Je me souviens, il n'y avait pas d'école le jeudi.
Je me souviens d'avoir attendu la fin d'année scolaire à chaque début d'année scolaire.
Je me souviens de la baguette à un franc.
Je me souviens des confessions à l'église. J'avais toujours été en colère, j'avais toujours été gourmand. Ce n'était pas très grave et je n'étais pas trop puni.
Je me souviens de l'odeur de la colle UHU.
Je me souviens des règles dont parlaient les filles, grand vide, grands yeux, mystère.
Je me souviens de Thierry le Luron imitant V.G. d'Estaing.
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Je me souviens d'avoir attendu la fin d'année scolaire à chaque début d'année scolaire.
Je me souviens de la baguette à un franc.
Je me souviens des confessions à l'église. J'avais toujours été en colère, j'avais toujours été gourmand. Ce n'était pas très grave et je n'étais pas trop puni.
Je me souviens de l'odeur de la colle UHU.
Je me souviens des règles dont parlaient les filles, grand vide, grands yeux, mystère.
Je me souviens de Thierry le Luron imitant V.G. d'Estaing.
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Mais çà ne me donne pas envie d'y goûter, même si c'était de l'authentique.
Je me souviens de cette même grand-mère, habitait seule à la campagne, à Villers sous Montrond, pas très loin d'Ornans. Il n'y avait plus de curé depuis longtemps. La mairie lui louait la cure, une grande maison cossue. Elle avait son lit dans une alcôve qui fermait avec dans grandes portes. Et je demandais à ma mère: "Pourquoi la grand-dort dans le placard?". ___________________
Ad aperturam corporis
Je me souviens de cette même grand-mère, habitait seule à la campagne, à Villers sous Montrond, pas très loin d'Ornans. Il n'y avait plus de curé depuis longtemps. La mairie lui louait la cure, une grande maison cossue. Elle avait son lit dans une alcôve qui fermait avec dans grandes portes. Et je demandais à ma mère: "Pourquoi la grand-dort dans le placard?". ___________________
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Je me souviens des moustaches du vieil homme, jaunies par la nicotine des cigarettes roulées à la main dans une feuille de papier Job, qu'il allumait avec un briquet à essence à la flamme de dix centimètres.
Je me souviens, dans un temps plus ancien, d'un autre vieillard, échappé d'un roman de Giono, avec des pantalons en velours noirs et une ceinture de flanelle enroulée huit fois autour de la taille.
Je me souviens de la vieille cousine célibataire, qui justifiait son hébergement en menant au pré huit moutons stupides et une chèvre indisciplinée.
Je me souviens du klaxon du boulanger, qui passait deux fois par semaine pour livrer des énormes miches de pain encore chaudes et venues tout droit du fournil.
Je me souviens des femmes, qui ne vieillissaient plus après quarante ans, car elles étaient déjà ce qu'elles allaient devenir trente ans après, cheveux gris et chignon court serré, tablier bleu et noir, bas épais couleur chair...
Je me souviens de mon voisin, paysan dans les nuages, qui oubliait souvent au pré une vache du troupeau . A la nuit tombante, la vache qui s'ennuyait rentrait seule à l'étable, de son pas paisible.
lempereur;-):-x
Je me souviens du ruisseau qui séparait le terrain de mon oncle de celui du voisin... c'etait le rio grande... quand nous étions mômes mon cousin et moi nous installions là pendant des heures avec une armée de playmobil et nous refaisions la campagne de sitting bull contre les yankees :-p
Je me souviens du ruisseau qui séparait le terrain de mon oncle de celui du voisin... c'etait le rio grande... quand nous étions mômes mon cousin et moi nous installions là pendant des heures avec une armée de playmobil et nous refaisions la campagne de sitting bull contre les yankees :-p
Je me souviens, j'avais 5 ou 6 ans. Il y avait des voitures en épave sur le terrain derrière le garage. Noue passions nos après-midi de jeudi ou dimanche à faire des milliers de kilomètres sans la moindre panne et sans aucune consommation.
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Ad aperturam corporis
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pseudo;-)
J'ai connu ça dans le garage de mon oncle;-)
Bien avant d'avoir le permis j'avais passé des heures au volant de voitures immobiles mais le seul parfum du tableau de bord mélé à l'odeur d'essence nous ennivrait et nous faisait voyager;-)
J'ai connu ça dans le garage de mon oncle;-)
Bien avant d'avoir le permis j'avais passé des heures au volant de voitures immobiles mais le seul parfum du tableau de bord mélé à l'odeur d'essence nous ennivrait et nous faisait voyager;-)
Je me souviens qu'en réécrivant sur un emplacement gommé avec le coté dur de la gomme, la plume sergent-major et son encre violette faisaient souvent un vilain trou dans la page du cahier.
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Je me souviens de la petite éponge, rangée dans une petite boîte en je ne sais quoi, pour effacer mon ardoise. Elle sentait très mauvais, mais je la mâchouillais quand même.
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Le message a été modifié par :
pseudo-incognita. Ah bon? je ne m'en souviens pas
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Le message a été modifié par : pseudo-incognita. Ah bon? je ne m'en souviens pas
Je me souviens de la petite éponge, rangée dans une petite boîte en je ne sais quoi, pour effacer mon ardoise. Elle sentait très mauvais
Moi aussi je m'en souviens! une petite éponge jaune ronde et nauséabonde, dans une boite ronde en plastique translucide orange:-)Ca allait avec l'ardoise et la boite de craies:-p
Moi aussi je m'en souviens! une petite éponge jaune ronde et nauséabonde, dans une boite ronde en plastique translucide orange:-)Ca allait avec l'ardoise et la boite de craies:-p
Je me souviens de l'odeur du souffre que l'on faisait brûler dans la barrique pour la préparer à la nouvelle vendange.
Je me souviens de l'odeur entêtante des feuilles de tabac qui pendaient comme des guenilles à des fils cloués aux poutres de la grange pour y sécher jusqu'en janvier.
Je me souviens de la machine à carder où les femmes poussaient une laine toute grasse de suint encore frais.
je me souviens que j'ai fait plein de bêtises pour faire comme les autres..., et que je maintenais que c'était par choix.
le rossignol s'envole
en se riant
du riant printemps
le rossignol s'envole
en se riant
du riant printemps
Je me souviens, dans la montagne, que j'avais les doigts noircis par les pommes de terre cuites sous la cendre, qu'elle croquait en soufflant dessus avec un sourire d'enfant.
Je me souviens que nous nous baignions nus dans l'eau froide du torrent en regardant les civelles diaphanes qui remontaient le courant en ondulant au fond de l'eau.
Je me souviens des couleurs du grand lézard vert que nous avions croisé dans un chemin de terre.
