le 25-09-2013 15:42
Machiavel, un penseur libéral ?
Publié le 26/07/2013 par un certain Lautreque ( moussa ) sous le nom d'un chouette copain. Allez y la téloche, les journaleux, je pose des cookies tenaces…
Machiavel, le nom sent le soufre. Voici celui qui sert de modèle à tous les intrigants, aux pires des politocards. Mais est-il réellement l'ignoble individu qui a légitimé le joug absolu des hommes de l’État sur nous ? Ou n'est-il pas, a contrario, un penseur clé du libéralisme de la Renaissance ?
Considérer que Nicolas Machiavel (1469-1527) aurait d'une quelconque manière des atomes crochus avec le libéralisme peut paraître de prime abord incongru. On fait volontiers de lui le grand penseur de l'arbitraire du pouvoir, de la brutalité politique, fondée sur un cynisme de tous les instants. On pourrait se délecter à l'infini des aphorismes, nombreux et percutants, de ce Florentin ascète et **bleep**-froid, intrigant comme Mazarin ou Richelieu, ses illustres descendants. Il laisse dans l'esprit commun autant de sympathie que son quasi contemporain, le funeste et méchant roi de France Louis XI, fort justement nommé "universelle araigne". Machiavel n'a-t-il pas écrit, dans Le Prince, son opuscule majeur, paru en 1532 et dédié à Laurent de Médicis, les sentences suivantes : « En politique, le choix est rarement entre le bien et le mal, mais entre le pire et le moindre mal »; « Jamais les hommes ne font le bien que par nécessité » ; « Une guerre est juste quand elle est nécessaire », et tant d'autres formules du même acabit ?
Tout cela est vrai. Mais, un peu comme Bernard Mandeville le fera dans La Fable des abeilles (1714), Machiavel a l'immense mérite de nous montrer que la politique n'est jamais fondée sur de bons sentiments. Machiavel, c'est avant l'heure l'anti-Rousseau. Lequel, à l'inverse, glorifie la scène politique et ceux qui l'incarnent. Il n'hésite pas à leur confier jusqu'à l'exercice de la liberté individuelle de chacun, muée par le contrat social en liberté politique. Machiavel, lui, montre que la politique est fondée sur le mal, que le Prince ne suit que son intérêt bien compris, qu'il peut user de fourberie, ourdir des complots, s'entourer d'aigrefins et cent fois renier sa parole. Qu'il le doit, même, s'il veut se maintenir sur son trône. En un sens, l’École de Virginie et les tenants du Public Choice, Tullock, Buchanan et les autres, n'ont rien inventé et se sont "contentés" de "moderniser" la pensée de Machiavel. Qui est encore d'une confondante actualité.
Voici bien le premier enseignement de Machiavel pour un libéral : il fait tomber le Prince, le politique et les hommes de l’État de leur piédestal. Ceux qui réussissent en politique sont loin d'être les meilleurs ; ce sont les plus fourbes, les plus malhonnêtes, les plus vicieux. L'Histoire recèle d'innombrables exemples, lointains ou contemporains, qui donnent a posteriori raison au penseur florentin.
le 25-09-2013 15:46
C'est quoi cette manie de mettre la photo de ta copine? C'est pour t'en débarrasser? voila qui est Machiavelique !.
25-09-2013 16:15 - modifié 25-09-2013 16:17
Pauvre moussa!!
C'est du délire! Faut pas rester comme ça, t'as besoin de te faire soigner ...
Quant à nous,on est tout à fait capables de faire des recherches si le sujet nous interesse et on sait aussi faire du copier coller !!!
Machiavel
![]() | Machiavel n'est pas un philosophe de système. Ce qui l'intéresse n'est pas de fournir une métaphysique mais de penser la politique. Parce que son nom a donné l'adjectif machiavélique on l'a imaginé proche des tyrans alors qu'il fut profondément républicain. Il s'efforce surtout de penser scientifiquement c'est à dire rationnellement la politique à une époque troublée par les guerres générées par la division de l'Italie. |
Sommaire Les sources de sa pensée. La vie de Machiavel. Apport conceptuel. Principales œuvres.
Les sources de sa pensée
Dans Le Prince Machiavel se réfère directement à deux œuvres philosophiques de la tradition classique : La politique d'Aristote et le Traité des devoirs de Cicéron. Mais, de son propre aveu, sa passion fut la lecture des historiens romains, en particulier Tite Live. Enfin, l'une des sources d'inspiration de Machiavel sont Les Miroirs des Princes. Ce genre littéraire qui consiste à donner des conseils aux souverains fleurit au Moyen-Age où il correspond à la nécessité d'éviter la tyrannie en conseillant aux princes de se conduire vertueusement. Mais Machiavel parodie le genre.
La vie de Machiavel
Machiavel naît en 1469. Il était d'origine petite bourgeoise, c'est-à-dire qu'il n'appartenait pas au "peuple gras" des Arts majeurs (textile, banque, juristes) Florence n'est alors une République que de nom sous le principat déguisé des Médicis. A 25 ans, il assiste à l'entrée de Charles VIII à Florence (1494) et voit l'exil des Médicis. Machiavel est contemporain de Savonarole, ce "prophète désarmé" prêchant une démocratie de type théocratique, qui tint la scène florentine de 1490 jusqu'à son exécution en 1498 (il tenta d'établir à Florence une Constitution à la fois théocratique et démocratique et fut brûlé comme hérétique).
Machiavel concourt en 1498 pour le poste de secrétaire à la chancellerie qu'il occupera jusqu'en 1512. Son efficacité est reconnue ; il accomplit plusieurs missions notamment en 1501 et 1502 auprès de César Borgia, dont on pouvait redouter les visées sur la Toscane, en France, à Rome et auprès de l'empereur Maximilien.
En 1502, est instauré à Florence un gouvernement populaire dirigé par un gonfalonier (sorte de président de la République à vie) : Soderini. Machiavel arrive à imposer ses idées militaires et il est chargé d'organiser une milice populaire. Il s'y consacre pendant plusieurs années.
1509 marque, avec la soumission de Pise, l'apogée du pouvoir de Soderini.
La carrière de Machiavel s'écroule, avec la république, en 1512, avec la défaite du Prato : les Espagnols mettent la milice en déroute et dévastent la ville pendant trois semaines faisant 4 000 victimes (le tiers de la population). Machiavel est torturé puis exilé. Les Médicis reviennent au pouvoir. C'est à partir de 1512 que, en exil, Machiavel entreprend la rédaction du Prince qui, achevé dès 1513, ne sera publié qu'après la mort de son auteur. Puis il compose un important commentaire de l'histoire romaine, le Discours sur la première décade de Tite Live. Machiavel rompt peu à peu son isolement et se remet à participer à la vie florentine. De 1515 à 1519, il fréquente les réunions qui se tiennent dans les jardins du palais Rucellai, présidées par Cosme. C'est dans ce climat qu'il termine le Discours et rédige L'art de la guerre. En novembre 1520, sur la demande du cardinal Jules de Médicis, l'Académie de Florence lui confie la charge d'écrire l'histoire de la cité. En 1527, Machiavel subit une nouvelle fois la disgrâce lorsque la République est proclamée, à cause cette fois de ses compromis avec les Médicis.
Il n'y survivra pas et mourra l'année même, le 22 juin, d'un abus de pilules de camphre.Apport conceptuel
Parce qu'il conseille aux princes la ruse, parce qu'il leur dit de ne pas tenir leurs promesses, on a fait de **bleep** assez longtemps le pouvoir et c'est pourquoi Le Prince donne les recettes pour conserver ce pouvoir.
Le Discours a pour thème l'Etat vertueux. Machiavel y prend pour référence la République romaine. Il examine les luttes entre partis et groupes sociaux, opposant la stabilité romaine à celle fermée et aristocratique de Spartes ou de Venise. Il insiste sur l'idée que la liberté est précaire lorsque le peuple est corrompu et la nécessité de recourir alors à une "force extrême" qui régénère la multitude.Les principales œuvres
Les principales œuvres politiques sont :
- Le Prince;
- Discours sur la première décade de Tite Live;
- L'Art de la guerre
- Histoires florentines.
Machiavel est aussi l'auteur de deux pièces de théâtre :
La Mandragore et La Clizia
le 25-09-2013 16:46
le 25-09-2013 16:47
fé le té libbre nonn ?
le 25-09-2013 16:59
le 25-09-2013 17:03
les tétés de tata sont pour tonton qui les tété à tue tête...
le 25-09-2013 16:45
c pas ma copine