le 02-04-2013 12:16
Bonjour,
certains vendeurs indélicats sous pretexte d'incompétence mettent en vente des objets avec des descriptions trompeuses. La description d'un objet fait partie du contrat passé entre l'acheteur et le vendeur. Par exemple un objet annoncé du XVII siècle doit être du XVII. S'il est du XIX ou du XX, il y a tromperie. En revanche s'i le même objet est annoncé comme "pouvant être du XVII siècle ou plus tardif", le vendeur dégage sa responsabilité et il appartient à l'acheteur de se déterminer s'il accepte ou non le risque que l'objet soit plus du XIX ou du XX siècle que du XIX.
Malheureusement beaucoup de vendeur se retranche derrière l'argument : "vous achetez ce que vous voyez". Or cet argument est faux dans le mesure où ce n'est pas l'objet que l'acheteur voit, mais sa représentation uniquement.
Lors de l'aquisition d'un livre, il n'est pas possible de demander la photographie de chaque page. Donc il est clair que l'acheteur accorde foi aux déclaration du vendeur (complet, en bon état, pages solidaires, et caetera). Si le livre arrive avec une page manquante, ou des pages détachées ou abimées, quel sera l'argument du vendeur s'il n'a pas signalé ces défauts explicitement ou implicitement (défauts, vendu en l'état) ?
Les exemples sont légion, la cupidité expliquent bien des déviations.
Kati_riazan
le 02-04-2013 12:30