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lekandid · ‎07-02-2016

Tout d'abord, la formule de politesse of course.

Ce fil afin de ne pas envahir les autres avec les pavés dont je suis coutumier. Si l'envie vous en prend, vous pouvez également en poster, ils seront les bienvenus.

Vous pouvez, bien entendu, chouiner si vous n'êtes pas d'accord avec les écrits. Toute contestation sera prise en considération.

Á chaque pavé, j'indiquerai l'auteur(e) des écrits, ce qui vous permettra éventuellement de lui envoyer des lettres de menaces, d'insultes, voire des colis piégés.

En tout état de cause, si vous voulez participer, la porte est :

serpentlaineux · ‎09-06-2016

... surtout s'ils sont tous ex aequo en maux...

*cadelac* · ‎09-06-2016

Ben oui !

serpentlaineux · ‎09-06-2016

Surtout pour nous...

lekandid · ‎09-06-2016

Pour la bonne compréhension du bouquin précité, donc pour profiter pleinement du voyage, il est recommandé de faire le point sur vous-même, c'est-à-dire où vous situez-vous au juste dans l'univers bucolique du coup de pu*te?

Pour ce faire, merci de répondre à ces quelques questions pour y voir bien clair.

Votre belle-mère vous invite à déjeuner dimanche :

Vous acceptez docilement en vous plaignant mollement auprès de votre conjoint(e) (comme tous les dimanches).
Vous déclinez poliment en prétextant un autre déjeuner. Par contre, AÏE!!! = (pas de problème, vous passerez bien pour le goûter alors?)
Vous faites livrer au plus vite au domicile de votre belle-mère des pâtes de fruits moisies (le sucre cristal camoufle aisément les traces suspectes) afin de fragiliser gentiment son état de santé ledit dimanche.

Votre père vous sollicite pour l'emmener faire le contrôle technique de sa voiture (matinée flinguée).

- Vous ne décrochez pas un mot pendant tout le trajet.

- Vous rappelez à votre père que vos multiples contraventions ont entraîné le retrait de votre permis.

- Vous dénoncez votre père aux services sociaux afin que lui soit retiré son permis de conduire, car, sénile, vous estimez qu'il est devenu un danger public sur la route. (Attention, faites en sorte auparavant que toutes les donations aient été faites en temps et en heure devant notaire. La nue-propriété peut avoir du bon).

Vous êtes tombé amoureux(euse) de la personne qui partage la vie de votre meilleur(e) ami(e). (Ça c'est du classique).

- Vous flirtez gentiment sans que ça n'aille au-delà.

- Vous avouez tout aux deux concernés(es) pour soulager votre conscience en espérant un règlement du contentieux en votre faveur.

- Vous oubliez sottement que votre meilleure(e) amie(e) est allergique à l'arachide un soir où vous avez cuisiné votre fameux steak-frites. (Dans le deuil, c'est fou ce que ça rapproche).

Thierry, votre n°1, est pressenti pour succéder à votre n°2 qui prend lui-même le poste du n°3 parti en retraite. Vous lorgnez depuis six ans sur le job de Thierry.

- Vous croyez en vos chances : il y a une procédure de recrutement en interne, tous les candidats seront auditionnés.

- Vous performez sur votre visibilité, vous phosphorez sur votre community management, vous faites le promoting de votre monitoring (vous sortez désormais à 21:30 sans avoir changé de bureau ni de salaire).

- Vous postez innocemment (et anonymement) sur facebook des clichés à peine flous que vous aviez judicieusement pris au cours d'une soirée Guinness et latex lors du séminaire à Dublin il y a six ans. (Cerise sur le gâteau, vous demanderez à votre chauffeur, privilège du n°3, de vous emmener voir Thierry en maison de repos tous les mardis midi).

Votre nièce ou filleule a été prise dans une école de la capitale pour ses études. Vous devenez, vous qui louez un deux-pièces de 29 m2 (même pas loi Carrez) en moyenne périphérie pour la modique somme de 979€ C.C., un point de chute idéal pour que la petite fasse ses études. D'ailleurs, toute la famille est derrière elle.

- Vous investissez dans un clic-clac, vous vouliez justement le faire depuis si longtemps et Ikéa n'est qu'à 1h45 de RER + navette. (Vous auriez juste dû lui préciser que le clic-clac était pour elle).

- Vous misez sur l'exiguïté de votre petit nid : il y a des résidences CROUS formidables et abordables.

- Vous vous alarmez sur la recrudescence des vi0ls dans le RER, quel pays, c'est affreux, vous avez la chair de poule rien que d'y penser. (À Périgueux, la petite n'a jamais eu de souci depuis qu'elle a pris un appartement en colocation pour faire cette école à laquelle elle n'avait au départ pas candidaté).

Vous avez un maximum de a :

Vous êtes un boulet. Un peu d'audace ne vous fera pas de mal, donc ressaisissez-vous, vous n'avez pas vocation à vous faire marcher dessus en disant merci.

Vous avez un maximum de b :

Vous êtes le Bayrou des coups de pu*te : quelques percées notables, mais rien de concluant. Arrêtez avec les scrupules, faites confiance à la fripouille qui est en vous et planifiez des exercices réguliers pour espérer voir votre nom dans le sommaire du tome 2.

Vous avez un maximum de c :

Félicitations, vous êtes une effroyable crapule et vous pouvez prétendre à une apparition dans le sous-titre du tome 2.

lekandid · ‎10-06-2016

CÉSAR ET BRUTUS.

Jamais l'expression "coup de poignard dans le dos" n'a parue mieux adaptée. Et pour cause, les personnages de ce corps à corps parricide l'ont inventée.

Nous sommes (grosso modo) en 50 avant J.C.; tout l'empire romain s'est résigné à la dictature de César. Tout l'empire? Non! Car un irréductible agitateur (Brutus, comme son nom l'indique) résiste encore et toujours à la domination de son… presque père adoptif! Et la vie n'est pas facile pour les comparses de ce fils à papa: Cassius, Trébonius, Décius et Mettelius.

Affinons le tableau : dans la guerre civile qui a opposé César et Pompée, Brutus a pris le parti de Pompée. Mais le cœur a ses raisons, César lui a pardonné, grand seigneur. Il éprouve pour ce jeune loup une affection particulière. Il faut dire que Brutus est le rejeton de la maîtresse de César, Servilia. On voit facilement le topo: Tu es le fils que je n'ai jamais eu/Toi le père que je n'ai jamais eu. On entend même le vent et les violons.

Bref, la confiance est revenue, César a inondé son petit loup d'honneurs et lui a fait gravir les marches du pouvoir avec une rapidité que les apprentis loups de Wall Street peuvent envier. La richesse est au rendez-vous, et même s'il a les moyens d'acheter Rome, Brutus confesse à qui l'entendre que ses idéaux républicains priment sur tout. P'pa est en effet un dictateur, c'est parfois difficile à assumer; on a vite fait de l'interpeller à coups de "À bas la dictature", "À mort les tyrans" et autres "Vive la république" incommodants. La lassitude gagne: l'impression que ta vie ne sera plus jamais simple t'étreint soudainement. Tu n'as plus le choix.

Brutus décide alors de mettre en place un coup d'état (avec l'aide des quatre minus précités, en tout cas tels qu'ils apparaissent chez Shakespeare) pour renverser son bienfaiteur qui, en plus d'être généreux, est sans rancune. Mais voilà, sa conscience le tiraille tellement que Brutus n'y va pas de main morte: aux ides de mars (faites semblant d'avoir compris à quelle date ça correspond), il assène à son César un coup de poignard dont on se dit (ça nous arrange) qu'il était forcément porté au dos. Chancelant, se retenant avec peine à la toge de son cher petit, César balance une réplique de choc, révisant en panique ses cours d'art oratoire: "Tu quoque mi fili?" (c'est pas un bon hashtag ça?). Deux mille ans à ne pas apprendre le latin à l'école, mais on sait quand même tous vaguement ce que ça veut dire.

Mais rien de bien glorieux pour le fiston parricide: il se suicidera deux ans après son crime, en 42 avant J.C., après avoir été vaincu à son tour par Antoine.

Tout ça pour ça.

Se faire ratatiner par son fils de substitution parce qu'il éprouve un sursaut de morale, et alors qu'on lui a non seulement pardonné sa trahison, mais aussi plus que mis le pied à l'étrier, c'est payer cher une crise de scrupules. Un coup de pu*te, cette fois, à papa. (#viedeme..e).

lekandid · ‎10-06-2016

- Théo Doric. Nous nous tutoyons ou nous nous vouvoyons?
- Tutoyons-nous; vous vouvoyez souvent?
- Je tutoie comme je vouvoie.
- Moi, je me tue à tutoyer, mais tout me voue à vouvoyer.
- Vous nous voyez nous vouvoyer?

- Nous voirons; je veux dire, nous verrons.
- Tout à fait, toutefois tout nous fait nous tutoyer; d'ailleurs, qui vous vouvoie?
- Mes parents, mais je ne les vois jamais.
- Ainsi, vos vieux vous vouvoient sans vous voir?
- Et toi, qui te tutoie?
- Mon oncle, mais seulement chez moi.
- Donc, ton tonton te tutoie sous ton toit.

- Oui, mais mon neveu ne veut nous vouvoyer.
- Et que faites-vous des dames?
- Tutoyons les veuves et vouvoyons les tantes.
- Mais ma tante est veuve; elle vouvoie son toutou et tutoie sa voiture.

- Vous n'aurez qu'à louvoyer, tantôt la tutoyer, tantôt la vouvoyer.
- Et les nouveaux venus, les vouvoierons-nous?
- Je veux voir les nouveaux venus nous vouvoyer.
- Les nouveaux non vouvoyant se verront renvoyés comme des voyous.
- Et les non-voyants?
- Les non-voyants vouvoieront!

- Même au nouvel an?
- J'aimerais vous y voir, sous leur nombre les non vouvoyants vont vous noyer.
- Au Nouvel An, votre dévoué n'envoie de vœux qu'aux vouvoyants non dévoyés.
- Vous vous fourvoyez!
- Je ne me fourvoie pas, Monsieur, mais je me fous de vous revoir!
- Alors, allez vous faire voir!

isabelle18700 · ‎11-06-2016

Hop j'ose me lancer sur ce fil :

La langue de Molière il parle vert!!

Comment pourrait-on écrire cette phrase:

« Dans une main, j'ai un VER de terre et dans l'autre, un VERRE d'eau. J'ouvre les deux mains et... les deux VER.... (?!) tombent. »

Comment faudrait-il écrire: « VER................... », à votre avis? > > > > Alors ? mais il y a mieux.... > > > > On appelle ceci des « Homographes » non homophones, car ces mots s'écrivent de la même façon mais se prononcent autrement suivant le sens.... > > Pauvres étrangers qui apprennent le français !

> > En français : deux mots composés des mêmes lettres se prononcent toujours de la même façon ! > > En êtes-vous bien sûr ? Et bien non.`

> > Voici quelques exemples d’homographes de prononciations différentes ! (Homographes non homophones) ....

Sortant de l’abbaye où les poules du couvent couvent, je vis ces vis. Nous portions nos portions, lorsque mes fils ont cassé les fils. Je suis content qu’ils vous content cette histoire. Mon premier fils est de l’Est, il est fier et l’on peut s’y fier, ils n’ont pas un caractère violent et ne violent pas leurs promesses, leurs femmes se parent de fleurs pour leur parent. Elles ne se négligent pas, je suis plus négligent. Elles excellent à composer un excellent repas avec des poissons qui affluent de l’affluent. Il convient qu’elles convient leurs amis, elles expédient une lettre pour les inviter, c’est un bon expédient. Il serait bien que nous éditions cette histoire pour en réaliser de belles éditions. > >

Voyons aussi aussi quelques exemples d’homographes de même prononciation (Homographes homophones) :

> > Cette dame qui dame le sol Je vais d'abord te dire qu'elle est d'abord agréable. À Calais, où je calais ma voiture, le mousse grattait la mousse de la coque. Le bruit dérangea une grue, elle alla se percher sur la grue. On ne badine pas avec une badine en mangeant des éclairs au chocolat à la lueur des éclairs. En découvrant le palais royal, il en eut le palais asséché, je ne pense pas qu'il faille relever la faille de mon raisonnement.

Voici l'exemple le plus extraordinaire de la langue française ! (mot de sens différent mais de prononciation identique)

> > le ver allait vers le verre vert et non vers la chaussure de vair gris argenté.

À propos, je n'ai pas réussi à trouver la solution de la première phrase ....

lucifer241dg · ‎11-06-2016

lekandid · ‎12-06-2016

BELLE ÉPOQUE OU LES HUMORISTES AVAIENT DE L'HUMOUR SANS VULGARITÉ!!!

RENCONTRES

- Astronaute recherche femme lunatique.
- Artificier cherche femme canon.
- Sourd rencontrerait sourde pour trouver terrain d'entente.
- Jeune homme désintéressé épouserait jeune fille laide même fortunée.
- Abeille épouserait frelon. Lune de miel assurée.

EMPLOI

- Metteur en scène cherche nain pour rôle dans court métrage.
- On recherche deux hommes de paille (1 grand, 1 petit) pour tirage au sort.
- Cannibale mélomane cherche travail dans opéra-bouffe.
- Offre bonne place de gardien de vaches. Paiement par traites.
- Inventeur produit amaigrissant cherche grossiste.

ACHAT - VENTE

- Cause fausse alerte, vend cercueil en ébène, jamais servi.
- Chien à vendre : mange n'importe quoi. Adore les enfants.
- A vendre robe de mariée portée une seule fois par erreur.


SERVICES

- Analphabète? Écrivez-nous dès aujourd'hui pour obtenir une brochure gratuite sur nos formations accélérées.

DIVERS

- Homme sans histoires recherche éditeur pour devenir écrivain.
- Souffrant d'insomnies, échangerait matelas de plumes contre sommeil de plomb
- Échangerait voiture de sport endommagée contre chaise roulante en bon état.
- Perdu partie haute d'un dentier. "Merfi de le reftituer à fon propriétaire auffitôt que poffible"

lekandid · ‎12-06-2016

ANGELA MERKEL.

Vous ne le savez sûrement pas (et si vous le savez, je me demande bien qui vous l'a dit), mais bientôt c'est la journée mondiale de la transition pourrie. Je suis donc parti à la rencontre d'Angela Merkel, je ne vois pas le rapport mais je vous avais prévenus, afin de la sonder sur la France et la vision du quinquennat. À ne pas confondre avec Quinquina, un arbuste de la famille des rubiacées, mais ça tout le monde s'en fout, revenons à L'os Angela.

C'est étonnant comme l'évocation d'un prénom peut changer en quelques années. Il y a 10 ans, Angela ça sentait bon les tropiques, la noix de coco, la peau cuivrée, et puis aujourd'hui… Bref, comme on disait sur Canal+ il n'y a pas si longtemps, l'occasion était trop belle pour reprendre contact avec Germaine, ma cousine, est-allemande, ex-championne olympique, devenues aujourd'hui démembreuse de porcs à mains nues, afin qu'elle me rafraîchisse un peu la mémoire quant aux us et coutumes d'outre-Rhin, qui, je le rappelle, n'est pas qu'une position du Kamasoutra.

Que de souvenirs émus revinrent à ma mémoire en voyant ma douce Batave descendre de son trente-huit tonnes pour venir m'accueillir à la gare. Elle n'avait pas changé d'un poil, au sens propre comme au figuré. Les retrouvailles expédiées, me voici donc à la porte du Vatican où on m'informe que le Pape c'était il y a trois semaines et que j'ai fait un mauvais copié/collé. Un détour par la corbeille plus tard, me voici donc à la porte du Bundestag où Angela m'accueille à bras ouverts dans un joli tailleur Dacia 4X4 poches.

Elle m'embrasse une bonne dizaine de fois en l'honneur de l'amitié franco-allemande. Je lui précise alors que je ne suis pas du tout français, mais belge, comme bientôt une majorité de Français d'ailleurs. Mais devinant à son regard que le concept de Belgique lui est un peu abstrait, je lui rappelle que Bruxelles est le siège de l'Europe. Elle percute et me répond que c'est bien pour ça qu'elle s'assied dessus.

Nous poursuivons alors dans la salle à manger où, à ma grande surprise, Nicolas Sarkozy est attablé en train de raconter des salades à un petit Batave et à sa grande sœur Batavia, expliquant la meilleure façon de mâcher, précisant que la romaine est la frisée de l'Europe, et que personnellement il y toujours eu un petit faible pour la salade de blé. Quant à Angela, elle nous explique qu'elle porte elle aussi un réel intérêt pour la diététique, et qu'elle s'apprête à faire voter une loi invitant les Allemands à consommer cinq fruits et légumes… par an.

Nous poursuivons sur la culture. Et la voilà qui, pour nous faire chanceler, déballe une liste de personnalités allemandes telles que Goethe, Kant ou une certaine Pina Bausch, qui, après le balai, s'est reconvertie dans les aspirateurs et les lave-vaisselle. En parlant de balai, j'en profite pour demander à Angela ce que Sarko fait là. Elle m'avoue avoir un peu de mal à s'en débarrasser et que surtout elle s'en veut de lui avoir apporter sa gaine en 2012. Je lui précise alors qu'il eût été plus opportun de lui apporter son soutien car là où il y la gaine, ben y'a pas de plaisir.

Après l'avoir remerciée pour sa collaboration, je prends congé de la Chancelière, qui a tout de même la délicate attention de me faire un doggie-bag de saindoux pour mon pic-nicht. On se dit au revoir rapidement, on s'étreint à grande vitesse.

Avant de partir, je lui avoue ne pas avoir compris grand-chose à ce qu'elle racontait dans son français approximatif. Elle s'en excuse et m'explique que c'est dû à son schleu sur la langue. Mais que ce sera bientôt réglé à force de pratiquer le françois.

(Stéphane de Groodt, voyages en absurdie).

lekandid · ‎17-06-2016

Quelques définitions.

AMI : se dit d'une personne de se*xe masculin, qui possède "un je ne sais quoi" qui empêche toute envie de finir dans un lit avec lui

AMIE : se dit d'une personne de se*xe féminin, qui possède "un je ne sais quoi" qui te fait venir une envie folle de finir dans un lit avec elle.

ARCHITECTE : se dit d'une personne qui n'est pas suffisamment macho pour être ingénieur, ni assez h0mo pour être styliste.

AUTORITÉ : celui qui arrive après la bataille et prend en charge les blessés.

DANSER : frustration verticale d'un désir horizontal.

BANQUIER : c'est un type qui te prête un parapluie quand le soleil brille, et te le réclame quand il commence à pleuvoir.

BOY SCOUT : un enfant habillé comme un c0uillon, commandé par un c0uillon habillé comme un enfant.

CONSULTANT : se dit de celui qui consulte ta montre, te dit l'heure, et te fait payer la prestation.

ÉCONOMISTE : expert qui saura demain pourquoi ce qu'il a prédit hier n'est pas arrivé aujourd'hui.

FACILE : se dit d'une femme qui a la moralité sex*uelle d'un homme.

PHYSIQUE QUANTIQUE : c'est un homme aveugle, dans une pièce sombre, qui cherche un chat noir. Qui n'y est pas.

HARDWARE : partie de l'ordinateur qui reçoit les coups quand se plante le logiciel.

FÂCHEUX : un homme en érecti0n qui se dirige vers un mur et dont la première chose qui l'atteint est le nez.

INFLATION : c'est devoir vivre en payant les prix de l'an prochain avec les revenus de l'an passé.

INTELLECTUEL : se dit d'un individu capable de penser pendant plus de deux heures à autre chose que le se*xe.

TRAVAIL D'ÉQUIPE : la possibilité de faire endosser les fautes aux autres.

LANGUE : organe sex*uel dont certains dégénérés se servent pour parler.

MAL DE TÊTE : contraceptif le plus utilisé par les femmes.

MONOGAME : polygame réprimé.

NANOSECONDE : temps qui s'écoule entre le moment où le feu passe au vert et le coup de klaxon de l'automobiliste de derrière.

NYMPH0MANE : terme utilisé par certains hommes pour désigner une femme qui a envie de faire l'amour plus souvent qu'eux.

PESSIMISTE : optimiste qui a de l'expérience.

PRÊTRE : personne que tout le monde appelle "Père", sauf ses enfants qui l'appellent "mon oncle".

PROGRAMMATEUR : c'est celui qui résout pour toi, de façon incompréhensible, un problème que tu ignorais.

PSYCHOLOGUE : c'est celui qui regarde les autres quand une jolie femme entre dans une pièce.

STATISTICIEN : se dit de quelqu'un d'habile à manier les chiffres, mais pas suffisamment pour être ingénieur.

UROLOGUE : c'est le médecin qui regarde ton "affaire" avec mépris, te la touche avec dégoût, et te présente une note d'honoraires comme s'il te l'avait satisfaite.

lekandid · ‎19-06-2016

Un autre extrait de :

FAUX PLAFONDS : PIÈGE À C0NS.

Bygmalion, Sarkothon.

Bon, je vous préviens, on touche à ce qui se fait mieux en matière de coup de pu*te. Équipez-vous, des masques à oxygène sont à disposition au cas où vous feriez une crise d'apoplexie. Bon, la situation est sous contrôle est sous contrôle, vous pouvez lire la suite, vous êtes sous surveillance médicale.

La législation française n'est parfois pas idiote: plafonner les dépenses de campagne par exemple, c'est plutôt judicieux. Ça peut éviter aux plus riches de gagner une élection en inondant l'espace médiatique. Bon, je dis "ça peut éviter", parce qu'il y a toujours des ratés. Mais en théorie, c'est pas mal, aussi parce que le contribuable est ravi de ne pas avoir à rembourser aux partis politiques les centaines de millions d'euros ayant servi à déployer force drapeaux et portraits du sauveur de l'année. Un plafond, donc, c'est comme dans une maison, ça évite de prendre les orages et les tempêtes et de se retrouver hébergé chez un cousin passionné par les reptiles. On dit donc: vive les plafonds. Seulement, un plafond, c'est contraignant. Certes, on est parfois content de le crever, mais en général on fait gaffe.

Alors que faire quand le plafond, loin d'être fissuré, est carrément pulvérisé mais qu'il ne faut pas trop que ça se voie ni que ça se sache parce que sinon, cette fois, on est vraiment bon pour su*cer des cailloux jusqu'à ce que la mort (politique) s'ensuive? Eh bien il faut avoir de la jugeote, maquiller les choses avec finesse, donner l'impression que tout est en ordre et que l'ouragan n'a pas emporté la toiture, mais que la maison a bien tenu face aux rafales, quand les murs eux-mêmes peinent encore à tenir debout.

En 2012, pour l'élection présidentielle, la CNCCFP (Commission Nationale des Comptes de Campagne et pour le Financement de la Vie Politique) avait fixé ledit plafond des dépenses à 22,509 millions d'euros pour les candidats arrivés au second tour. Problème, le candidat Sarkozy semble avoir explosé les scores (pas électoraux), et ce dès le premier tour. Il faut dire que la société que l'UMP emploie n'est pas ce qu'on appellera bon marché. Le moindre pupitre basique pour poser ton discours te coûte le prix d'une villa à Ibiza. La parole politique est précieuse, certes, mais bon.

- On fait quoi?

- La totale.

- C'est-à-dire?

- C'est-à-dire grande roue, cracheur de feu, distribution de Rolex, écrans 3D, drapeaux en soie (oui mais du Bengale bien sûr), drones, hélicos, et puis demande à Johnny combien il prend pour chanter la Marseillaise.

- On a besoin de tout ça?

- Mais oui, c'est pour BFMTV, ça fait de l'image.

La fête bat son plein, le spectacle est réussi, mais ça ne suffit pas à emporter le morceau. L'élection est perdue. On arrête le show, on n'a plus la CNCCFP pour rattraper nos c0nneries.

Tu crois pas si bien dire : la CNCCFP, elle trouve que c'est un peu louche les comptes de campagne, et elle ne les valide pas au motif que certains événements, attribués à la Présidence de la République, étaient en fait clairement des manifestations destinées à promouvoir la candidature du sortant.

La tuile. Ou, disons, une des tuiles du plafond fictif qui commence à se voir.

- Eh les gars, on a un trou de 11 millions d'euros, qu'est-ce qu'on fait?

- Eh ben, on demande aux ouailles de casquer.

- Ah mais oui, c'est vrai, pas c0n, banco.

Et banco pour des centaines de militants qui épongent l'irrégularité financière de leur parti chéri. Plutôt normal: dans les coups durs on reste militant, on se serre les coudes, on soutient le parti.

Sauf que ce tableau idyllique de solidarité partisane va prendre un sérieux coup de gris lorsqu'on apprend que pour maquiller l'atomisation du plafond précité, il semblerait que l'UMP serait convenue avec Bygmalion que de fausses factures SERAIENT établies pour des conventions fictives (notez que nous prenons quelques précautions). Ce qui veut donc dire, pour ceux qui suivent et trouvent à présent le masque à oxygène bien utile, que les militants on courageusement mis la main au portefeuille afin de rattraper le camouflage (raté) du dépassement faramineux des comptes de la campagne de 2012. En clair, tu crois sauver ton parti, et tu sauves en fait une bande de cr@pules qui ont sciemment arnaqué l'électeur et néanmoins contribuable français dont tu fais bien sûr partie, au nom de leur sens du pestacle*.

C'est certain, question pestacle, ils sont forts: ils t'organisent des triumvirats de choc, des combats de fauves et des retours triomphants dans l'arène.

Reconstituer un faux plafond avec du ciment volé, le voir s'effondre sur la tête de ceux à qui on l'a volé, s'en sortir indemne: le coup de pu*te Meilleur Ouvrier de France (#etudierundevis).

*Vient de spectacle avec interversion du "s" après le "e" et suppression du "c" par facilité de prononciation ou à cause d’une faute typographique:

Une vitrine de Noël, une chorale de centre commercial, une nappe blanche se posant en surprise par milliards de flocons duveteux, un "pestacle de Nowel" d'enfants rempli de maladresses et de nervosité, une mitaine orpheline oubliée derrière, dernier témoin du pêle-mêle, autant d'occasions de s'attendrir encore et de décrocher une étoile à la cime du sapin. S'émerveiller d'un rien- un antidote au désenchantement. Le Devoir.com, 10 décembre 2010)

lekandid · ‎20-06-2016

Ce texte n'ayant pas été rédigé récemment par l'auteur (bouquin paru en 2013), ne pas tenir compte des dates.

RENAUD.

Vous le savez peut-être, et si vous ne le savez pas vous allez vite le savoir car ça va faire du bruit, mais le prochain Grand Prix de Formule 1 se courra dans une semaine pile-poil. Ou pile-peau si vous êtes glabre, pile-plume si vous êtes un oiseau, pile électrique si vous êtes nerveux, ou pile-Clinton si vous vous appelez Monica. Enfin, bref, un grand Prix qui se courra sur le circuit de Barcelone! Bob, c'pas Francorchamps, mais c'pas mal quand même. Et puis surtout c'est la possibilité de rencontrer pour l'occasion Renaud, afin de comprendre un peu mieux les raisons de son court-circuit, de prendre de ses nouvelles, même si elles ne sont pas toutes neuves… avant la parution le 10 mai prochain du livre de son frère Thierry Séchan "Lettres à mon frère Renaud". À ne pas confondre avec "Lettres à France" de paul Nareff, le frère de Michel Nareff.

Renaud donc, avec un "D" me donna rendez-vous sur le circuit Paul Ricard, où il fait ses essais de consommation, et puis surtout parce que Barcelone c'est trop loin. C'est paella porte à côté.

Alors, afin de le rejoindre dans le midi vers quatorze heures, j'embarquai dans un jet privé, de moteur. Ce qui n'est pas super-pratique et encore moins super-sonique pour passer le mur du son. Bref, et quand je dis bref, je dis ça parce que je vois pas ce que je pourrais dire d'autre, j'arrivai enfin à destination, au Castellet.

Dans un boucan d'enfer, je marchai sur la ligne droite du circuit, me laissant porter par le mistral jusqu'à la ligne d'arrivée, le mistral gagnant quoi, afin de me rendre au stand de Renaud, même si chez nous on ne dit pas "se rendre au stand", mais "aller à Ostende".

Renaud m'attendait, assis sur une Marche, à l'ombre, et vint aussitôt me saluer en me demandant qui j'étais! Ne comprenant pas la question, je réalisai alors que j'avais oublié d'enlever mes boules "qui est-ce". Je lui expliquai donc que j'étais moi, et comme de son côté il était lui, nous en déduisîmes que nous étions nous, ce qui nous permit de faire rapidement connaissance.

N'ayant pas que ça à faire et vous non plus, je lui demandai à un moment "c'est quand qu'on va où?". Il m'invita alors de m'asseoir cinq minutes sur un banc avec lui, à regarder les voitures tant qu'y en a. Oui il s'est pris de passion pour la F1 après avoir trouvé une épaule Ricard, son meilleur anis, sur qui se poser.

En voyant passer tous ces bolides, très beaux lides d'ailleurs, on évoque Isabelle Alonso, Massa rien à voir. En revanche il m'avoue avoir un faible pour Sébastien et s'être enfin mis au Vettel pour É-LI-MI-NER ses démons. Démons et merveilles même, car ça lui a redonné goût à la musique, l'incitant à écrire un nouveau titre: "La valse Hamilton", prouvant ainsi qu'il n'est plus une brèle.

On en reste là, car il doit maintenant rejoindre les compagnons de l'ascension, oui c'est jeudi. Avant de prendre congé, je lui demande s'il se plaît dans le Vaucluse, là où il s'est retiré depuis qu'elle a quitté "Maison-la-Romane".

Voyant qu'il ne veut pas me répondre, préférant rester seul, je lui dis que dès que le vent soufflera je repartira. M'éloignant, je vis alors Renaud séchant ses larmes.

Des gouttes remplies de doutes coulaient sur sa capacité à retrouver un jour une inspiration expirée. Avant de prendre mon envol au vent, et même si Renaud est-space, j'lui dis : Laisse, t'es bon".

Stéphane de Groodt, voyages en absurdie.

serpentlaineux · ‎20-06-2016

Réalisez-vous que le seul temps où l’on veut vieillir, c’est quand nous sommes enfants ?

Si vous avez moins de 10 ans, vous êtes tellement excité à l’idée de vieillir que vous comptez en fractions.

On a tous besoin de vivre à fond chaque jour de notre vie !

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marje31 · ‎20-06-2016

Je suis entrain de le relire, je l'avais lu il y a quelques temps, mais tu m'en a redonné l'envie

lekandid · ‎20-06-2016

J'ai aussi "Retour en absurdie". J'en ai déjà posté 9 extraits + 1 courrier bidon de lecteur. D'autres courriers à venir, le tout est que j'y pense.

lekandid · ‎23-06-2016

Courriers bidon de Stéphane de Groodt dans "Retour en Absurdie".

Avant toute chose, je voudrais m'excuser pour mon absence de la semaine dernière qui a causé énormément d'inquiétudes chez nos téléspectateurs, certains allant même jusqu'à immobiliser des transports scolaires et bloquer le trafic aérien dans le seul d'obtenir des réponses. Franchement, c'était pas la peine. Quoique…

Bon, première lettre :

Cher Monsieur,

Je m'appelle Martine, j'ai 82 ans, c'est la première fois que je vous écris. Je souhaite féliciter votre chaîne pour la variété et l'innovation dont vous faites preuve dans vos choix de programmes.

Bien qu'étant atteinte de la maladie d'Alzheimer, il me plaît de quotidiennement découvrir des films inédits tels que "La grande vadrouille" ou "Sissi impératrice". Mais au fait, je ne me suis pas présentée, je m'appelle Martine, j'ai 82 ans, c'est la première fois que je vous écris. Je souhaite féliciter votre chaîne…

OK,

Très chère Martine, merci pour ce magnifique message qui nous a tous bouleversés au plus au point. À travers vous, j'aimerais d'ailleurs saluer le courage de tous nos téléspectateurs diminués qui nous regardent ou essaient de nous écouter.

Lettre suivante.

Cher Monsieur, je m'appelle Martine, j'ai 82 ans, c'est la première fois que je vous écris…

Bien, suivante…

Cher Monsieur,

Je m'appelle Martine…

Bon, aujourd'hui, c'est pas gagné hein!

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Cher Stéphane, permettez que je vous appelle pauv'c0n,

Je vous en prie…

Je vous ai croisé hier dans la rue et vous ne m'avez pas dit bonjour, preuve s'il en est que vous avez pris la grosse tête. C'est d'autant plus ingrat que nous sommes amis sur Facebook. Vous ne pouvez l'ignorer, c'est moi qui ai commenté "PTDR" à votre interview sur DSK. Est-ce ainsi que vous remerciez ceux qui ont toujours cru en vous?

Cher et fidèle ami, je suis extrêmement peiné de vous avoir peiné, croyez bien que je comprends votre rancœur, ayant moi-même poké Charlize Theron il y a six ans et elle ne m'a toujours pas repoké!

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Salut Steph!

Ouais, enfin doucement, on n'a pas gardé Mélenchon ensemble hein!

Je ne m'appelle pas car mon père s'est tellement torché à ma naissance qu'il a oublié d'aller me déclarer en mairie. Mais ce n'est pas là le sujet de mon message. Toi qui as toujours un avis aiguisé et pertinent sur les sujets brûlants, ne penses-tu pas qu'il faille abandonner l'économie de marché telle que nous la connaissons aujourd'hui afin d'entamer un processus de refonte totale du modèle capitaliste, non pas basé sur un rapport perte/profit suspendu aux dividendes d'un marché boursier autosuffisant mais plus concrètement sur un schéma monétaire unifié plus à même d'entraîner dans sa course une vague de croissance non concurrentielle et donc indépendante de toute logique inégalitaire? Merci d'avance pour ta réponse.

Oui, c'est un point de vue qui se défend…