de vous retrouver une semaine plus tard. Cher Gynéco, refaites de la musique. À l'époque où on fait passer des guignols pour des musiciens, si les vrais musiciens passent pour des guignols, sur quel pied rapper?
le 09-08-2016 19:26
le 09-08-2016 20:45
mon kid à moi (en son temps)
à l'école il apprenait les soustractions....
Je lui ai dit: je suis née en ...5
quel âge j'aurai en 1995 ?????
Il a réfléchi un petit moment, puis a répondu...: "de toute façon, tu seras MORTE.
le 10-08-2016 17:03
Extrait de :
COMMENT IL L'A CASSÉ!
Quelle expression nos ancêtres utilisaient-ils quand ils éprouvaient le réjouissement **bleep** de voir un acteur de la comédie humaine crucifié par un contradicteur? Ce sport était à l'évidence abondamment pratiqué dans les estaminets comme à la Cour (le film de Patrice Leconte "Ridicule" en est l'illustration la plus plausible et la plus raffinée).
Quand le Christ disait à Saint Thomas : "Parce que tu as vu, Thomas, tu as cru. Heureux celui qui croit et ne voit pas", aucun des apôtres ne s'exclamait "Comment il l'a cassé!", même si le sentiment éprouvé devait être assez proche.
"Comment il l'a cassé!", c'est une phrase pour nous, pour aujourd'hui. Question de langage, registre entre familier et vulgaire. Question de nuance et de situation aussi. Notre temps adore que l'on casse, non pas dans un cénacle, une assemblée de beaux esprits, mais de préférence à la radio, à la télévision, pour des millions d'oreilles. Des émissions sont conçues dans cet unique but. Leurs producteurs réclament du sang, de la violence oratoire, un vainqueur et un vaincu, la seule recette pour rivaliser avec les larmes en termes d'audimat. Le cassage n'est plus une humeur mais une profession.
Certains chroniqueurs le pratiquent sans aucun danger, sans adversaire, bien au chaud dans un studio où les rires flagorneurs de leurs collègues font penser aux bandes enregistrées des séries anglo-saxonnes. Les cibles visées sont des plus récurrentes, les travers vilipendés doivent, pour être efficacement condamnés, provoquer le stéréotype et le politiquement correct à tour de bras. Il n'est pas défendu de tirer sur une ambulance, sous des formes peu variées, soulignant par exemple le déclin des vedettes populaires avec des phrases qui ronronnent: "Elle vend de la moquette le samedi après-midi au Carrefour Vélizy". Rien que du neuf.
Il semble bien pourtant que les grands du cassage ne soient que des succédanés d'enseignants redoutés. Oui, c'est dans les classes d'abord que naît ce voluptueux frémissement du "Comment qu'il l'a cassé!". La victime évoquée n'est pas nécessairement haïe. Le cassage concerné est d'autant plus émoustillant qu'on aurait pu en être soi-même la victime. Beaucoup plus tard, on gardera cette disposition charitable en ne risquant plus rien. Les célébrités brocardées remplaceront les camarades. Plus de profs prédateurs, mais une vie morose qui trouve un producteur payé pour la venger.
11-08-2016 14:21 - modifié 11-08-2016 14:24
Extrait de :
(Chronique datant du début mars 2013).
MARINE LE PEN.
Vous le savez peut-être, et si c'est peut-être c'est que vous n'en êtes pas sûr. Alors, pour en être sûr il vaut mieux que je vous le dise, mais le 28 mars prochain, Jean-Luc Mélenchon, ou le grand MéchantLong pour les uns et Jean-Marine Le Pen ou Marine pour les autres, se retrouveront au palais de justice de Béthune pour l'affaire des faux tracts électoraux d'Hénin Beaumont…qui n'est pas une allusion douteuse à une famille de petite taille, mais une ancienne cité minière du Pas-de-Calais, comme vous le savez sûrement. Et si vous ne le savez pas non plus, eh ben, essayez de le savoir pour la semaine prochaine, ça nous fera gagner du temps!
Alors bien sûr obtenir un accord à l'Aimable avec Jean-Luc n'est pas chose aisée, on le voit mal marchander, de même qu'imaginer que Marine marchande n'est pas non plus chose aisée ou chosésette au féminin. C'est donc inspiré par le Pape François, qui lui n'est jamais à court d'assises que je suis parti à la rencontre de ces deux joyeux lurons afin de remettre les pendules à l'heure, même s'il faudra encore les changer dans la nuit du 30 au 31.
Alors, le problème c'est que pour trouver Jean-Luc, de-la-rue où je me trouvais, je devais prendre à gauche, puis à gauche, puis à gauche, puis encore à gauche!
Après on s'étonne de toujours tourner en rond! L'avantage avec Bayrou, c'est que pour tomber dessus c'est tout droit, dans le mur.
Bref, après avoir rejoint ces deux extrêmes, je palpai une certaine tension entre eux et décidai alors de les emmener dans une boutique des 3 Suisses, en terrain neutre donc, pour faire la paix autour d'un Vert. Mais vu que Daniel, comme Bendit, s'était barré entre-temps, ben on n'a guère pu faire la paix.
Jean-Luc fulminait en traitant Marine de tous les noms (il avait chopé l'annuaire derrière le comptoir). Il monta même sur ses grands bœufs (oui les chevaux c'était le mois dernier), en m'accusant de pactiser avec ce diable de Le Pen qui ne s'habille pas vraiment en Pravda. Il expliquait que les riches sont la source de tous les maux et qu'il fallait les saigner pour que les maux-filent. C'était bien sa veine, Marine devenait sa tête de turc. Rien d'étonnant, la Turquie est justement un sujet sur lequel elle bosse-fort. Elle embraya, sans Catherine, sur sa vision de la politique étrangère, ou étrange vision politique, c'est selon, ainsi que sur ses positions économiques en matière d'économie.
Voyant alors 23:00 à ma montre Jackie Quartz que j'avais mise au poing, je lui expliquai qu'il était un peu tard pour parler argent et deviser sereinement, que son franc-parler en serait fortement dévalué. Jean-Luc rétorqua alors qu'il était au contraire très bon pour la santé de faire l'euro avant d'aller dormir.
Perturbée par son propal, et encore plus par ses propos, Marine m'avoua ne pas comprendre pourquoi Jean-Luc la hait. Les yeux aux larmes, (oui cet aveu l'avait tout retourné), Jean-Luc réalisa qu'il était allé trop loin, et bien qu'il ne fut pas parti, revint sur ses pas, m'avouant malgré tout que voir ainsi Marine le peine.
Il l'emmena alors bras dessus, bras dessous, les mains en l'air quoi, en lui chantant une petite ballade dont il Hallyday et qui nous raj'euni.
C'est donc au son d'"Oh Marine, si tu Chavez" que nous nous sommes quittés.
le 12-08-2016 11:45
Préface de l'auteur pour son livre :
LÉGITIME OFFENSE.
Certains hommes naissent méchants, d'autres (les plus nombreux) le deviennent au gré des circonstances, des ambitions, des rivalités ou des désillusions qui sanctionnent toute vie. Les plus savoureuses méchancetés sont évidemment les gratuites. Celles qui viennent en bouche ou sous la plume pour le plaisir du mot qui tue. Ces saillies et impertinences consolent de l'hypocrite gentillesse où François Mauriac décelait un "signe de trahison" et, surtout, du marigot des bons sentiments dans lesquels les foules maquillent leur animale indifférence. À croire, d'ailleurs, que nous ne sortiront jamais de ces sortes d'anesthésies collectives que sont la charité, l'humanisme, la solidarité, etc. Des mots qui servent de masques à une société dont l'inhumanité gagne chaque année en chaleur communicative.
L'humour est incompatible avec toute forme d'aménité. En revanche, il forme un couple parfait avec la mauvaise foi ou l'outrance. À l'instar du misanthrope disposé à suivre n'importe quel enterrement pour la satisfaction de savoir enseveli l'un de ses contemporains, le méchant choisit parfois sa cible au hasard. Il n'a, convenons-en, que l'embarras du choix tant les sujets d'aversion sont nombreux et inépuisables.
C'est peu dire que certains acrimonieux, dont les traits d'esprit sont plaisants à lire, étaient ou sont des individus peu fréquentables, qu'ils aient été ou soient politiciens, écrivains, artistes ou inutilités de passage. L'un d'entre eux, Louis-Ferdinand Céline, n'écrivait-il pas: "Si on se laissait aller à aimer les gens gentils, la vie serait atroce".
De la légitime défense à la légitime offense, ces citations* sont aussi une invitation à ne plus se priver du bonheur de la méchanceté. Si vous ne savez qui viser, vos proches ou ceux qui prétendent l'être feront l'affaire pour un "mot d'essai".
Pierre Drachline.
*Quelques citations dudit bouquin feront l'objet du prochain pavé.
N.B. Tout ceci à prendre au second degré bien sûr**, je ne voudrais pas heurter la sensibilité des membres du bistro.
**(Quoique, pas toujours).
le 12-08-2016 12:39
du temps où règnait le Duce en Italie, il y avait donc ce monsieur, qui ne l'appréciait guère et qui, tous les matins, achetait son journal au kyosque (l'edicola), donnait un rapide coup d'oeil aux titres, puis le froissait et le jetait.
L'edicolante lui demanda un jour: "mais enfin monsieur que lisez-vous si rapidement?"
"les nécrologies"
"mais c'est en page 15!!"
"non, celui dont je parle sera sur la première page!....."
13-08-2016 12:04 - modifié 13-08-2016 12:06
Comme promis hier, quelques méchancetés d'auteurs.
le 13-08-2016 14:58
Quelques difficultés non exhaustives de la langue française.
- Nous portions nos portions. Les portions, les portions-nous ?
- Les poules du couvent couvent.
- Mes fils ont cassé mes fils.
- Il est de l'est.
- Je vis ces vis.
- Cet homme est fier; Peut-on s'y fier ?
- Nous éditions de belles éditions.
- Nous relations ces intéressantes relations.
- Nous acceptions ces diverses acceptions de mots.
- Nous inspections les inspections elles-mêmes.
- Nous exceptions ces exceptions.
- Je suis content qu'ils nous content cette histoire.
- Il convient qu'ils convient leurs amis.
- Ils ont un caractère violent et ils violent leurs promesses.
- Ces dames se parent de fleurs pour leur parent.
- Ils expédient leurs lettres ; c'est un bon expédient.
- Nos intentions c'est que nous intentions un procès.
- Ils négligent leur devoir; moi, je suis moins négligent.
- Nous objections beaucoup de choses à vos objections.
- Ils résident à Paris chez le résident d'une ambassade étrangère.
- Ces cuisiniers excellent à composer cet excellent plat.
- Les poissons affluent d'un affluent de la rivière.
etc., etc.,....
Il y a, en effet, de quoi perdre la tête !
Là on se rend compte combien notre langue est difficile à apprendre par les étrangers !
le 13-08-2016 17:42
bonjour, ma chère!
puisque je fus une de ces "étrangères" je peux te dire que les difficultés majeures ne venaient pas des phbrases comme celles que tu cites....
veux-tu savoir?
c'était LE **bleep** DES MOTS (le genre, si tu préfères)
Au moins le 50 % changent de genre, depuis l'italien.
Je commençais mes phrases à toute vitesse, pour m'arrêter comme un cheval devant l'obstacle:
"comme il est beau, .............. la mer ce soir
" comme elle est fraîche.... l'air ce soir!
le reste... à l'avenant.....
J'en ai fait rire plus d'un, crois-moi!
le 13-08-2016 18:42
J‘ai une amie irlandaise qui quand elle a commencé à apprendre le français, m'a raconté avoir du mal à comprendre pourquoi quand un mot s’écrivait pareil on devait le prononcer différemment, c'est pour ça que j'ai pensé à mettre ce texte....![]()
le 14-08-2016 11:46
Un François Morel qui n'a rien à voir avec ses prestations dans "Les Deschiens". Des textes sympas, mais il est fâché avec la ponctuation. J'ai fait ce que j'ai pu, mais peut-être y-a-il des passages qui m'auraient échappé.
Chronique extraite de :
SERGE LAMA.
C'était le temps, le temps béni de la rengaine, c'était le temps où les chanteurs avaient d'la voix.
Un jour le petit Chauvier au théâtre des Capucines écouta son papa pour la dernière fois. "C'est bien joli de vouloir faire l'artiste, avait dit maman, mais c'est pas ça qui fait bouillir la marmite". Papa Chauvier continuait à chanter du Mariano mais au volant de sa voiture de représentant de commerce avec la bière "Éclat" peinte sur le carrosserie.
C'était le temps, le temps groggy de la verveine.
Alors le petit Chauvier, en larmes, s'est dit : "Moi, plus tard, je serai chanteur pour faire c@guer maman".
C'était le temps, le temps béni de la rengaine.
Le petit Chauvier n'avait pas trop d'amis. Il était pas trop liant, l'était du genre solitaire. Au temps des ballons rouges, il était plus vieux que les jeunes de son âge. Lui, ses copains, ils étaient dans les livres. Un jour, à la piscine, pour une fille au teint de rose, il voulut réciter un poème. La fille a dit: "ouais, c'est sympa ton truc, je te remercie bien mais je préfère autant aller piquer une tête", et puis elle est partie au bras du maître nageur, moins littéraire mais plus musclé.
C'était le temps, le temps enfoui dans Pierre Verlaine.
Alors le petit Chauvier, en larmes, s'est dit: "moi, plus tard, je ferai chanteur pour faire c@guer les sportifs".
C'était le temps, le temps moisi de la gégène. Le petit Chauvier, à dix-huit ans, se retrouve dans le Sahara. Pour faire son service militaire, se retrouver en Algérie qui reste un beau pays. Rendu à la vie civile, le petit Chauvier s'est peut-être dit: "moi, plus tard, je serai chanteur pour faire c@guer les fusils".
C'était le temps, le temps béni de la rengaine…
C'était le temps, le temps honni de la vingtaine.
Un jour, sur la route, sa fiancée disparut dans un fait divers. Une vie détruite, une vie à recommencer. Le petit Chauvier, dans son lit d'hôpital, se battait pour résister, pour vivre quand même, malgré l'amour disparu, malgré le bonheur enfui.
C'était le temps, le temps pourri de la déveine.
Alors le petit Chauvier, en larmes, s'est dit: "moi, plus tard, je ferai chanteur pour faire c@guer la mort".
C'était le temps, le temps béni des rengaines devenues disques d'or. Le temps des succès, le temps des Palais des Congrès. Le petit Chauvier, devenu le grand Lama, ne s'est pas résolu à devenir l'artiste de référence, le chanteur de révérence. Il continue à lancer ses coups de gueule, à l'ouvrir, parfois à tort et à travers, parfois pour dire des c0nneries. Les autres savent gérer la renommée. Pour élargir son public, l'homme de droite Sardou fait copain-copain avec l'homme de gauche, Guy Bedos. Mais, dans le fond, les deux habitent le même quartier.
Le petit Chauvier, toujours un peu mal dégrossi, continue à se battre avec les fantômes angoissés de son enfance. Faut bien apprendre à vivre avec. Le petit Chauvier, en larmes, a même réussi à passer pour un chanteur comique.
Parce qu'il est devenu chanteur pour venger son père, pour se venger de la mort, pour venger Verlaine, il a même réussi à se réconcilier avec la vie, avec les sportifs, avec les femmes, avec sa mère.
Aujourd'hui que c'est le temps adouci de la septantaine, le petit Chauvier, qui chantait si fort, fredonne d'une voix apaisée la chanson de toute une vie.
C'était le temps, le temps béni de la rengaine…
le 15-08-2016 13:45
le 15-08-2016 16:58
Extrait de :
Chronique du 24 mars 2010.
PAPIER HYPERGENTIL!
Ce matin je vais tenter d'écrire un papier qui ne froissera personne. D'ailleurs (c'est une idée que je lance), afin d'éviter toute fâcherie, je propose dorénavant de réglementer la profession d'humoriste.
On risque de s'enquiquiner un peu, mais bon, c'est de notre époque. On ne peut plus fumer, plus boire: il n'y a aucune raison de continuer à rigoler.
Pour cela il suffirait de créer une charte de l'humour nationale comportant une série de règles à respecter.
Fort de ce nouveau règlement, je vais vous raconter le remaniement ministériel de lundi dernier, en respectant scrupuleusement les règles énoncées ci-dessus.
Ce matin, sur le perron de l'Élysée, l'heure est à la joie. Le Président savoure le beau résultat des élections régionales: l'Alsace reste à droite!
Lovée contre lui, Carla Bruni rayonne. Au fil du temps, cette chanteuse à voix a su apaiser le côté chien fou du Président. Dorénavant, son calme, son allure, son statut de chef d'état en imposent à ses visiteurs. Même Barack Obama le jalouse! (C'est magnifique, on dirait du Paris-Match!)
Le remaniement ministériel est une réussite. En nommant Georges Tron, un villepiniste, secrétaire d'état à la Fonction publique, le Président montre une fois de plus qu'il sait pardonner, se placer au-dessus des clans et des mesquineries.
Tron, un patronyme qui claque et un charisme indéniable, l'homme providentiel qu'il fallait pour redonner espoir aux Français. (J'espère que la direction m'écoute, je suis au taquet!)
Malheureusement, le bonheur du Président est imparfait: ce matin il doit se séparer du très charismatique Xavier Darcos. Un voile de tristesse vite dissipé par l'arrivée d'Éric Besson. Cet homme sympathique et enjoué apporte bonheur et sérénité partout où il passe. Des qualités précieuses pour diriger le ministère de l'immigration. On raconte que certains sans-papiers, rassurés par son côté humaniste, se portent volontaire pour rentrer chez eux.
Tiens, mais qui est ce cow-boy rock and roll et grisonnant qui apporte lui aussi de la joie? C'est Jean-Luc Hees, l'emblématique président de Radio France. Il salue Nicolas Sarkozy et s'excuse immédiatement.
- Désolé Président, ce matin le billet d'humour de qui vous savez n'était pas de très bon goût.
- Vous excusez pas Jean-Luc, j'adore ce garçon, il me fait rire. Il y a toujours eu des chansonniers à France Inter. C'est la tradition.
- Vous croyez Président? Pardon tout de même, mes excuses!
- Détendez-vous Jean-Luc, c'est de l'humour. Souvenez-vous de la lettre que j'avais adressée à Philippe Val lors du procès des caricatures. J'avais dit "Je préfère l'excès de caricatures à l'absence de caricatures".
- Vous êtes trop bon Président.
- Bon, écoutez Jean-Luc, je ne peux pas vous parler, je suis en plein remaniement, faut que je vire Darcos. Embrassez toute l'équipe de "La Matinale" pour moi, et dites à Thomas Legrand que j'ai adoré son livre "ce n'est rien qu'un président qui nous fait perdre du temps", c'est formidable!
- Justement Président, je voulais aussi m'excuser pour ça.
- Arrêtez de vous excuser Jean-Luc, et ne vous mettez pas à genoux dans la cour, c'est lourdingue. C'est un pamphlet très rigolo, c'est brillant, il en a vendu combien?
- 25.000. C'est un succès énorme, je suis désolé.
- Dites-lui qu'il faut qu'il tape les 50.000 et détendez-vous Jean-Luc, un ancien journaliste de gauche comme vous. J'ai l'impression que vous avez passé votre vie au Figaro.
Voilà, promesse tenue : papier sans aucune méchanceté.
Camarades auditeurs, je vous retrouve lundi pour un papier humoristique sur le Jardin des Plantes. Et mardi, mon billet portera sur le grand aquarium de Vannes. Rires et bonne humeur garantis.
le 16-08-2016 20:28
COMMENT FAIRE MOURIR UNE NATION.
Dans un campus un professeur en économie a annoncé qu'aucun de ses étudiants n'avait échoué avec lui à ses cours, mais que récemment ce fut le cas pour une classe entière. Celle-ci avait insisté pour dire que le socialisme fonctionne très bien et qu'en conséquences personne ne serait ni pauvre ni riche.
Des étudiants voulurent tenter cette expérience. Le professeur s'inclina au vu de cette majorité.
"D'accord, nous allons le faire et je vais retenir comme note la moyenne de toutes vos notes. Ainsi personne n'échouera ni n'aura un A ou un zéro".
Au résultat du premier examen, tout le monde obtint un B. Ceux qui avaient étudié en y passant du temps étaient déçus et ceux qui avaient peu étudié étaient ravis.
Lors du second examen, ceux qui avaient étudié peu étudièrent encore moins et ceux qui avaient étudié beaucoup décidèrent de lever le pied et étudièrent peu. La moyenne fut un D et du coup, personne n'était content.
Lors du troisième examen, la note fut un F, plus personne n'ayant envie de travailler sans être reconnu pour ce qu'il fait. Pendant les examens qui suivirent, les notes ne montèrent jamais, au contraire.
Les disputes commencèrent, les jugements dominaient les conversations et tout le monde était écœuré. Plus personne ne voulait étudier pour le bénéfice de l'autre. À la grande surprise de tout le monde, lors de l'examen final, les résultats furent lamentables et tous échouèrent.
C'est alors que le professeur déclara que le socialisme c'était exactement cela. Lorsque le gouvernement enlève toutes les récompenses, plus personne ne fournit d'efforts ni ne cherche à réussir. Par contre, lorsque la récompense est grande, l'effort pour réussir est grand. Rien ne peut être plus simple comme conséquence.
Ce qui entraîne quelques réflexions :
CONCLUSION : lorsque la moitié du peuple perçoit l'idée qu'elle n'a pas besoin de travailler car l'autre moitié va s'occuper d'elle et, lorsque l'autre moitié comprend que ça ne vaut pas la peine de travailler car quelqu'un d'autre récoltera ce qu'elle mérite par ses efforts, C'EST LA FIN DE TOUTE UNE NATION.
le 17-08-2016 13:40
Cela faisait longtemps que je n'avais pas posté des extraits de ce bouquin :
Au Danemark :
Ne pas rapporter le décès d'une personne est passible d'une amende.
Bien que la prostituti0n soit légale, il est interdit d'utiliser les services d'une **bleep**.
Dans l'Illinois :
Dans le Nevada :
À Nyala, il est interdit d'offrir une tournée dans un bar à plus de deux personnes.
En Géorgie :
Il est défendu de créer ou répandre une rumeur.
Dans l'Utah :
Dans l'état de Washington :
Si vous souhaitez commettre un délit, vous devez en avertir vos futures victimes 24 heures à l'avance.
En Géorgie :
À Kennesaw, dans la banlieue d'Atlanta, il est exigé, depuis environ trente ans, que tous les ménages possèdent au moins une arme à feu.
Dans l'Indiania :
Durant les années 50, Tout ce qui avait trait de près ou de loin à Robin des Bois était proscrit. On estimait que le message véhiculé par ce hors-la-loi relevait de l'idéologie communiste.
Dans le Massachusets :
Il est contraire à la loi de se battre à coups de pistolets à eau.
Dans le Kentucky :
Chaque citoyen est tenu de prendre au moins une douche par an.
Dans le Michigan :
À Hancock, un homme n'est pas autorisé à danser en sous-vêtements dans une laverie automatique. Un règlement certainement lié à une circonstance particulière qui en a justifié l'adoption. Mais, curieusement, l'interdiction n'a pas étendue aux femmes.
En Allemagne :
Les automobilistes ont l'interdiction formelle d'avoir une panne d'essence sur l'autoroute.
En Suisse :
Vous ne pouvez pas laver votre voiture le dimanche.
Au Luxembourg :
Il est bien précisé que tous les véhicules doivent être équipés d'essuie-glaces.
En Finlande :
Les chauffeurs de taxi doivent payer des redevances s'ils jouent de la musique au volant.
Au Canada :
En Alaska :
Il est interdit d'attacher son chien sur la galerie de la voiture.
Dans le Kansas :
À Lang, il est interdit de descendre la grand-rue à dos de mule au mois d'août, sauf si celle-ci porte un chapeau.
À San Francisco :
Il est contraire à la loi de nettoyer sa voiture avec des sous-vêtements usagés.