le 07-02-2016 19:32
Tout d'abord, la formule de politesse of course.
Ce fil afin de ne pas envahir les autres avec les pavés dont je suis coutumier. Si l'envie vous en prend, vous pouvez également en poster, ils seront les bienvenus.
Vous pouvez, bien entendu, chouiner si vous n'êtes pas d'accord avec les écrits. Toute contestation sera prise en considération.
Á chaque pavé, j'indiquerai l'auteur(e) des écrits, ce qui vous permettra éventuellement de lui envoyer des lettres de menaces, d'insultes, voire des colis piégés.
En tout état de cause, si vous voulez participer, la porte est :
le 19-02-2016 08:16
Savoir-vivre en société... Conseil du professeur CHORON
La bise au travail ? Mode d'emploi :
Pour dire bonjour à une femme au travail, soit on lui fait la bise si on est assez intime, soit on lui serre la main pour marquer la distance. La procédure et les problèmes sont à peu près similaires au tutoiement vouvoiement, mais en pire.
La première approche est décisive. Si vous lui serrez la main, vous pourrez éventuellement lui faire la bise plus tard, quand vous serez plus intimes et éventuellement + si affinités. Si vous lui faites la bise la première fois, vous ne pourrez plus faire marche arrière sans qu'elle ressente cela comme une offense envers sa féminité.
Nul doute que si vous faites la bise la première fois, car elle semble sympathique, alors elle se révélera une véritable teigne, la pire charogne, et vous serez bien le seul à faire la bise à ce tromblon. Cette première approche vous obligera à faire la bise pendant 10 ans.
Plus complexe encore est la situation où vous devez saluer plusieurs femmes (généralement près de la machine à café...) auxquelles vous faites la bise à certaines et serrez la main à d'autres lorsque vous les croisez individuellement. Ce moment est terrible. Soit vous les traitez toutes pareilles et vous en vexez la moitié. Soit vous les différenciez et vous en vexez également la moitié.
- Si vous leur serrez toutes la main, vous passez pour un goujat
- Si vous leur faites toutes la bise, vous passez pour un sans gêne et cela vous prend une heure par jour.
En conclusion :
Pour éviter tous ces problèmes il reste la solution de ne pas vous arrêter et de saluer le troupeau de la main en lançant :
- Salut les grogn@sses, alors ça jacasse...
Elles sont alors toutes vexées, il n'y a pas de jalouses et cela vous aura pris une seconde.
le 20-02-2016 07:39
Le lendemain d'une sortie un peu chaude, la femme se demande parfois "Mais au fait, pourquoi j'ai couché avec lui?" Les raisons sont multiples, en voici quelques unes :
Liste bien entendu non exhaustive.
le 20-02-2016 11:35
Un homme survole la campagne à bord d'une montgolfière. Il réalise soudain qu'il est perdu. Il réduit son altitude et aperçoit bientôt un autre homme au-dessous de lui. Lorsqu'il est à portée de voix il lui crie :
- Excusez-moi ! Pouvez-vous m'aider ? J'ai promis à un ami de le rejoindre il y a une demi-heure, mais je ne sais plus où je suis !
L'homme à terre lui répond :
- Bien sûr ! Vous êtes à bord d'une montgolfière se déplaçant à environ 10 mètres du sol, entre 40 et 42 degrés de latitude Nord et entre 58 et60 degrés de longitude ouest.
- Vous devez être ingénieur, avance l'aérostier.
- C'est exact, lui répond l'homme à terre. Comment avez-vous deviné ?
- Eh bien, répond l'aérostier, c'est simple : tout ce que vous m'avez dit est techniquement correct, mais je n'ai aucune idée de ce que je peux faire de l'information que vous m'avez donnée, et le fait est que je suis toujours perdu.
L'homme à terre lui dit alors :
- Vous devez être un manager !
- C'est exact, répond l'aérostier, mais comment avez-vous deviné ?
- C'est très simple. Vous ne savez pas où vous êtes ni où vous allez. Vous avez fait une promesse, vous ne savez pas comment vous allez la tenir et vous supposez que je vais régler votre problème. Le fait est que vous êtes exactement dans la situation où vous étiez avant que l'on se rencontre, mais maintenant, quelque part c'est de ma faute !
le 20-02-2016 16:00
Comment reconnais-tu que tu bosses au début du XXIème siècle ?
1. Tu es resté 4 ans assis au même bureau mais tu as travaillé pour 3 boîtes différentes.
2. Ton CV est sur une disquette que tu gardes dans ta poche intérieure.
3. Tu es vraiment excité par une augmentation de salaire de 1.7 %.
4. Ta plus grosse perte en cas de crash du système informatique est la perte de toutes tes meilleures blagues.
5. Le salaire d'un des membres du Conseil de Direction est + élevé que le budget annuel de tous les pays du 1/3 monde réunis.
6. Il fait noir quand tu pars travailler le matin et quand tu reviens le soir (même l'été).
7. Tu sais exactement combien de jours il te reste avant la retraite.
8. Les postulants, en dépit du fait qu'ils n'ont pas les connaissances ou qu'ils manquent d'expérience, terminent eux-mêmes leur entretien d'embauche quand ils apprennent le salaire de départ.
9. Quand tu vois 1 homme ou 1 femme agréable (mignon ? souriant ?), tu te dis que ça doit sûrement être un visiteur.
10. Ton patron n'est pas capable de faire ton job.
11. "Etre malade " est défini comme "ne plus pouvoir fonctionner" ou être couché à l'hôpital.
12. Tu es déjà en retard sur la mission que tu viens juste de recevoir.
13. Il n'y a plus d'argent pour embaucher 5 personnes qui sont absolument nécessaires dans ton service mais pour 4 consultants à plein-temps qui vont donner des conseils de stratégie au patron de ton patron.
14. Les vacances, c'est soit quelque chose que tu économises pour l'année prochaine, soit un chèque en janvier.
15. Toutes les semaines, il y a une nouvelle enveloppe pour ramasser de l'argent qui passe pour quelqu'un qui quitte la boîte et que tu ne connais même pas!
16. Tu te demandes qui il va bien pouvoir rester dans cette boîte pour mettre de l'argent dans ton enveloppe quand tu partiras, toi.
17. Ta famille et tes amis décrivent ton job comme "quelque chose avec les ordinateurs".
18. Tu ne reconnais tes enfants que parce que tu as une photo d'eux sur ton bureau.
19. Tu as lu toute la liste, tu es resté assis à approuver de la tête et tu as tout compris.
20. Tous ceux à qui tu pourrais forwarder cette liste ont déjà quitté la boîte pour monter leur propre entreprise.
le 21-02-2016 12:00
Bêtisier des assurances.
- Il y avait un stop et un feu rouge et je n'ai pas eu le temps de choisir sur lequel m'arrêter
- Le fils du voisin nous a abîmé notre voiture neuve en se faisant écraser dessous avec son vélo.
- C'est en sortant du garage pour m'emmener à l'hôpital que mon mari a eu la maladresse d'écraser son fils contre le mur.
- Quand on regarde pas avant de traverser, faut pas s'étonner de mourir.
- C'est vrai que je me suis endormi au volant, mais ça n'a pas duré plus de cinq minutes.
- L'autre avait garé son camion debout contre un arbre, je regardais à gauche quand l'autre m'a klaxonné à droite avant de me détruire.
- Il faut me croire quand je vous dis que ma **bleep** de frein accélérait.
- Comme la route tournait à gauche, j'ai voulu aller tout droit mais ils avaient supprimé la route sans rien dire.
- Je n'ai peut-être pas de bons freins, comme vous dites, mais j'ai toujours eu de bons réflexes.
- Son vélo a surgi de la droite en faisant crisser ses pneus.
- Je n'ai pas grillé le feu rouge, je ne l'ai pas vue et je suis passée, c'est tout.
- Dans ma déclaration d'accident que je vous ai adressée, j'ai oublié de vous dire qu'il y avait un mort.
- Quand ma voiture a chassé de derrière, j'ai juste eu le temps de dire "hou la la je ne sais peut-être pas conduire, mais l'autre non plus".
- Je suis entré en collision avec un camion arrêté qui venait en sens inverse.
- Je m'approchais du croisement quand subitement est apparu un poteau d'arrêt là où il n'y en avait jamais eu auparavant.
- Afin d'éviter le pare-choc de l'auto qui me précédait, j'ai renversé un piéton.
- Au carrefour j'ai ralenti et j'ai laissé passer absolument toutes les voitures venant de ma droite que d'ailleurs il n'y en avait pas, alors j'ai avancé et j'ai été heurté par une 4L qui venant justement de ma droite par un moyen que j'ignore. J'ai heureusement freiné et c'est alors que le choc s'est montré sans réticence.
- En se relevant, le cycliste n'a formulé aucune déclaration intéressante au sujet de la collision. Il se contentait de répéter "Aïe, aïe, aïe" sur tous les tons.
- Monsieur, j'ai l'honneur de vous déclarer que je viens de faire mon 5ème accident de l'année. Vous pouvez dire que je suis dans la poisse. Mais vous noterez que pour le 3ème je n'étais pas en tort.
le 21-02-2016 13:44
Elles sont très bonnes... on sent bien le vécu... des comme ça, ça ne s'invente pas...
le 21-02-2016 13:53
Ça vous dirait une petite prise de tête? Si oui, lire ci-dessous que j'ai trouvé en surfant. Attention, prévoir (j'ai choisi le plus dosé) :
Sinon, le résultat sera le suivant :
Anthropologie vs Mathématiques.
Le discours de l’anthropologue face au discours du mathématicien. La rencontre de deux domaines scientifiques aux discours radicalement différents. Un discours commun est-il possible? Comment communiquer? Métaphore, abstraction, contexte, ton, expression, comparaison, émotion, rationalité sont au rendez-vous de ce lieu de réflexion, lieu de rencontre entre SHS et Sciences Exactes. Cette rencontre donnera lieu à une étude empirique de plusieurs situations inattendues et surprenantes.
Exemple :
Rencontrer l'autre : entre hasard et savoir.
Par Camille Veit, Psychologue clinicienne, doctorante en psychologie et psychopathologie cliniques.
Quelle est la place du hasard dans la rencontre, dans le contexte du soin psychique ? Comment, dans une discipline humaine qui du reste appartient bien au champ des sciences humaines, le hasard trouve-t-il à se nouer au savoir?
Hasard et rencontre dans la vie quotidienne.
Que peut-il se jouer dans une rencontre, et quelles en sont les composantes? Avant tout, il convient de bien distinguer trois signifiants mais aussi trois réalités distinctes que sont rencontrer quelqu’un, le croiser ou encore être avec lui en contact. Dans le langage courant, le terme "rencontre" intervient souvent quand pour soi est entré en jeu quelque chose auquel on ne s’attendait pas. C’est cela qui est ici important, c’est-à-dire le caractère imprévu de la rencontre. Si nous en avions l’intuition, l’étymologie du mot rencontre vient à confirmer son nouage énigmatique à l’imprévu, ou plutôt, au hasard; puisque rencontrer vient du latin encontere qui signifie "trouver par hasard sur son chemin".
Mais la rencontre ne se résume pas à la composante du hasard; elle est aussi quelque chose qui fait choc… souvent conséquence du fait qu’on ne s’y attende pas, justement! Un nouvel exemple tiré de la vie quotidienne peut tout à fait l’illustrer, c’est celui dit du "coup de foudre", où il s’agit littéralement pour le sujet de quelque chose qui lui "tombe dessus", par hasard. Donc, le coup de foudre, on ne s’y attend pas, première chose. Mais ce qui le caractérise également est qu’on ne puisse pas en dire grand-chose! Et c’est là le deuxième élément constitutif de la rencontre : on ne peut rien en dire. Parce qu’une rencontre, si elle a trait au hasard, a également quelque chose à voir avec ce qu’en psychanalyse, on appelle le réel. Au sens du psychanalyste Jacques Lacan, le réel est à distinguer de la réalité, de la représentation qu’un sujet se fait du monde extérieur. Le réel, c’est l’impossible, le hors-sens, ce pour quoi la langue ne dispose pas de mots adéquats pour le décrire (Lacan, 1975). Dans le langage courant, on dira par exemple "je n’ai pas les mots pour le dire" en tant que cet instant pourrait peut-être toucher au réel, justement.
Ainsi, la rencontre se constituerait d’un nouage entre hasard et réel. C’est en ce sens qu’il parait délicat de promouvoir la programmation d’une rencontre.
le 21-02-2016 14:10
Plus prosaïquement j'appelle ça le "destin"
le 21-02-2016 14:49
@lekandid a écrit :Ça vous dirait une petite prise de tête? Si oui, lire ci-dessous que j'ai trouvé en surfant. Attention, prévoir (j'ai choisi le plus dosé) :
Anthropologie vs Mathématiques.
Le discours de l’anthropologue face au discours du mathématicien. La rencontre de deux domaines scientifiques aux discours radicalement différents. Un discours commun est-il possible? Comment communiquer? Métaphore, abstraction, contexte, ton, expression, comparaison, émotion, rationalité sont au rendez-vous de ce lieu de réflexion, lieu de rencontre entre SHS et Sciences Exactes. Cette rencontre donnera lieu à une étude empirique de plusieurs situations inattendues et surprenantes.
Exemple :
Rencontrer l'autre : entre hasard et savoir.
Par Camille Veit, Psychologue clinicienne, doctorante en psychologie et psychopathologie cliniques.
Quelle est la place du hasard dans la rencontre, dans le contexte du soin psychique ? Comment, dans une discipline humaine qui du reste appartient bien au champ des sciences humaines, le hasard trouve-t-il à se nouer au savoir?
Hasard et rencontre dans la vie quotidienne.
Que peut-il se jouer dans une rencontre, et quelles en sont les composantes? Avant tout, il convient de bien distinguer trois signifiants mais aussi trois réalités distinctes que sont rencontrer quelqu’un, le croiser ou encore être avec lui en contact. Dans le langage courant, le terme "rencontre" intervient souvent quand pour soi est entré en jeu quelque chose auquel on ne s’attendait pas. C’est cela qui est ici important, c’est-à-dire le caractère imprévu de la rencontre. Si nous en avions l’intuition, l’étymologie du mot rencontre vient à confirmer son nouage énigmatique à l’imprévu, ou plutôt, au hasard; puisque rencontrer vient du latin encontere qui signifie "trouver par hasard sur son chemin".
Mais la rencontre ne se résume pas à la composante du hasard; elle est aussi quelque chose qui fait choc… souvent conséquence du fait qu’on ne s’y attende pas, justement! Un nouvel exemple tiré de la vie quotidienne peut tout à fait l’illustrer, c’est celui dit du "coup de foudre", où il s’agit littéralement pour le sujet de quelque chose qui lui "tombe dessus", par hasard. Donc, le coup de foudre, on ne s’y attend pas, première chose. Mais ce qui le caractérise également est qu’on ne puisse pas en dire grand-chose! Et c’est là le deuxième élément constitutif de la rencontre : on ne peut rien en dire. Parce qu’une rencontre, si elle a trait au hasard, a également quelque chose à voir avec ce qu’en psychanalyse, on appelle le réel. Au sens du psychanalyste Jacques Lacan, le réel est à distinguer de la réalité, de la représentation qu’un sujet se fait du monde extérieur. Le réel, c’est l’impossible, le hors-sens, ce pour quoi la langue ne dispose pas de mots adéquats pour le décrire (Lacan, 1975). Dans le langage courant, on dira par exemple "je n’ai pas les mots pour le dire" en tant que cet instant pourrait peut-être toucher au réel, justement.
Ainsi, la rencontre se constituerait d’un nouage entre hasard et réel. C’est en ce sens qu’il parait délicat de promouvoir la programmation d’une rencontre.
Suis pas d'accord sur 2 points... mettrai pas de compliment...
le 21-02-2016 14:56
@serpentlaineux a écrit :
@lekandid a écrit :Ça vous dirait une petite prise de tête? Si oui, lire ci-dessous que j'ai trouvé en surfant. Attention, prévoir (j'ai choisi le plus dosé) :
Anthropologie vs Mathématiques.
Le discours de l’anthropologue face au discours du mathématicien. La rencontre de deux domaines scientifiques aux discours radicalement différents. Un discours commun est-il possible? Comment communiquer? Métaphore, abstraction, contexte, ton, expression, comparaison, émotion, rationalité sont au rendez-vous de ce lieu de réflexion, lieu de rencontre entre SHS et Sciences Exactes. Cette rencontre donnera lieu à une étude empirique de plusieurs situations inattendues et surprenantes.
Exemple :
Rencontrer l'autre : entre hasard et savoir.
Par Camille Veit, Psychologue clinicienne, doctorante en psychologie et psychopathologie cliniques.
Quelle est la place du hasard dans la rencontre, dans le contexte du soin psychique ? Comment, dans une discipline humaine qui du reste appartient bien au champ des sciences humaines, le hasard trouve-t-il à se nouer au savoir?
Hasard et rencontre dans la vie quotidienne.
Que peut-il se jouer dans une rencontre, et quelles en sont les composantes? Avant tout, il convient de bien distinguer trois signifiants mais aussi trois réalités distinctes que sont rencontrer quelqu’un, le croiser ou encore être avec lui en contact. Dans le langage courant, le terme "rencontre" intervient souvent quand pour soi est entré en jeu quelque chose auquel on ne s’attendait pas. C’est cela qui est ici important, c’est-à-dire le caractère imprévu de la rencontre. Si nous en avions l’intuition, l’étymologie du mot rencontre vient à confirmer son nouage énigmatique à l’imprévu, ou plutôt, au hasard; puisque rencontrer vient du latin encontere qui signifie "trouver par hasard sur son chemin".
Mais la rencontre ne se résume pas à la composante du hasard; elle est aussi quelque chose qui fait choc… souvent conséquence du fait qu’on ne s’y attende pas, justement! Un nouvel exemple tiré de la vie quotidienne peut tout à fait l’illustrer, c’est celui dit du "coup de foudre", où il s’agit littéralement pour le sujet de quelque chose qui lui "tombe dessus", par hasard. Donc, le coup de foudre, on ne s’y attend pas, première chose. Mais ce qui le caractérise également est qu’on ne puisse pas en dire grand-chose! Et c’est là le deuxième élément constitutif de la rencontre : on ne peut rien en dire. Parce qu’une rencontre, si elle a trait au hasard, a également quelque chose à voir avec ce qu’en psychanalyse, on appelle le réel. Au sens du psychanalyste Jacques Lacan, le réel est à distinguer de la réalité, de la représentation qu’un sujet se fait du monde extérieur. Le réel, c’est l’impossible, le hors-sens, ce pour quoi la langue ne dispose pas de mots adéquats pour le décrire (Lacan, 1975). Dans le langage courant, on dira par exemple "je n’ai pas les mots pour le dire" en tant que cet instant pourrait peut-être toucher au réel, justement.
Ainsi, la rencontre se constituerait d’un nouage entre hasard et réel. C’est en ce sens qu’il parait délicat de promouvoir la programmation d’une rencontre.
Suis pas d'accord sur 2 points... mettrai pas de compliment...
le 21-02-2016 15:24
@marje31 a écrit :Plus prosaïquement j'appelle ça le "destin"
Je pense aussi que les nouvelles rencontres croisent notre chemin pour une raison, elles ne sont pas fortuites, et elles peuvent nous ouvrir des voies qui nous paraissaient inaccessibles... pour peu que l'on prenne le temps de les considérer... en tout cas, c'est valable pour moi... (dans le cas d'une rencontre avec un serial killer, la raison peut nous paraître moins évidente sur le coup... et après coup aussi... )
le 21-02-2016 15:33
Effectivement c'est un point de vue qui se défend....
@serpentlaineux a écrit :
@marje31 a écrit :Plus prosaïquement j'appelle ça le "destin"
Je pense aussi que les nouvelles rencontres croisent notre chemin pour une raison, elles ne sont pas fortuites, et elles peuvent nous ouvrir des voies qui nous paraissaient inaccessibles... pour peu que l'on prenne le temps de les considérer... en tout cas, c'est valable pour moi... (dans le cas d'une rencontre avec un serial killer, la raison peut nous paraître moins évidente sur le coup
... et après coup aussi... )
le 21-02-2016 15:37
le 21-02-2016 15:47
le 21-02-2016 15:52
Ce qui m'a interpellé dans ce texte, c'est ce passage :
Un nouvel exemple tiré de la vie quotidienne peut tout à fait l’illustrer, c’est celui dit du "coup de foudre", où il s’agit littéralement pour le sujet de quelque chose qui lui "tombe dessus", par hasard. Donc, le coup de foudre, on ne s’y attend pas, première chose. Mais ce qui le caractérise également est qu’on ne puisse pas en dire grand-chose! Et c’est là le deuxième élément constitutif de la rencontre : on ne peut rien en dire. Parce qu’une rencontre, si elle a trait au hasard, a également quelque chose à voir avec ce qu’en psychanalyse, on appelle le réel.
C'est une chose que j'ai connue lorsque j'avais 24-25 ans et à l'époque j'étais un véritable "macho" avant l'heure où les féministes commencent à en parler. (Bien sûr, j'ai changé depuis et tout ce que j'écris sur l'autre fil n'est que pure provoc.)
J'ai souffert comme pas possible, j'ai perdu pratiquement ce que j'appelle personnellement la "dignité d'un homme". Comme c'était trop douloureux, ou bout d'environ un an, je suis parti sur un coup de tête et un coup, disons, d'orgueil. Mais il en reste toujours quelque chose. Il faut l'avoir connu et se reprendre en main si ce n'est pas réciproque. C'était en gros la raison de ce pavé.
le 21-02-2016 16:28
P.S au post précédent afin qu'il n'y ait pas de malentendu :
Cette histoire date de plus de 40 ans (on va dire environ 42-43) et je suis avec Madame Kandid depuis bientôt 38 ans, heureux comme pas possible.
le 21-02-2016 16:50
21-02-2016 17:14 - modifié 21-02-2016 17:16
Histoire de noyer le poisson.
Un peu de Stéphane de Groodt.
VICTOR HUGO.
Vous ne le savez sûrement pas, et si vous le saviez vous auriez pu me prévenir, mais la semaine dernière nous avons omis, ou zomis si vous préférez les liaisons dangereuses, ou Romy si vous préférez Delon discours à de courtes intros, d'évoquer la dis-parution de Victor Hugo qui aurait eu, s'il ne s'était tu un 22 mai, 129 ans et des poussières d'ailleurs puisqu'il fut un grand inspirateur.
Du coup, je m'disais, ou je m'Dyson puisque je n'avais pas l'intention de vider mon sac, que cela faisait un bon moment que j'aspirais à rendre hommage à cet homme de lettres, car aujourd'hui encore il y a de l'Hugo dans l'air… Tablant donc sur un heureux Goncourt de circonstances pour rencontrer Lemaître et le Revoir là-Haut, je décidai de me rendre dans sa maison d'édition, ou des dictions si on a du mal à le prononcer,où, paraît-il, Hugo bosse très élégamment dans un posthume trois pièces, Quasimodo sur mesure.
Flanqué de mon fidèle Cyril, qui est toujours Eldin naturel déconcertant lorsqu'il s'agit d'évoquer la belle Esmereldin, nous arrivâmes au Seuil de son éditeur, et non l'inverse et sonnâmes les bras Balland avec aPlomb. Oui, c'est comme ça qu'ils Laffont marcher la sonnette, même Jean-Claude L'atteste. C'est alors qu'à travers la porte je découvre stupéfait que Georges Sand-épiait, je l'ai reconnue à l'auteur…Je l'invite donc à venir nous ouvrir, puisqu'elle voit elle, qu'on sonne, qu'on sonne, qu'elle voyelle, qu'on sonne… 6 lettres, pas mieux.
Une fois à l'intérieur, passé ma surprise qu'elle a un soutien-George, elle nous accompagne Chopin choppant puis, pour éviter que nous nous perdions, nous laisse aux bons soins d'Adèle, la fille de Victor, qui nous donne son avis sur la manière la plus opportune de rencontré le monstre sucré comme elle dit. On la devine très fière de la barbe à papa. Nous écoutons donc l'avis d'Adèle-qu'est-chiche en conseils d'habitude mais qui pour l'occasion fait tout pour nous introduire dans l'arène Victorienne afin d'y faire Causette. Elle nous demande alors de patienter car son père était parti avec Alfred de Vigny vider vessie. Au moment de nous saluer, elle me réclame discrètement un petit billet pour sa peine. J'étais surpris qu'elle me demande du fric-Adèle mais bon…On a chacun nos saucisses pour boucler la faim de mois…
Alors que nous étions à attendre le retour d'Hugo… Oui bon, pas la peine d'en faire un Kafka nerveux non plus, hein, on n'était pas trop procès, là Victor-là-nous accueille tout guillemet, c'est comme guilleret mais en plus littéraire, et nous propose de visiter son bureau de travail où il a bâti Notre Dame de Paris, écrit L'homme qui rit à moitié dans son lit et créé pendant ses heures sup'-Hernani. Face à cet homme désarmant, je me retrouve Mallarmé…mais j'enchaîne malgré tout en lui demandant pourquoi il n'a pas plutôt vécu une vie de poèmes. Il me répond tout simplement qu'il ne voulait pas tomber de Charybde en Syllabe et, plutôt que ressasser le passé, me suggère de retrouver Lamartine à la page qui se baigne dans une mer d'encre. OK, lui dis-je, vamos à la Pléiade. Mais Cyril préférait plutôt s'en retourner camper dans la cour, des fois qu'on y ferait des miracles…
Á peine arrivés sur la plage blanche, bordée de Montaigne de sable, nous retrouvons quelques-un de ses amis écrivains. Il y a là Chateaubriand qui steak haché, à poêle, derrière la dune. Plus loin nous voyons Émile, mais Zola ne nous regarde pas. J'accuse le coup mais ne me formalise pas d'avantage car je vais aussitôt m'enquérir du bonjour d'Alfred qui à l'époque m'a Mussait beaucoup. On se salut. Á ses cotés je reconnais Marcel : Qué tal?! Mais je laisse-Pagnol tranquille car il était occupé à manger une glace à la Fanny. Je me dirige ensuite vers Edmond, qui Rostand place sans bouger. Je crois qu'il m'avait dans le nez, de même qu'Honoré qui pouvait Balzaquer.
Comme il commençait à faire un peu froid, je demande à Hugo-Cha-Veste, mais il ne m'offre qu'une quatrième de couverture…Oui, Hugo f'rait n'importe quoi pour le show. Dans la foulée il me fait comprendre qu'il est temps que je referme ce chapitre, et pour cause, lui qui guerre-ne-sait cacher ses sentiments m'avoue qu'il doit se coucher tôt car demain, dès l'aube, à l'heure où blanchira la campagne, il partira. Je décide donc d'en rester là l'Hugo et les douleurs, ça ne se discute pas.
21-02-2016 23:52 - modifié 21-02-2016 23:54
Pas de maison de retraite pour moi !!!
Il y a quelques années, mon mari et moi avons fait une croisière dans l'ouest de la Méditerranée à bord du bateau "Princess".
Durant le souper, nous avons vu une dame âgée, assise seule dans la grande salle à manger.
J'ai remarqué que les employés, officiers, serveurs… semblaient bien connaître cette dame.
J'ai donc demandé à notre serveur qui était cette dame, m'attendant à apprendre qu'elle était la propriétaire de la compagnie, mais il m'a répondu que tout ce qu'il savait, c’était qu'elle était déjà à bord durant les quatre dernières croisières.
Un soir, quand nous avons quitté la salle à manger, nous nous sommes arrêtés à sa table pour lui dire bonsoir. Nous avons causé et j'ai dit : « Il paraît que vous avez participé aux quatre dernières croisières à bord de ce bateau.
- Oui, c'est vrai ! »
J'ai dit : « Je ne comprend pas.
- C'est bien moins cher qu'une maison de retraite, me répondit-elle ! »…
C’est décidé, plus tard, je n‘irai pas en maison pour personnes âgées. Quand je serai vieille et faible, j’irai sur un bateau de croisière comme le Princess Cruise.
Le coût moyen d'une maison pour personnes âgées est de 80 € par jour.
J'ai vérifié le coût des réservations chez Princess et, avec un placement à long terme et la réduction pour senior, ça revient à 54 € par jour. Ceci me laissera 26 € chaque jour que j’utiliserai pour :
1/ Les pourboires (qui ne s’élèveront pas à plus que 10 € par jour).
2/ Je pourrai prendre jusqu'à 10 repas par jour si je veux dîner au restaurant, ou utiliser le service d'étage - ce qui veut dire que je pourrai avoir le déjeuner au lit tous les jours.
3/ Le bateau de croisière Princess a trois piscines, une salle de musculation, lave-linge et sèche-linge gratuits et des spectacles tous les soirs.
4/ Ils ont les dentifrices, savons et shampoings… gratuits.
5/ Ils vont même vous traiter comme un client et pas comme un numéro. Un extra de 5 € en pourboires mettra tout l'équipage à vos pieds.
6/ Je vais rencontrer de nouvelles personnes tous les 7 ou 14 jours.
7/ Télé en panne ? Une ampoule à changer ? Besoin de remplacer le matelas ? Pas de problème ! Ils vont tout réparer et présenteront même des excuses pour le dérangement...
8/ Draps et serviettes propres tous les jours sans que vous ayez à les demander !
9/ Si vous tombez et vous cassez le col du fémur, dans une maison de retraite vous serez sur l'assurance-maladie. Si le même accident vous arrive sur le Princess, ils vous donneront une plus belle cabine pour le restant de votre vie.
Et maintenant le meilleur !
Voulez-vous voir l'Amérique du Sud, le canal de Panama, Tahiti, l'Australie, la Nouvelle Zélande, l'Asie… où n'importe quelle autre destination ?
Princess aura toujours un bateau prêt pour y aller, donc ne me cherchez pas dans une maison de retraite, appelez-moi sur le Princess !
PS : n'oubliez pas, quand vous mourrez, ils vous lanceront par-dessus la balustrade, et sans frais !
le 22-02-2016 16:39
Au supermarché.
Á la caisse d'un supermarché, une vieille dame choisit un sac en plastique pour ranger ses achats.
La caissière lui reproche de ne pas se mettre à l'écologie et lui dit :
- Votre génération ne comprend tout simplement pas le mouvement écologique. Seuls les jeunes vont payer pour la vieille génération qui a gaspillé toutes les ressources!
La vieille femme s'excuse auprès de la caissière et explique :
- Je suis désolée, il n'y avait pas de mouvement écologiste de mon temps.
Alors qu'elle quitte la caisse, la mine déconfite, la caissière ajoute :
- Ce sont des gens comme vous qui ont ruiné toutes les ressources à nos dépens. C'est vrai, vous ne considériez absolument pas la protection de l'environnement dans votre temps!
Alors, un peu énervée, la vieille dame fait observer qu'à l'époque on retournait les bouteilles de verre consignées au magasin.
Le magasin les renvoyait à l'usine pour être lavées, stérilisées et remplies à nouveau : Les bouteilles étaient recyclées.
Mais on ne connaissait pas le mouvement écologique.
Elle ajoute :
- De mon temps, on montait l'escalier à pied : on n'avait pas d'escaliers roulants et peu d'ascenseurs.
- On ne prenait pas sa voiture à chaque fois qu'il fallait se déplacer de deux rues : On marchait jusqu'à l'épicerie du coin.
Mais, c'est vrai, on ne connaissait pas le mouvement écologiste.
- On ne connaissait pas les couches jetables : On lavait les couches des bébés
- On faisait sécher les vêtements dehors sur une corde.
- On avait un réveil qu'on remontait le soir.
- Dans la cuisine, on s'activait pour préparer les repas.
- On ne disposait pas de tous ces gadgets électriques spécialisés pour tout préparer sans efforts et qui bouffent des watts autant qu'EDF en produit.
- Quand on emballait des éléments fragiles à envoyer par la poste, on utilisait comme rembourrage du papier journal ou de la ouate, dans des boîtes ayant déjà servi, pas des bulles en mousse de polystyrène ou en plastique.
- On n'avait pas de tondeuses à essence autopropulsées ou autoportées : On utilisait l'huile de coude pour tondre le gazon.
- On travaillait physiquement; on n'avait pas besoin d'aller dans un club de gym pour courir sur des tapis roulants qui fonctionnent à l'électricité.
Mais, c'est vrai, on ne connaissait pas le mouvement écologiste.
- On buvait de l'eau à la fontaine quand on avait soif.
- On n'utilisait pas de tasses ou de bouteilles en plastique à jeter.
- On remplissait les stylos dans une bouteille d'encre au lieu d'acheter un nouveau stylo.
- On remplaçait les lames de rasoir au lieu de jeter le rasoir entier après quelques utilisations.
Mais, c'est vrai, on ne connaissait pas le mouvement écologiste.
Les gens prenaient le bus, le métro, le train et les enfants se rendaient à l'école à vélo ou à pied au lieu d'utiliser la voiture familiale et maman comme un service de taxi 24 H sur 24.
Les enfants gardaient le même cartable durant plusieurs années, les cahiers continuaient d'une année sur l'autre, les crayons de couleurs, gommes, taille- crayons et autres accessoires duraient tant qu'ils pouvaient, pas un cartable tous les ans et des cahiers jetés fin juin, de nouveaux crayons et gommes avec un nouveau slogan à chaque rue.
Mais, c'est vrai, on ne connaissait pas le mouvement écologique!
On n'avait qu'une prise de courant par pièce, et pas de bande multiprises pour alimenter toute la panoplie des accessoires électriques indispensables aux jeunes d'aujourd'hui.
ALORS VIENS PAS ME FAIRE CH*IER AVEC TON MOUVEMENT ÉCOLOGISTE!
Tout ce qu'on regrette, c'est de ne pas avoir eu assez tôt la pilule, pour éviter d'engendrer la génération des jeunes c0ns comme vous, qui s'imagine avoir tout inventé, à commencer par le travail, qui ne savent pas écrire 10 lignes sans faire 20 fautes d'orthographe, qui n'ont jamais ouvert un bouquin autre que des bandes dessinées, qui ne savent pas qui a écrit le Boléro de Ravel (certains pensent même que c'est un grand couturier), qui ne savent pas mieux où passe le Danube quand on leur propose Vienne ou Athènes, etc.
Mais qui croient tout de même pouvoir donner des leçons aux autres, du haut de leur grande ignorance!
MER*DE Á LA FIN!