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Vouliez-vous dire : 

Le fil des pavés tous azimuts.

Tout d'abord, la formule de politesse of course.

 

.

 

Ce fil afin de ne pas envahir les autres avec les pavés dont je suis coutumier. Si l'envie vous en prend, vous pouvez également en poster, ils seront les bienvenus.

 

Vous pouvez, bien entendu, chouiner si vous n'êtes pas d'accord avec les écrits. Toute contestation sera prise en considération. Homme clignant de l'œil

 

Á chaque pavé, j'indiquerai l'auteur(e) des écrits, ce qui vous permettra éventuellement de lui envoyer des lettres de menaces, d'insultes, voire des colis piégés.

 

En tout état de cause, si vous voulez participer, la porte est :

 

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513 RÉPONSES 513

Re : Le fil des pavés tous azimuts.


@pile_ou_face a écrit :

Je comprends ton déséquilibre de l'autre jour sur les pavés, tu vas mieux au fait ?


Il va peut-être me falloir un peu de rééducation pour bouger le pied un peu mieux. Pour l'instant j'essaie de la faire moi-même et y'a du progrès.

 

Message 441 sur 514
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Re : Le fil des pavés tous azimuts.

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LK, pour ta collec' ...

 

Message 442 sur 514
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Re : Le fil des pavés tous azimuts.

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Message 443 sur 514
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Re : Le fil des pavés tous azimuts.

Les gros cailloux.

 

Un jour, un vieux professeur de l'Ecole Nationale d'Administration Publique (ENAP) fut engagé pour donner une formation sur la planification efficace du temps à un groupe d'une quinzaine de dirigeants de grosses compagnies.

Ce cours constituait l'un des cinq ateliers de leur journée de formation. Le vieux prof n'avait donc qu'une heure pour «faire passer sa matière ».

Debout, devant ce groupe d'élite, le vieux prof les regarda un par un, lentement, puis leur dit : « Nous allons réaliser une expérience ».

De dessous la table qui le séparait de ses élèves, le vieux prof sortit un immense pot qu'il posa en face de lui.

Ensuite, il sortit environ une douzaine de cailloux à peu près gros comme des balles de tennis et les plaça délicatement, un par un, dans le grand pot.

Lorsque le pot fut rempli jusqu'au bord et qu'il fut impossible d'y ajouter un caillou de plus, il leva lentement les yeux vers ses élèves et leur demanda : « Est-ce que ce pot est plein ? »

Tous répondirent : « Oui »

Il attendit quelques secondes et ajouta : « Vraiment ? »

Alors, il se pencha de nouveau et sortit de sous la table un récipient rempli de gravier.

Avec minutie, il versa ce gravier sur les gros cailloux puis secoua légèrement le pot.

Les morceaux de gravier s'infiltrèrent entre les cailloux, jusqu'au fond du pot.

Le vieux prof leva à nouveau les yeux vers son auditoire et redemanda : « Est-ce que ce pot est plein ? »

Cette fois, ses brillants élèves commençaient à comprendre son manège. L'un d'eux répondit : « Probablement pas ! »

« Bien ! » répondit le vieux prof.

Il se pencha de nouveau et cette fois sortit de sous la table un seau de sable.

Avec attention, il versa le sable dans le pot.

Le sable alla remplir les espaces entre les gros cailloux et le gravier.

Encore une fois, il demanda : « Est-ce que ce pot est plein ? »

Cette fois, sans hésiter et en chœur, tous les élèves répondirent: « Non ! »

« Bien ! » répondit le vieux prof.

Et comme s'y attendaient ses élèves, il prit le pichet d'eau qui était sur la table et remplit le pot jusqu'à ras bord.

Le vieux prof leva alors les yeux vers son groupe et demanda : « Quelle grande vérité nous démontre cette expérience ? »

Pas fou, l’élève le plus audacieux, songeant au sujet de ce cours, répondit : « Cela démontre que même lorsque l'on croit que notre agenda est complètement rempli, si on le veut vraiment, on peut y ajouter plus de rendez-vous, plus de choses à faire ».

« Non » répondit le vieux prof.

« Ce n'est pas cela. La grande vérité que nous démontre cette expérience est la suivante : si on ne met pas les gros cailloux en premier dans le pot, on ne pourra jamais par la suite les faire entrer tous ».

Il y eut un profond silence, chacun prenant conscience de l'évidence de ces propos.

Le vieux prof leur dit alors : « Quels sont les gros cailloux dans votre vie ? Votre santé ? Votre famille ? Vos amis ? Réaliser vos rêves ? Faire ce que vous aimez ? Apprendre ? Défendre une cause ? Vous relaxer ? Prendre le temps...? Ou toute autre chose ?

Ce qu'il faut retenir, c'est l'importance de mettre ses gros cailloux en premier dans sa vie, sinon on risque de ne pas réussir sa vie.

Si on donne priorité aux peccadilles (le gravier, le sable et l’eau), on remplira sa vie de peccadilles et on n'aura plus suffisamment de temps précieux à consacrer aux éléments importants de sa vie.

Alors n'oubliez pas de vous poser à vous-même la question : « Quels sont les GROS CAILLOUX dans ma vie ? ». Ensuite, mettez-les en premier dans votre pot ».

D'un geste amical de la main, le vieux professeur salua son auditoire et lentement quitta la salle.

 

C'est une de mes premières vendeuses eBay qui m'a envoyé ce texte avec le manteau acheté, en 2007.

Depuis, je prends toujours le temps de penser à mes gros cailloux et dès que je sais que quelqu'un déprime dans mon entourage, je lui envoie ce texte, véritable cette philosophie de vie.

 

 

Message 444 sur 514
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Re : Le fil des pavés tous azimuts.


@poudzoul a écrit :

Depuis, je prends toujours le temps de penser à mes gros cailloux et dès que je sais que quelqu'un déprime dans mon entourage, je lui envoie ce texte, véritable cette philosophie de vie. 


...je lui envoie ce texte, véritable cette philosophie de vie. 
Argh !!! Smiley fou C'est rageant, je relis 3 fois avant d'envoyer et je me vautre sur la ligne d'arrivée ! Smiley frustré
Message 445 sur 514
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Re : Le fil des pavés tous azimuts.

@poudzoul 

 

bonjour ,

 

BAH ! ! 

ont faient tous des fautes , 

je suis certainement celui qui en fait le plus , Smiley frustré

j ai passer plus de 30 ans dans le B.T.P  donc sans utiliser 

l écriture , mais les MATHS tous les jours , 

 

Message 446 sur 514
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Re : Le fil des pavés tous azimuts.

Coucou @lucifer241dg, Smiley heureux

peu importe l'orthographe, l'important, c'est de dire des choses sensées. Smiley tirant la langue

Et tes petits oiseaux qui parlent pour toi disent des choses hilarantes (mais tellement vraies). Smiley très heureux

De toutes façons, avec la future réforme, "sa nora biunto plus d'importense" !!! Smiley clignant de l'œil

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Message 447 sur 514
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Re : Le fil des pavés tous azimuts.

@poudzoul 

 

les birds c est les fables de La Fontaine moderne , 

un forum ou le modo est juste la pour corriger 

l orthographe , 

ce forum marche tellement bien qu il est éditée en librairie , 

ebay a louper un bon business , 

tout comme avec le forum des collectionneurs , 

qui a une époque était une référence sur internet , 

Message 448 sur 514
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Re : Le fil des pavés tous azimuts.


@lucifer241dg a écrit :

@poudzoul 

 

bonjour ,

 

BAH ! ! 

ont faient tous des fautes , 

je suis certainement celui qui en fait le plus , Smiley frustré

j ai passer plus de 30 ans dans le B.T.P  donc sans utiliser 

l écriture , mais les MATHS tous les jours , 

 


J'avoue que les fautes d'orthographe de certains me font hérisser les poils de la tête..(tout le monde fait des fôtes... je sais ! moi aussi ! )...MAIS...

 

....par contre, toi, j'ai remarqué que tu étais érudit sur plein de choses que je ne connais pas (je lis le forum collec sans y poster  Femme heureuse.....) et  ton savoir  en matière d'art et d'objets m'épate :womanhappy: (.et du coup les fôtes on passe dessus)

Message 449 sur 514
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Re : Le fil des pavés tous azimuts.

Coucou Blue, Smiley clignant de l'œil

avec ton avatar, tu ne peux qu'apprécier les Birds de Lucifer !!! Smiley très heureux

Message 450 sur 514
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Re : Le fil des pavés tous azimuts.

@**-blue-** 

 

je n'ai pas de réel mérite , 

mon père était menuisier , ébéniste donc tout gamin je passait mon temps a l atelier au milieu de beaux meubles , beaux objets ,

 

apprendre est toujours un plaisir , 

 

 

en 2008  j ai ouvert un dépôt vente d objets d art ,  

ça ma permis un carnet client blinder , 

de connaître beaucoup de commissaires priseur , 

 

avec la crise le malheur des uns a fait le bonheur des autres , 

Message 451 sur 514
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Re : Le fil des pavés tous azimuts.

Allez, un petit pavé puisque c'est le but de ce fil.

 

LA NOUVELLE CLIENTE EN PSYCHANALYSE.

 

Petite précision avant de commencer ce chapitre : la consultation chez un psychiatre est prise en charge par la sécu, pas chez un psychanalyste.

 

On pourrait croire qu'il faut être sourd, aveugle ou mal comprenant pour n'avoir pas encore compris que la psychanalyse était une farce destinée à berner le bourgeois et que toute son histoire était construite sur des mensonges volontaires. Aujourd'hui, en colloque, lorsqu'un psy ose reprendre la vieille antienne du complexe d'Œdipe pour expliquer un comportement ou un trouble, chacun se cache pour rire, un peu comme si on se moquait d'un ancien de la guerre d'Algérie française qui nous parlait des bienfaits de la colonisation. Pourtant il existe encore quelques c0nnes patentées qui vont chez leur psychanalyste causer de leur petit nombril.

La première c0nnerie nécessaire est de se croire géniale, centrale, importante, complexe et passionnante. Avoir un égo suffisamment démesuré pour imaginer qu'il peut avoir un quelconque intérêt pour un autre que soi-même.

La seconde c0nnerie est de penser que l'on n'a pas atteint ce que l'on méritait. Une autre vie était possible, gâchée par papa, maman, le divorce ou le petit bureau en bois que l'on n'a pas eu pour ses six ans.

La troisième c0nnerie est d'être absolument persuadé que l'on a vécu un traumatisme. Tout est bon pourvu qu'on puisse le rapprocher de la brochette de stupidités énoncées par le Maître : on a vu ses parents f0rniquer, on a désiré son père, on a vu sa mère à poil, etc.

La quatrième c0nnerie est la certitude qu'on est en souffrance, que les règles sont anormalement douloureuses, que l'on est trop timide, trop frigide, trop peureuse, trop allergique, agoraphobe.

La cinquième c0nnerie consiste à penser que le mec assis devant moi, parce qu'il a connu Lacan, a une quelconque compétence à m'écouter et va me permettre de me découvrir moi-même en m'ouvrant les portes de l'inconscient.

La sixième c0nnerie est de lâcher 300 euros tous les lundis pour me confier à un lascar qui pense à ses vacances aux Seychelles et à sa maîtresse brésilienne.

 

La psychanalyse est un luxe inouï réservé à quelques bêtasses prétentieuses et superficielles qui se croient intelligentes. Il y a dix ou vingt ans, on pouvait leur trouver des excuses puisque l'on n'avait pas encore démontré l'absurdité du concept et l'inefficacité de la méthode; mais aujourd'hui où nul ne l'ignore, seule une profonde c0nnerie incurable peut expliquer que l'on aille dépenser son pognon chez ces charlatans qui, heureusement, se font rares. En règle générale, ces mêmes gourdasses friquées vont à la salle de sport, à la piscine, à l'hôtel avec leurs amants et au concert de Johnny Hallyday ou de Jacques Dutronc, non pas parce qu'elles aiment bien, mais parce que ce serait mal vu de rater ça. Plusieurs raisons d'en finir avec cette vie de déprime, faut bien le reconnaître.

Message 452 sur 514
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Re : Le fil des pavés tous azimuts.

@lekandid 

Comme quoi plus le pigeon est riche 

plus il est intéressant a plumer , 

ça me rappel un client fort connue avec qui j avais sympathisé , 

un jour il ma fait la réflexion suivante : 

Mr si vous vous frottez a un chien qui a des puces vous en attraperez , travaillez pour des gens qui ont de l argent et vous en prendrez , 

 

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Re : Le fil des pavés tous azimuts.

cher Luciferino

j'adhère tout à fait aux remarques de Blue un peu plus haut......   concernant ton savoir-faire et ton orthographe:

 

cependant il m'arrive de me demander si parfois tu ne fais pas EXPRES d'écrire des énormités,  pour mieux camoufler ta culture....  Tu en serais bien capable.....

 

je m'en vais, je m'en vais........   CALDO EMOTICO 2(1).jpg

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Re : Le fil des pavés tous azimuts.

est ce que les fautes ont de l'importance?Pour les conformistes, oui!je préfère un sourire expressif et sincère,partant des rides des yeux, qu'un sourire de convenance!est ce que la forme est plus importante que le fond!?e préfère la prose de Celine++ que celles de tous les académiciens réunis; mais cela est bien personnel!Il me semble que les accents en  voie de disparition, ont été "inventé" pour pallier les disparition des mots comportant des s !donc tout doit évoluer par la "force des choses"et je suis plus indigné de la disparition de certaines espèces animales ou végétales, que celle d'un accent qui semblera superflu dans une décade.

,

Message 455 sur 514
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Re : Le fil des pavés tous azimuts.

@rauschomm 

 

je passe sur le forum suite a une vente ou un achat , 

pour moi c est un lieu de détente pour plaisanter , 

je passe rarement sur certains fils ( j ai l humour trop acide ) 

chaqu un d entre nous a ça façon de penser , 

elle est conditionnée par ce que l ont vit ou ont a vécu ,

j essai de respecter tous  et ainsi de ne fâcher avec personne , 

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Re : Le fil des pavés tous azimuts.

Dans le premier tome de "La femme parfaite, etc.", des règles étaient à respecter. Dans le deuxième, quelques autres ont fait leur apparition. Les voici :

 

  • On évitera de faire un doigt d'honneur quand on porte des moufles.
  • On évitera de dire : "La chance! 3 kilos avant l'été!" quand une collègue nous annonce qu'elle a une gastro.
  • On attendra un an et un jour avant de dire ce qu'on pensait de l'ex de notre amie.
  • On arrêtera de dire "Ça vous dit qu'on monte un bar tous ensemble?"
  • En vacances, on sortira en priorité avec des étrangers. Comme ça, avec notre niveau d'anglais, s'ils sont complètement **bleep**, on ne s'en rendra pas compte.
  • On arrêtera de penser que notre balance est cassée. (Et on évitera de se précipiter pour en acheter une nouvelle).
  • On verra le soutien-gorge à moitié plein plutôt qu'à moitié vide.
  • On arrêtera de voir une "mi-molle" là où on pourrait voir une "mi-dure"
  • On arrêtera de penser constamment qu'on est entourées de "**bleep** narcissiques".
  • On évitera de dire que notre chat ressemble à une célébrité. (Sans vouloir balancer, comme notre potesse Nora pense sincèrement que son chat ressemble à Rihanna).
  • On arrêtera de dire qu'on est célibataire. On est tendance parisienne, nuance.
  • Au bureau, on arrêtera de monter à un autre étage pour faire la grosse commission. Personne n'est dupe.
  • On ne dira pas qu'on a mangé juste une salade verte si on l'a accompagnée de deux corbeilles de pain.
  • On arrêtera de remettre notre culotte en place en marchant.
  • On n'utilisera plus le terme "simuler" mais plutôt "encourager".

 

D'autres règles à suivre au prochain épisode.

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Re : Le fil des pavés tous azimuts.

Bonjour,

 

LK (et les autres), voici ma contribution au fil, un gros pavé (qui intéressera les amateurs de rugby et de coutumes locales), suite à un reportage que je viens de voir au JT de 13H sur France 2. Pour voir le reportage en question, allez sur le site France 2 pluzz (s'ils proposent les JT en replay).

 

 

Si vous n'avez pas le temps de regarder la vidéo ci-dessus, je vous en mets une autre bien moins longue

 

 

et j'ajoute une photo et de la lecture, bref ZE BIG PAVé !

 

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Bataille royale à l'anglaise au Royal Shrovetide football


Ashbourne (Royaume-Uni) - Tu ne tueras point, tu ne dissimuleras pas le ballon, et interdiction de pénétrer dans le cimetière : hormis ces 3 règles, tout était permis mardi lors du traditionnel match de foot-rugby le plus dingue de l'année en Angleterre.

Chaque année depuis le 12e siècle au moins, le Mardi gras et le mercredi des Cendres, Ashbourne, pittoresque bourgade du Derbyshire, au centre de l'Angleterre, se sépare en deux: d'un côté, les gars du haut (Up'ards), nés au nord de la rivière Henmore. De l'autre, les gars du bas (Down'ards), natifs du sud.

Les deux équipes, composées chacune de plusieurs milliers de villageois, s'écharpent pendant quelques heures lors du Royal Shrovetide football, un combat furieux et spectaculaire autour d'un ballon.

Le but du jeu est simple: arriver à taper le ballon en cuir et bourré de liège contre la meule du camp adverse. Sauf que les deux pierres sont distantes de 5 km et qu'elles se situent sur les berges de la rivière, dans laquelle se finit inévitablement la joute.

C'est un mélange de football et de rugby avant l'arrivée des règles. Les uniques recommandations n'ont pas bougé depuis des siècles: en gros, il ne faut pas tuer, ne pas dissimuler le ballon et ne pas pénétrer dans le cimetière.

Pour le reste, tout est permis lors d'une partie à ciel ouvert qui se joue dans les rues, les champs, les maisons et jusqu'à l'intérieur des pubs, à la poursuite du ballon.

L'affaire est assez rude. Tous les ans, on doit réparer des chevilles cassées et des côtes fracturées. Mais tout se déroule dans le plus parfait esprit de fair-play, assurent les participants, main sur le coeur.

Lorsqu'on tombe, on vous aide généralement à vous relever, explique Roy Murfin, 54 ans, rompu aux joutes depuis de longues années.

L'affaire est sérieuse aussi. Certains s'entraînent depuis Noël pour être prêts. Car l'auteur du but qui signale la fin du match est porté en triomphe jusqu'au pub Green Man.

Le jeu, qui rappelle la Soule en France, a gagné le label royal après la visite en 1928 du futur roi Edouard VIII. Le prince Charles, adepte fervent des traditions rurales, a fait une apparition à Ashbourne en 2003.

Généralement le match commence à 14H00 après que la foule a entonné le Auld Land Syne (Ce n'est qu'un au revoir) et l'hymne national God Save The Queen. Si aucun but n'est marqué, la partie prend fin à 22h00.

Mardi, la délivrance est venue après trois heures de mêlée et ce sont les Up'ards qui ont raflé la mise. Revanche mercredi.


(©AFP / 09 février 2016 20h33)

 
 
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Re : Le fil des pavés tous azimuts.

     L'EMPLOYÉ DES MÉTIERS DE SERVICE.

 

Pour lutter contre le chômage des pauvres et donner le sentiment que tout le monde a le droit de travailler, l'État, désireux de garder une France à 2 ou 3 vitesses, a créé une ribambelle de petits boulots réservés à la classe sociale la plus défavorisée. Ces métiers ont des points communs : très difficiles, fatigants, très mal rémunérés, personne ne veut s'y coller. Ils ne sont pas épanouissants pour la personne, font l'objet de toutes les exploitations possibles, permettent de faire baisser le chiffre du chômage et remplacent un service qui devrait être assuré par l'État. Ce sont les métiers de service à la personne. Prenez un chômeur non qualifié, une vieille bien crade, dépendante et insupportable, qui épuise même sa famille, inventez un mode de paiement parallèle, le chèque emploi-service, qui donne le sentiment que langer une vieille, c'est comme passer le balai : un service. Bien sûr, ces malheureux font ces sous-métiers parce qu'ils n'ont pas d'autre choix. Ceux-là dépassent même les limites du supportable. Ils lavent de vieilles **modéré par moi-même** molasses, torchent des **comme précédemment** pourris et rincent des **hum hum** à gerber pour dix euros de l'heure. Ils accompagnent les vieux, les mourants, les malades, les infirmes dans l'odeur de pi*pi pour le prix d'un paquet de clopes. Ah, bien sûr, ces nouveaux métiers arrangent tout le monde et chacun s'en satisfait largement.

 

La misère augmentant, les candidats à ces nouveaux boulots se multiplient, et les exigences aussi. Ces nouveaux travailleurs sont tellement naïfs qu'ils imaginent que ces expériences professionnelles vont leurs ouvrir des portes vers des formations qualifiées, mais les chiffres sont têtus, la pression est si forte que très peu de ces travailleurs exploités ne se forment et beaucoup démissionnent sans indemnités de ces boulots de sous-assistanat social et sanitaire pour le plus grand bonheur des associations et des organismes payeurs.

 

En fait, il est probable que ce type de travail soit un des plus difficiles et qualifiés qui existent. Il faut non seulement assurer sur le plan technique, mais aussi soutenir la personne, discuter, aider et, bien souvent, remplacer la famille absente et les enfants partis rapidos en province pour ne plus voir leur vieille mère se faire dessus. Ces nouveaux exploités font, pour une somme dérisoire, ce que plus aucune infirmière ne veut faire. Ils sont la bouée de sauvetage du déficit de la sécu, mais, en plus, ils engraissent des associations ou des sociétés qui prennent un pourcentage sur ce que gagnent ces pauvres bougres.Comme dans tous les boulots de mer*de mal payés, on est sans cesse sous pression et personne ne vous respecte. Il faut être plus que désespéré pour accepter de se faire ainsi maltraiter par tout le monde et continuer à crever de faim.

 

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Re : Le fil des pavés tous azimuts.

L'EMPLOYÉ DES MÉTIERS DE SERVICE.

 

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