LA VENTE DES LIVRES ANCIENS VISEE PAR LES NOUVELLES LOIS "ANTI-TERRORISTES" DE L'UE.
En pratique, il s'agit de rendre impossible l'exportation ET l'importationdes livres et biens culturels anciens, quelle que soit leur valeur, au même titre que celles des objets en ivoire.
Or, bien sûr, Daech et compagnie n'ont jamais été financés par le trafic d'oeuvres de Thomas d'Aquin, de Voltaire ou de l'Arétin...
Pourtant cela ne paraît pas illogique. Aux yeux de la technocratie, les livres et antiquités doivent avoir quelque chose d'incompréhensible et de vaguement terrorisant. Les flux financiers, ils comprennent et encouragent, c'est leur culture ; l'échange des traces de notre mémoire culturelle, ils doivent sentir confusément que cela leur échappe et, dès lors, que cela constitue une sorte d'infime et sourde menace contre le nouvel ordre mondial.
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