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Vouliez-vous dire : 

Le fil des pavés tous azimuts.

Tout d'abord, la formule de politesse of course.

 

.

 

Ce fil afin de ne pas envahir les autres avec les pavés dont je suis coutumier. Si l'envie vous en prend, vous pouvez également en poster, ils seront les bienvenus.

 

Vous pouvez, bien entendu, chouiner si vous n'êtes pas d'accord avec les écrits. Toute contestation sera prise en considération. Homme clignant de l'œil

 

Á chaque pavé, j'indiquerai l'auteur(e) des écrits, ce qui vous permettra éventuellement de lui envoyer des lettres de menaces, d'insultes, voire des colis piégés.

 

En tout état de cause, si vous voulez participer, la porte est :

 

.

 

 

Message 1 sur 514
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513 RÉPONSES 513

Re : Le fil des pavés tous azimuts.

Je suis sûre que tu en inventes. C'est pas possible autrement...

 

"interdit de descendre la grand-rue à dos de mule au mois d'août, sauf si celle-ci porte un chapeau"... fallait la trouver celle-là cool.gif...

Message 301 sur 514
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Re : Le fil des pavés tous azimuts.

@serpentlaineux

 

Nan nan, je t'assure, je me contente de recopier. Avantage : je me marre en tapant sur le clavier. Smiley MDR

Message 302 sur 514
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Re : Le fil des pavés tous azimuts.

Bonsoir ici Smiley clignant de l'œil

 

À San Francisco :

Il est contraire à la loi de nettoyer sa voiture avec des sous-vêtements usagés.

 

donc avec sous-vêtements neufs on peut ?

 

(sauf qu'après nettoyage de la voiture ils ne seront plus neufs .... donc bien garder le ticket de caisse pour preuve)

 

 

   

 

Message 303 sur 514
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Re : Le fil des pavés tous azimuts.

C'est pas clair... on peut comprendre qu'il ne faut pas porter de sous-vêtements usagés quand on lave sa voiture...

Message 304 sur 514
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Re : Le fil des pavés tous azimuts.

 

Mais tu as entièrement raison SL !!!

 

Et donc la police serait en droit de demander à tous les laveurs de voitures de se déshabiller entièrement afin de remettre l'objet du supposé délit pour vérification ?  et en fonction de quel degré d'usure ?

 

 

 

 

 

Dans l'Illinois :

  • Vous n'avez pas le droit de prononcer de façon erronée le nom "Joliet" dans la ville de Joliet

On ne sait jamais si je passe dans ce coin, quelqu'un sait-il si on doit dire "Jolié" ou "Joliette" ?  (franchement cela devrait être précisé dans le livre quand même !)

Message 305 sur 514
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Re : Le fil des pavés tous azimuts.

Quels que soient les pays, on ne peut que constater une certaine similarité, et même harmonie, chez ceux qui écrivent les textes de lois.

Message 306 sur 514
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Re : Le fil des pavés tous azimuts.

14562.jpg

Message 307 sur 514
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Re : Le fil des pavés tous azimuts.

Quelques autres citations tirées de :

 

.

 

  • Dans le monde où la bêtise est virulente, il nous faut rendre l'intelligence vulgaire. (François Brune).
  • Défilé : Une multitude de fieffés cré*tins qui ont oublier de cultiver le sens du ridicule. (Ambrose Bierce).
  • Quelques fois on me demande : "Pourquoi êtes-vous méchant comme ça? C'est gratuit!" Ce n'est jamais gratuit, on me paie pour ça". (Guy Bedos).
  • Ce n'est pas difficile de faire de l'esprit quand on est méchant. (Tristan Bernard).
  • Le cerveau de l'imbé*cile n'est pas un cerveau vide, c'est un cerveau encombré où les idées fermentent au lieu de s'assimiler, comme les résidus alimentaires dans un côlon envahi par les toxines. (Georges Bernanos).
  • On ne frappe pas un ennemi à terre. On l'achève. (Yvan Audouard).
  • On a toujours un peu honte de citer un nom qui dans cinquante ans ne dira plus rien à personne. (Charles Baudelaire).
  • Je vous croyais mort! Enfin, ce sera pour une autre fois. (Jules Renard).
  • Les imbé*ciles ont toujours été exploités et c'est justice. Le jour où ils cesseraient de l'être, ils triompheraient, et le monde serait perdu. (Alfred Capus).
  • La guillotine, c'est le prix Goncourt des assassins. (Louis-Ferdinand Céline).
  • Vous me trouvez idiot? C'est parce que je suis en train d'échanger des idées avec vous. (Paul Claudel).
  • Si la méchanceté suffisait pour faire fortune, il y a beaucoup de journalistes qui seraient célèbres. (Coluche).
  • Il y a des moments où l'anonymat est vraiment trop voyant. (Jacques Chancel).
  • Il était si laid que, lorsqu'il faisait des grimaces, il l'était moins. (Jules Renard).
  • Un mouchard qui ne se ferait pas aimer des gens qu'il espionne pêcherait par manque de conscience professionnelle. (Jean Clémentin).
  • Sourd, muet, aveugle, paralytique, il mourut sans s'en apercevoir. (Gabriel Bacri).
  • Le traditionnel "paix à ses cendres" n'implique pas l'oubli des vivantes s@loperies défuntes. (Pierre Dac).
  • La grande force des imbé*ciles est d'avoir aucun sens moral, tout en donnant l'impression d'en avoir plus que quiconque. (Jean Dutourd).
  • Il y a des gens dont je pense tant de mal qu'il est inutile que j'en dise. (Louis Scutenaire).
  • Il y a des temps où l'on ne doit dispenser le mépris qu'avec économie à cause du grand nombre de nécessiteux. (François-René de Chateaubriand).
Message 308 sur 514
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Re : Le fil des pavés tous azimuts.

Texte envoyé par une amie (auteur inconnu).

 

Quelques années avant ma naissance, mon père connut une étrangère récemment arrivée dans notre village.

Dès le début, mon père fut subjugué par elle, si bien que nous en arrivâmes à l'inviter à demeurer chez nous.

L'étrangère accepta et depuis lors elle fit partie de la famille.


Moi je grandissais, je n'ai jamais demandé d'où elle venait, tout me paraissait évident.
Mes parents étaient enseignants : ma mère m'apprit ce qu'était le bien et ce qu'était le mal et mon père m'apprit l'obéissance.

Mais l'étrangère c'était une conteuse, une enjôleuse.
Elle nous maintenait, pendant des heures, fascinés par ses histoires mystérieuses ou rigolotes.
Elle avait la réponse à tout ce qui concernait la politique, l'histoire ou les sciences.
Elle connaissait tout du passé, du présent, elle aurait presque pu parler du futur !
Elle fit même assister ma famille à une partie de football pour la première fois.
Elle me faisait rire et elle me faisait pleurer.


L'étrangère n'arrêtait jamais de parler, ça ne dérangeait pas ma mère, mais parfois, elle se levait, sans prévenir, pendant que nous continuions à boire ses paroles. Je pense qu'en réalité, elle était partie à la cuisine pour avoir un peu de tranquillité (maintenant je me demande si elle n'espérait pas avec impatience que l'étrangère s'en aille.)


Mon père avait ses convictions morales, mais l'étrangère ne semblait pas en être concernée.
Les blasphèmes, les mauvaises paroles, par exemple, personne chez nous, ni voisins, ni amis, ne s'en seraient permis. Ce n'était pas le cas de l'étrangère qui se permettait tout, offusquant mon père et faisant rougir ma mère.


Mon père nous avait totalement interdit l'alcool. Elle, l'étrangère, nous incitait à en boire souvent.
Elle nous affirmait que les cigarettes étaient fraîches et inoffensives, et que pipes et cigares faisaient distingués.
Elle parlait librement (peut-être trop) du se*xe. Ses commentaires étaient évidents, suggestifs, et souvent dévergondés.
Maintenant je sais que mes relations ont été grandement influencées par cette étrangère pendant mon adolescence.
Nous la critiquions, elle ne faisait aucun cas des valeurs de mes parents, et malgré cela, elle était toujours là !


Cinquante ans sont passés depuis mon départ du foyer paternel.
Et depuis lors beaucoup de choses ont changé : nous n'avons plus cette fascination.
Il n'empêche que, si vous pouviez pénétrer chez mes parents, vous la retrouveriez quand même dans un coin, attendant que quelqu'un vienne écouter ses parlotes ou lui consacrer son temps libre…


Voulez-vous connaître son nom ?
Nous, nous l'appelons… Télévision !

 

Attention :
Maintenant, elle a un époux qui s'appelle Ordinateur…
…un fils qui s'appelle Portable…
…et un neveu pire que tous : Lui c'est Smartphone !

Message 309 sur 514
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Re : Le fil des pavés tous azimuts.

Encore quelques extraits de:

 

.

 

 

EN ALABAMA.

 

  • Il est interdit de conduire un véhicule les yeux bandés.
  • Un véhicule sans conducteur ne doit jamais excéder 80km/heure.

 

EN NOUVELLE-ANGLETERRE.

  • Dans le Connectitut, la vitesse des camions des pompiers est limitée à 40km/heure.
  • Vous pouvez être arrêté par la police si vous roulez à vélo à plus de 105km/heure.

 

EN LOUISIANE.

À la Nouvelle-Orléans, les pompiers ont l'obligation de s'arrêter à tous les feux rouges.

 

DANS LE MONTANA.

Il est interdit de laisser une chèvre dans un camion sans surveillance.

 

DANS LE MASSACHUSETTS.

Il est illégal de conduire avec un gorille à côté de soi.

 

AU QUÉBEC.

  • À Montréal, il est interdit de garer votre véhicule sur une place qui bloquerait votre propre entrée de garage.
  • La mention "à vendre" inscrite sur une affiche n'est pas autorisée sur un véhicule en mouvement.

 

Dans L'IDAHO.

À Idaho Falls, si vous êtes âgé de 88 ans ou plus, il vous est interdit de MONTER sur une moto.

 

DANS L'OKLAHOMA.

Il est interdit de lire un livre comique en conduisant un véhicule.

 

EN THAÏLANDE.

Vous devez porter une chemise si vous êtes au volant d'un véhicule.

 

À SAN SALVADOR.

Les conducteurs en état d'ébriété peuvent être condamnés à mort par peloton d'exécution.

 

AUX PHILIPPINES.

Les véhicules dont la plaque d'immatriculation par le numéro 1 ou 2 ne sont autorisées à rouler ni le lundi 3 ou 4, ni le mardi 5 ou 6, ni le mercredi 7 ou 8, ni le jeudi 9 ou 10 de chaque mois, ni le vendredi à 7 heures.

 

EN CORÉE DU SUD.

Les agents de circulation sont tenus de déclarer tous les pots-de-vin qu'ils reçoivent des automobilistes.

 

EN VIRGINIE OCCIDENTALE.

Il est contraire à la loi d'éternuer dans un train.

 

AU MEXIQUE.

À Pachuca, Hidalgo, il est interdit d'utiliser une voiture privée pour transporter un cadavre.

 

Message 310 sur 514
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Re : Le fil des pavés tous azimuts.

           

                              Pourquoi on ne lance pas un marteau au lancer de marteau  ??

 

 

 

L'athlète nord-irlandais Dempsey McGuigan aux Jeux du Commonwealth 2014, à Glasgow.

 

 

Alors qu'aujourd'hui le lancer de marteau consiste à lancer un boulet en acier, il fallait auparavant lancer un rocher attaché à un manche en bois.
 
Explications.

Aux Jeux olympiques depuis 1900 et aux championnats d'Europe depuis sa première édition, en 1934, le lancer du marteau est une discipline incontournable de l'athlétisme. Celle-ci consiste à lancer le plus loin possible un boulet en acier (de 7,257 kg pour les hommes et de 4 kg pour les femmes) relié par un câble en acier à une poignée. Un engin d'au moins 1,195 m, qui ne ressemble pas vraiment à un marteau…

 

Pour comprendre pourquoi cette épreuve s'appelle alors le «lancer du marteau», il faut remonter aux origines de ce sport, qui se trouvent dans la culture celtique datant du IIe siècle avant Jésus-Christ. À cette époque, il existait une compétition consistant à faire tourner autour de sa tête une roue de chariot puis à la lancer.

 

L'ancêtre de la boule en acier existe encore en Écosse

Le roi Henri VIII d'Angleterre.

 

Par la suite, l'objet a été remplacé par un rocher attaché à un manche en bois. L'équivalent d'un marteau finalement, comme le montre une illustration du roi Henri VIII d'Angleterre en train de lancer l'engin. Le marteau a alors été associé au nom de cette discipline populaire dans l'Empire britannique à travers les siècles.

 

Mais au XIXe siècle, l'épreuve commence à s'exporter aux États-Unis puis devient réglementée. À partir de 1880, le bois et le rocher sont alors remplacés par la boule et le câble en acier. Cependant, l'ancêtre du lancer du marteau moderne existe toujours, notamment aux traditionnels Jeux des Highlands qui célèbrent en Écosse et dans d'autres pays la culture écossaise et celtique.

 

       

Source (et vidéo) :

http://sport24.lefigaro.fr/le-scan-sport/le-saviez-vous/2014/08/12/27006-20140812ARTFIG00043-pourquo...

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Re : Le fil des pavés tous azimuts.

Extraits de :

 

.

 

- Puis-je vous poser une question?

- Dans l'état où je suis, vous feriez mieux de me poser des ventouses. (Francis Blanche).

 

- Peut-on rire de tout?

- On peut surtout rire de rien depuis que les rires sont enregistrés. (Jean Yanne).

 

Une femme : "Demain j'appellerai un dentiste".

Groucho : "Appelez-en trois, on fera un bridge". (Les Marx Brothers).

 

Bernard Blier et sa femme avaient reçu pendant plusieurs jours quelqu'un qui se montra d'une indélicatesse caractérisée, notamment en critiquant une partie des lieux:

- Votre maison n'est pas trop mal mais, en revanche, la pelouse me semble bien nue.

- Nous venons de planter les premiers arbres. Mais vous verrez comme ils seront grands la prochaine fois qu'on vous réinvitera.

 

- Que pensez-vous des chanteurs français?

- J'en ai marre des chanteurs. Qu'est-ce que vous avez tous à chanter dans le poste? Pourquoi ne faites-vous pas de la peinture? Même si vous n'êtes pas plus doué pour mélanger les couleurs que pour faire bouillir les bons sentiments, la peinture, au moins, ça ne fait pas de bruit. (Pierre Desproges).

 

- Quel est votre peintre préféré?

- Raymond Tombelli, entreprise de peinture et ravalement. (Daniel Prévost).

 

- Dieu n'existe pas.

- Ah bon! Mais alors qui ouvre les portes automatiques dans les grands magasins? (Patrick Murray).

 

- C'est quoi la célébrité?

- C'est travailler dur pour être connu puis porter des lunettes noires pour ne pas être reconnu. (Fred Allen).

 

Antoine Blondin arrive au restaurant et commande, comme hors-d'œuvre, un avocat.

- Ensuite? Demande le garçon.

- Je ne répondrai à votre question qu'en présence de mon avocat.

 

Une dame demande avec empressement à Picasso :

- Maître, j'aimerais tant que vous me peigniez.

- Volontiers, prêtez-moi un peigne.

 

Mistinguett à une jeune actrice :

- Avez-vous déjà eu l'impression que la terre tourne?

- Non

- Alors vous n'avez jamais été embrassée comme il faut.

 

Une comédienne divorcée rencontre, dans une réception, son ancien mari qui a épousé une cuisinière renommée. L'une des invitées dit à la comédienne:

- Sa nouvelle femme a l'air de lui mitonner une belle petite vie!

- Elle a l'art d'accommoder les restes.

 

Un homme se vantait auprès de Marcel Aymé en ces termes :

- Moi, je me suis fait tout seul!

- Ah! Vous déchargez Dieu d'une bien grave responsabilité.

 

 

Un auteur médiocre faisait part de ses souhaits à un grand critique:

- Je voudrais travailler à un ouvrage auquel personne n'eût travaillé et ne travaillera jamais.

- Eh bien! Travaillez à votre éloge!

 

 

Un monsieur me dit :

- Je me félicite de votre succès.

- Mais vous n'y êtes pour rien.

(Raymond Devos).

 

 

- Avez-vous un médecin de famille?

- Non, je suis orphelin.

(Michel Audiard).

 

- Comment faites-vous pour éviter la chute de cheveux?

- Je fais un pas de côté.

(Groucho Marx).

 

- Vous êtes toujours en noir?

- Non, seulement quand je m'habille.

(Patrick Timsit).

Message 312 sur 514
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Re : Le fil des pavés tous azimuts.

Afin de parfaire votre culture générale et rester à la pointe de l'actualité, un petit dictionnaire des banlieues en 4 parties.

 

1/4.

 

 

Le terme.

 

Exemple.

 

Comment que c'est qu'il aurait dû causer.

 

 

 

 

  • Abusé : Rend incommensurable de désapprobation l'action..
    Il a trop abusé sur ce coup-là le bât@rd...
    Je me permet d'exprimer avec regrets, j'entends bien, mon mécontentement face à l'incident que vient de provoquer à mon égard ce brave homme.
  • Accro : Dépendant (à une drogue, ...).
    Ma sister elle est trop accro à Candy Crush!
    Ma sœurette est si passionnée du jeu Candy Crush que je me demande si ce n'est pas pour elle une addiction.
  • Affiche (se taper l') : Attirer l'attention au sens péjoratif du terme, voire "être la risée de".
    Comment tu t'es tapé l'affiche avec ta chemise de dèpe cousin!
    Jésus Marie Joseph! On ne peut vraiment pas dire que vous soyez passé inaperçu hier au cocktail, sans doute en raison de votre accoutrement, quelque peu... exotique allais-je dire, vous en conviendrez n'est-ce pas?
  • Auche, Auch : Dur, difficile.
    Elle était auche à sauter cette grille!
    Il m'a été difficile d'enjamber ce grillage.
  • Avoir le seum : De l'arabe sèmm (venin). Expression qui signifie être dégoûté, avoir de la rancoeur.
    T'as vu quand Mous il a dit à Jawad qu'il savait pas jouer? Jawad il avait trop le seum!
    Avez vous remarqué la déception et la colère de Jean lorsque Michel lui a annoncé ne pas savoir jouer?
  • Bad Trip : Moment de détresse intense, voire de déprime.
    Comment y s'est tapé un bad trip pendant la résoi!
    Il était blanc comme un cachet d'aspirine, il a probablement effectué un mauvais voyage (en anglais bad trip).
  • Balèze : 1) personne à la carrure imposante; 2) personne compétente dans un domaine;
    1) Téma le mec comment il est trop balèze!
    Regarde donc cet individu : quelle carrure imposante!!
    2) T'as eu 7 en Maths? T'es trop balèze!
    Félicitations! Tu as eu 18 en mathématiques? Je constate que tu es, ma foi, fort doué et intelligent.
  • Balancer : Avouer.
    Il a balancé ç'gros bât@rd, on va lui ni*quer sa reum!
    Cet homme n'est pas digne de confiance, il a vendu la mèche et a avoué toute la vérité, nous allons rendre une visite amicale à sa mère.
  • Balle (C'est de la) : Exprime l'enthousiasme, quelque chose de bien, de beau, de positif.
    Cette meuf, c'est de la balle!
    Je ne suis pas insensible aux charmes de cette demoiselle.
  • Barre : Familièrement un délire, un fou rire.
    Comment on s'est trop tapé une barre!
    Nous avons ensemble rigolé pendant plusieurs minutes.
  • Bât@rd : Personnage désobligeant.
    Il m'casse les c0uilles grave ce sale bât@rd!
    Cet individu provoque en moi un vif sentiment d'antipathie auquel je serais tenté de répondre par la violence.
  • Bédaver : Fumer des substances illicites.
    J’ai bédavé comme un ouf, j’étais f0ncedé!
    J’ai abusé de cette chaleureuse herbe, je me sens tout chose.
  • Bebom : voir balle.
    C'est trop d'la bebom!
    C'est extraordinairement attrayant!
  • Bédaver : Fumer des substances illicites.
    J'ai bédavé comme un ouf, j'étais st0ned!
    J'ai abusé de cette chaleureuse herbe, je me sens tout chose.
  • BG : Belle Gosse; Masculin: BG, beau gosse (bogoss).
    Matte la Bg, elle déchire sa race!!!
    Regardez cette jolie jeune fille, elle m'éblouit et mon corps tout entier frémit devant une si belle personne!
  • (C'est de la) Bombe (de balle) : Expression pour exprimer le fait que quelque chose ou quelqu'un te plaît. (verlan : Bebom)
    Ton survet Costla c'est d'la bombe de balle!
    Ta tenue de sport griffée Lacoste te va à ravir, j'en apprécie la coupe et le style.
  • b0uffon : Qui ne s'apparente pas au clan. Gros nul. Tr0uillard.
    Ni*que lui sa race à ç'b0uffon!
    Rabats-lui son caquet à cet individu qui ne s'apparente pas à notre milieu!
  • Boule : Postérieur, fesses.
    Téma la chiennasse, je lui pète le boule direct!
    Observez la finesse des traits du visage, la poitrine généreuse et le galbe parfait des hanches, et que Dieu me pardonne la crudité de mes propos.
  • Carotte : Du verbe carotter dérober, voler, mais dans une forme invariable.
    Il m'a carotte un zedou de béd0, l'bâta@rd, tu vas voir comment je vais l'ni*quer grave!
    Le scélérat m'a dérobé douze grammes de cann@bis, il va s'en mordre les doigts.
  • Carre (s'en carrer) : Se moquer, ignorer.
    Elle me kiffe pas, zyva j'm'en carre!

Elle ne m'aime pas, mais de toutes les manières, je m'en moque.

  • Case (ma) : La maison.
    Comment j'ai trop envie de rentrer à ma case!

Je me sens exténué par cette journée de cours, j'ai donc le désir de rentrer au plus vite à mon domicile.

  • Casse-toi! (du verbe casser) : informe sur la fait que la personne souhaite que l'autre personne s'en aille très loin d'elle.

Mais casse-toi, toi!

Diable, pourrais-tu te retirer de mon champs de vision car je ne peux pas te voir en photo?

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Re : Le fil des pavés tous azimuts.

Afin de continuer à parfaire votre culture générale et rester à la pointe de l'actualité, un petit dictionnaire des banlieues en 4 parties.

 

2/4.

 

 

Le terme.

 

Exemple.

 

Comment que c'est qu'il aurait dû causer.

 

 

  • Chanmé : 1) Méchant, peu plaisant.
    Chanmé les exercices donnés par l'autre chienne d'prof de maths!
    Les devoirs distribués par la professeur de mathématiques, que nous détestons, étaient désagréables.
    2) Peut également signifier hallucinant.
    Chanmé comment elle est bonne

  Elle est si belle que s'en est affolant.

  • Chelou : Bizarre, inhabituel. Par extension : qui ne s'apparente pas au clan.
    La prof d'anglais elle a des veuch tout chelous!
    Ce n'est pas tous les jours que l'on voit une coupe de cheveux aussi inhabituelle et cocasse que celle de la professeur d'anglais, nous n'en voyons jamais de telle.
  • Cheum / cheumo : Moche, laid.
    Comment t'es trop cheum sa mère!

  Tu es horriblement hideux.

  • Cheutron : Tête, visage.
    Zyva, tu t'prends pour quoi? J'vais t'exploser la cheutron sale b@tard!
    A qui te compares-tu pour me traîter de la sorte? Si tu me cherches, tu vas finir par me trouver, la violence ne règle pas les problèmes mais j'ai bien peur de devoir en faire usage!
  • Chourave : Du verbe chouraver, voler, extorquer.
    Zyva, on m'a chourave mon gun à billes!
    Saperlipopette, une personne mal intentionnée m'a dérobé mon pistolet à petits projectiles.
  • Cimer : Merci.
    Cimer Moussa!
    Je te remercie ô noble Moussa.
  • Comment : Exprime l'intensité.
    Comment j'lui ai ni*qué sa race à ç'b0uffon!
    Je sors indéniablement vainqueur du combat qui m'a opposé à cet individu qui ne s'apparente pas à notre style de vie, ceci dit en toute modestie, s'entend, et avec la sportivité qui s'impose en de pareilles circonstances.
  • Cousin : Ami, confrère, ou personne qu'on ne connait pas du tout...
    Eh cousin! T'as pas une garro pour oim? Eh regarde-moi quand j'te parle! Eh tu m'as mal regardé là! Baisse les yeux maintenant! Il est ouf lui!
    Excusez-moi monsieur! Pourriez vous me dépanner d'une cigar... monsieur! S'il vous plaît, monsieur! Non? Bon bah... bonne journée!
  • Creuv@rd : Egoïste.
    Zyva fais tourner ta garro sale creuv@rd!
    Aurais-tu l'amabilité de me laisser prendre une bouffée de ta noble cigarette?
  • Dalle : Fait d'avoir faim.
    J'ai trop la dalle sa mère!

  Sacrebleu, je suis horriblement affamé!

  • Daron : Père. Féminin: daronne (mère).
    Ton daron il est chanmé!

  Ton paternel n'est pas très sympathique.

  • Darre : Difficile.
    Les put@ins d'exos sont darres!

  Les devoirs sont biens trop durs.

  • (F0utre le) Dawa : Mettre du désordre, du bazar, déranger....
    Viens pas f0utre le dawa, ou j'te ni*que sale b@tard!

Je vous prierai de ne rien mettre en désordre, ou j'en serais fort navré.

  • Déchiré, f0ncedé : Se dit d'une personne qui vient de consommer du cann@bis.
    J'suis f0ncedé!
    Mon regard est vitreux, je perds mes mots, un mince filet de bave s'écoule sur mon menton et je rigole comme un décérébré, sans aucune raison. J'ai payé assez cher pour me mettre dans cet état. Bref: je viens de consommer du cann@bis.
  • Dègue : Diminutif pour dégoûté.
    J’ai eu trop une bad note, comment j'suis trop dègue!
    J'ai été très mal noté, j'en suis dépité.
  • Deux-deux (en) : Exprime la célérité de l'action.
    Zyva, qu'est-ce qui y a maintenant? Moi je te déf0nce en deux-deux, il est où le problème?
    Que se passe-t-il à présent? Ne seriez-vous pas en train de vous payer ma tête, par hasard? Prenez garde étranger! Il se pourrait que la prochaine fois je ne sois pas aussi diplomate. Il serait donc de bon aloi que vous me fassiez des excuses, au terme desquelles seulement je consentirai à oublier vos paroles malheureuses à mon égard.
  • Deux-de-tension : Individu apathique, sans dynamisme ou sans volonté.
    Comment c'est un deux-de-tension ton sauss quand y danse!
    Votre ami a visiblement grand mal à suivre la cadence endiablée de cette musique technologique assourdissante proposée par le jockey du disque.
  • Dossier : Honte.
    Trop le dossier cette histoire!

  Ce récit me fait terriblement honte.

  • Endormir : dérober, escamoter discrètement.
    Put@in les mecs, qui c'est qui m'a endormi mon gun?
    Je sollicite votre attention une seconde, chers convives! Quelqu'un aurait-il entr'aperçu mon escopette en or ciselé, sertie de rubis? C'est un bibelot, certes, mais cher à mon cœur car hérité de mon aïeul Fulbert III de Martignac.
  • Engréner : Endoctriner, enrégimenter.
    Comment ils l'ont engrené à ni*quer la prof d'anglais!
    Ses camarades de classe ont su le convaincre de se joindre à eux pour rouer de coups le professeur d'anglais, et sur la fin il y prenait même du plaisir. Mais il n'a pas un mauvais fond, et il y avait une ambiance tellement bon enfant.
  • Et tout : ne sert qu'à remplir les phrases. On le place avant une virgule, ce qui permet à l'individu qui parle de respirer, et à ceux qui écoutent de comprendre ce qu'il raconte.
    Alors j'commence à aller le voir et tout (pause) , et j'lui fait : "Quoi? C'est à moi que tu parles?" et tout (pause) ...

  Comme il m'avait outré à l'instant, je suis allé le voir (pause) et je lui ai demandé gentiment s'il avait une dent contre moi (pause) ...

  • Fissure : Plaire.
    La meuf de t'aleur, j'la fissure!
    Te souviens-tu de la jeune fille que nous avons vu il y a peu de temps? Je la trouve fort à mon goût!

 

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Re : Le fil des pavés tous azimuts.

Pour changer de l'humour, une belle lettre d'adieu. Cependant, dommage, ce n'était pas de lui comme vous pourrez le constater.

 

La fausse lettre d’adieu de Gabriel Garcia Marquez à ses amis.
 

Le plus célèbre des écrivains latino-américains s'est éteint à 87 ans jeudi 17 avril 2014 à Mexico. L'Amérique latine était en deuil.

 

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Gabriel Garcia Marquez était un écrivain et journaliste colombien, on lui reconnaît également un activisme politique et militantisme.

Prix Nobel de la littérature en 1982, on le surnomme "Gabo" en Amérique Latine. Self made man et autodidacte, García Márquez poursuit seul ses études après avoir quitté son école de droit pour se lancer dans le journalisme.

Très tôt, il ne montre aucune retenue dans sa critique sur la politique intérieure comme extérieure de la Colombie.

Il a adressé une lettre d’adieu à ses amis, une lettre émouvante à lire… Mais cette lettre n'est pas de lui. Elle poursuit en fait l'auteur qui vaut mieux que ça, depuis 1999, année où on lui a diagnostiqué un cancer.

Garcia Márquez a lui-même démenti en être l'auteur, comme le rapportait dès 2000 El Pais, déclarant: "Ce qui peut me tuer, c'est que quelqu'un croie que j'aie pu être l'auteur d'une chose aussi banale. C'est la seule chose qui me préoccupe."

 

 

"Si pour un instant Dieu oubliait que je suis une marionnette de chiffon et m’offrait un morceau de vie, je profiterais de ce temps du mieux que je pourrais.

Sans doute je ne dirais pas tout ce que je pense, mais je penserais tout ce que je dirais.

Je donnerais du prix aux choses, non pour ce qu’elles valent, mais pour ce qu’elles représentent.

Je dormirais peu, je rêverais plus, sachant qu’en fermant les yeux, à chaque minute nous perdons 60 secondes de lumière.

Je marcherais quand les autres s’arrêteraient, je me réveillerais quand les autres dormiraient.

Si Dieu me faisait cadeau d’un morceau de vie, je m’habillerais simplement, je me coucherais à plat ventre au soleil, laissant à découvert pas seulement mon corps, mais aussi mon âme.

Aux hommes, je montrerais comment ils se trompent, quand ils pensent qu’ils cessent d’être amoureux parce qu’ils vieillissent, sans savoir qu’ils vieillissent quand ils cessent d’être amoureux!

A l’enfant je donnerais des ailes mais je le laisserais apprendre à voler tout seul.

Au vieillard je dirais que la mort ne vient pas avec la vieillesse mais seulement avec l’oubli.

J’ai appris tant de choses de vous les hommes… J’ai appris que tout le monde veut vivre en haut de la montagne, sans savoir que le vrai bonheur se trouve dans la manière d’y arriver.

J’ai appris que lorsqu’un nouveau-né serre, pour la première fois, le doigt de son père, avec son petit poing, il le tient pour toujours.

J’ai appris qu’un homme doit uniquement baisser le regard pour aider un de ses semblables à se relever.

J’ai appris tant de choses de vous, mais à la vérité cela ne me servira pas à grand chose, si cela devait rester en moi, c’est  que malheureusement je serais en train de mourir.

Dis toujours ce que tu ressens et fais toujours ce que tu penses.

Si je savais que c’est peut être aujourd’hui la dernière fois que je te vois dormir, je t’embrasserais très fort et je prierais pour pouvoir être le gardien de ton âme.

Si je savais que ce sont les derniers moments où je te vois, je te dirais "je t’aime" sans stupidement penser que tu le sais déjà.

Il y a toujours un lendemain et la vie nous donne souvent une autre possibilité pour faire les choses bien, mais au cas où elle se tromperait et c’est si c’est tout ce qui nous reste, je voudrais te dire combien je t’aime, que jamais je ne t’oublierais.

Le lendemain n’est sûr pour personne, ni pour les jeunes ni pour les vieux.

C’est peut être aujourd’hui que tu vois pour la dernière fois ceux que tu aimes. Pour cela, n’attends pas, ne perds pas de temps, fais-le aujourd’hui, car peut être demain ne viendra jamais, tu regretteras toujours de n’avoir pas pris le temps pour un sourire, une embrassade, un b@iser parce que tu étais trop occupé pour accéder à un de leurs derniers désirs.

Garde ceux que tu aimes près de toi, dis-leur à l’oreille combien tu as besoin d’eux, aime-les et traite-les bien, prends le  temps pour leur dire "je regrette",  "pardonne-moi",  "s’il te plaît", "merci" et tous les mots d’amour que tu connais.

Personne ne se souviendra de toi pour tes pensées secrètes. Demande la force et la sagesse pour les exprimer.

Dis à tes amis et à ceux que tu aimes combien ils sont importants pour toi.

Envoie cette lettre à tous ceux que tu aimes, si tu ne le fais pas, demain sera comme aujourd’hui. Et si tu ne le fais pas cela  n’a pas d’importance. Le moment sera passé.

Je vous dis au revoir avec beaucoup de tendresse".

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Re : Le fil des pavés tous azimuts.

Après le sérieux précédent, le gravissime.

 

Quand les médias de propagande ne peuvent cacher un attentat ou une tentative d’attentat à caractère islamiste ils respectent toujours 5 règles de présentation politiquement correcte des faits. Apprenons donc à décrypter ces règles de présentation médiatique.

 

Comment les médias vont-ils réagir devant cet assassinat commis dans une église catholique.

 

Première règle : l’enfant d’un quartier tranquille.

 

L’auteur des faits ou le suspect est toujours présenté comme originaire d’un quartier ou issu d’une famille calme, tranquille, bien intégrée et sans histoires. Ainsi, par exemple, le Figaro du 10 décembre 2015 nous présentait-il Foued Mohamed-Aggad, l’un des tueurs du Bataclan, comme issu de Wissembourg, "petite ville tranquille du nord de l’Alsace". On nous a aussi présenté Mollenbeek comme un haut lieu du vivre-ensemble multiculturel.

Les coins tranquilles produisent donc curieusement toujours des terroristes…

 

Seconde règle : le gentil garçon.

 

Le suspect ou l’auteur des faits nous est toujours présenté sous les traits d’un "gentil garçon"; d’ailleurs, sa famille ou ses proches nous le disent! Car on ne donne la parole qu’à eux, évidemment.

On se souvient qu’on nous présentait Mohammed Merah, le tueur de Toulouse, comme doté d’un visage d’ange et comme un grand amateur de voitures rapides.

Le Figaro précité nous indiquait de même que Foued Mohammed-Aggad était un enfant du pays réputé gentil et fils aimant. On nous a même présenté l’assassin d’un enfant à Moscou, une femme voilée qui déclare avoir agi à la demande d’Allah, sous les traits d’une sympathique nounou! Une nounou d’enfer assurément…*

Mais comme l’expérience prouve que les auteurs d’attentat ont en général commencé dans la délinquance, les médias finissent par concéder que les intéressés avaient un passé judiciaire: mais c’était, bien sûr, pour de menus larcins. Rien de grave, donc.

Aujourd’hui, on indique dans la même veine qu’ils n’étaient pas fichés S, ce qui est censé nous rassurer.

 

Troisième règle : l’acte incompréhensible.

 

L’acte commis par le suspect est toujours incompréhensible et isolé : il est le fruit d’un coup de folie ou d’un déséquilibre inexplicable car il n’a, bien entendu, aucun rapport avec sa religion ou sa communauté. Cette règle découle de la seconde: puisque le suspect était un gentil garçon, il ne peut faire le mal que de façon inexplicable ou bien maladive.

On met alors en scène le pauvre garçon, devenu violent parce qu’il était dépressif ou sous tranquillisants. Bref, c’était un malade irresponsable de ses actes. Le père de l’auteur de l’attentat de Nice a ainsi expliqué que son fils, le pauvre, était dépressif et les médias ont tenté de nous attendrir en détaillant sa vie se*xuelle. Rappelons aussi que les auteurs d’agressions se*xuelles à Cologne le soir du Réveillon 2015 nous ont été présentés comme des immigrants souffrant de carences affectives.La règle d’or du Politiquement Correct médiatique consiste en effet à éviter coûte que coûte de faire référence à l’islamisme et, plus encore, à l’islam. Alors on ne cesse d’utiliser des formulations alambiquées pour s’efforcer de brouiller les pistes.

 

On nous explique, par exemple, que les motivations sont floues (cas de l’auteur de coups de couteau dans un VVF cet été), que les actes ont été commis par un fou furieux (cas de l’auteur de l’attentat de Nice du 14 juillet 2016), un déséquilibré ou que le mobile serait uniquement politique**. On nous a aussi expliqué que l’auteur de l’attentat de Munich se serait inspiré… d’Anders Brevik, le terroriste d’extrême droite norvégien. La tentation est permanente, en effet, d’imputer à l’extrême droite les crimes commis par les islamistes depuis l’attentat de la rue Copernic: on se souvient que l’on cherchait encore la piste de l’extrême droite à Toulouse avant de trouver celle de Mohammed Merah!

 

Pour brouiller les pistes les médias s’efforcent aussi de mettre l’accent non sur l’auteur mais sur le procédé : ainsi on parlera d’un camion fou qui à Nice a foncé dans la foule le soir du 14 juillet. On avait d’ailleurs utilisé déjà cet artifice lors des attentats commis lors des marchés de Noël de décembre 2014, pour les transformer en des sortes d’accidents de la circulation.

On utilise aussi le terme tirs pour ne pas parler de ceux qui sont derrière les armes et l’expression attaque à la place d’attentats ou d’autres euphémismes comme plaie au cou pour ne pas écrire égorgement. D’ailleurs, un attentat n’est-il pas finalement qu’un passage à l’acte mortifère?

 

Quatrième règle : la radicalisation rapide.

 

Quand on ne peut plus cacher la motivation islamiste de l’attentat ou quand il a été revendiqué par Daech, les médias doivent alors tenter d’expliquer pourquoi le gentil garçon a agi comme il l’a fait.

La réponse est toute trouvée : il s’est radicalisé tout seul, le pauvre. C’est, bien sûr, la résultante de la troisième règle : le terroriste est toujours un isolé***.

La radicalisation serait donc ce mal mystérieux qui frapperait a priori les seuls jeunes musulmans et qui, paraît-il, se transmettrait surtout via l’Internet, et non via les mosquées ou l’environnement familial, puisque chacun sait que l’islam est une religion de paix et d’amour. CQFD.

 

Elle serait aussi désormais un mal qui s’attraperait rapidement, comme dans le cas de ce réfugié qui a attaqué à la hache les passagers d’un train allemand: gentil réfugié devenu en un instant un méchant islamiste. Comment? Par l’opération du Saint Esprit, auraient dit nos parents.

 

Cinquième règle : cachez ces victimes et ces images choquantes.

 

Les médias font le choix de ne jamais s’appesantir sur les victimes françaises ou leurs familles. La personnalité des terroristes les intéresse beaucoup plus, afin d’essayer de les présenter sous un jour favorable. Les seules familles que l’on voit et auxquelles on donne systématiquement la parole sont donc celles des suspects.

Ou alors on ne donne la parole qu’aux seules victimes issues de l’immigration: car il doit être seriné sur tous les tons que "les musulmans sont les principales victimes de l’islamisme" ou "que les musulmans ont peur de l’amalgame".

Aussi on censure systématiquement les images des victimes de l’islamisme au prétexte de… respecter les familles et de ne pas servir d’argument pour la propagande de Daech. La commission d’enquête parlementaire sur l’attentat du Bataclan vient aussi d’établir le curieux silence entourant les horribles sévices dont avaient fait l’objet au surplus certaines victimes. Pour protéger les familles ou pour éviter de réveiller les Français de leur dormition?

 

En appliquant ces cinq règles nos médias se veulent donc, comme on dit en novlangue, responsables: ils censurent et désinforment en toute bonne conscience pour préserver le vivre-ensemble et protéger les musulmans de tout amalgame.

Ce faisant, ils ne servent pas la cause de la vérité mais celle de l’idéologie du pouvoir.

 

 

*Une nounou décapite un enfant et brandit sa tête dans les rues de Moscou. (LeFigaro.fr du 29/2/2016.)

 

**"Le mobile de l’attaque serait politique", à propos de l’attentat au couteau commis par un "Allemand de 27 ans au cri de Allouha Akbar" dans une gare bavaroise : LeFigaro.fr et AFP du 9 mai 2016.

 

***Une variante consiste à expliquer qu’il s’est radicalisé en prison: ce n’est donc pas sa faute mais celle de la justice!

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Re : Le fil des pavés tous azimuts.

 

Pas ce genre de liberté d'expression ! ( Pour faire du  fric Smiley fou

 

Bien en Accord avec vous Monsieur le Maire d'AMATRICE ! (la commune la plus touchée par le tremblement de terre )

 

 

 

« Cette satire embarrassante ne correspond pas aux vrais sentiments des Français »

Dans le dernier numéro du journal, une autre blague ironisant sur le séisme qui aurait crié « Allah Akbar » n’a pas fait rire du tout. Sergio Pirozzi, le maire d’Amatrice, la commune la plus touchée par le tremblement de terre, a commenté l’affaire ainsi : « Mais comment voulez-vous faire un dessin au sujet de la mort ! Je suis sûr que cette satire inesthétique et embarrassante ne correspond pas aux vrais sentiments des Français. »

Les réactions indignées se sont multipliées dans le même sens sur les réseaux sociaux.

Troppo comodo nascondersi dietro il paravento della "#satira": quella di#CharlieHebdo è semplice immondizia pic.twitter.com/mjkTXYqAMq

— Roger Halsted (@RogerHalsted) September 2, 2016

« Trop facile de se cacher derrière le paravent de la satire : celle de Charlie Hebdo est simplement ordurière. »

 

De tout Coeur avec vous, les Amis  ITALIENS ...! CœurSmiley triste

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Re : Le fil des pavés tous azimuts.

...

 

Me suis embarqué dans une galère, j'vous raconte pas. Mon dictionnaire des banlieues, ça me b0uffe la rate. Mais n'ayant suffisamment de notoriété pour entrer dans le cercle fermé des GRANDS pour leur œuvre inachevée, me voilà dans l'obligation de continuer ce que j'avais entrepris. Donc, ACTION!!!

 

Dictionnaire des banlieues 3/4.

 

Le terme.

 

Exemple.

 

Comment que c'est qu'il aurait dû causer.

 

 

 

  • Fritter : Se battre.
    Ouaille, b0uffon! Tu veux t'fritter?
    Pauvre idiot, si tu continues je vais engager le combat et te coller une bonne râclée!
  • Garro : Cigarette.
    J'ai carotte des garros à la sortie du lycée!
    J'ai demandé gentiment à un jeune qui passait par là s'il pouvait me céder son paquet de cigarettes.
  • Go : signifie femme ou fille. voir aussi "Bonne".
    Téma la go là bas trop bonne!
    Ne remarquez vous pas que cette fille légèrement vêtue, au déhanchement sexiesque, au visage divin, et à la poitrine parfaitement généreuse, possède un charme non négligeable qui fait d'elle une chose tout à fait accessible sex*uellement parlant? Cela éveille en moi des sentiments profondément enfouis dont je n'avais connaissance, pulsions qui me mène vers l'agonie, et caetera...
  • Guèse, trikare : Etre découvert ou plus familièrement grillé.
    Téma c'gros bât@rd ma guèse en train de tricher pendant son put@in de contrôle!
    Je suis indigné, cet homme, avec qui je ne peux m'entendre, m'a remarqué alors que je tentais de réussir illégalement mon évaluation.
  • Graille : Manger.
    Je vais graille j'ai trop la dalle!
    Je m'en vais festoyer à table car le repas est prêt et je suis affamé!
  • Gun : Arme à feu.
    Ziva prête moi ton gun, l'aut'b@târd y m'a manqué de respect!
    Pourrais-tu, s'il te plaît, me prêter ton arme à feu, afin que je règle son compte à l'importun qui n'a été qu'à moitié urbain à mon égard.
  • Jarter : Se faire jeter.
    On s'est fait jarter du Leclerc!

  On nous a demandé de partir immédiatement du centre commercial.

  • Kaillera : **bleep**. Personne de notre milieu. Diminutif : kaille.
    On est des kaillera, on rigole aps avec oit!
    Nous sommes des gens peu fréquentables, nous ne rigolons pas avec des sans-amis fermés sur eux-mêmes comme toi.
  • Kedal : Rien.
    J'ai chourave des garros mais t'auras kedal!
    J'ai obtenu illégalement des cigarettes mais tu n'en auras certainement pas!
  • Keuf : Policier.
    C'est trop un mito c'keuf, il a balancé qu'on avait chourave le sac d'une mémé!
    Ce policier a menti, il a raconté à toute la ville que nous avions volé le sac à main d'une personne âgée.
  • Kiff(er) : Apprécier.
    Comment je kiffe trop son Q!
    Le sien postérieur n'est pas sans éveiller chez moi des pulsions bien naturelles, qui me mettent dans une humeur joviale, pour ne pas oser dire gauloise.
  • Mito : Mensonge. Dérivé de mythomane menteur.
    On me fait pas des mitos à moi, sale b@atard!
    Je ne suis pas le genre de crédule à qui vous ferez gober vos sornettes, sombre idi0t!
  • Mortel : Bien, beau, dont on peut se réjouir invariable.
    Elles sont trop mortelles tes Nike!
    Vos chausses s'entendraient fort bien avec mes pieds, aussi vous demanderai-je de m'en faire l'offrande sans opposer de résistance.
  • Nawak : Exprime le fait qu'il s'agisse de n'importe quoi.
    C'est nawak ton histoire!

  Ce que tu nous racontes n'a pas de sens.

  • ... Ou quoi? : Permet à l'interlocuteur d'avoir la possibilité de répondre à côté de la question.
    Ça va ou quoi?
    Comment allez vous?, Mais vous n'êtes bien entendu absolument pas tenu d'apporter une réponse à ma question...
  • Ouch : Ce dit pour provoquer quelqu'un.
    Tu me gaves, ouch!

    Tu m'énerves, je ne te supporte plus, et toc!

  • Ouaille : Interjection telle que Han! Ça alors!
    Ouaille, elle trop kiffante la meuf!
    Tonnerre de Brest! Cette demoiselle m'a tout l'air d'être agréable, ça serait avec plaisir que j'irais lui parler, je sens que le courant pourrait passer entre nous.
  • Pécho : 1) Avoir.
    J'ai pécho mon bus !

  J'ai réussi à avoir de justesse mon moyen de transport.
2) Exprime également le fait d'avoir eu un rapport se*xuel.
Je l'ai pécho après le Mac Do!
J'ai fais l'amour avec elle après l'avoir emmené dîner chez un des plus grands restaurants parisiens.

  • Péta : Voler. Voir carotte, chourave.
    Il lui a péta son phone!
    Il a volé à ce pauvre malheureux son moyen de communication.
  • Poucave : Traître.
    Il nous a balancés, comment c'est trop une poucave ce keum!
    Il nous a trahis, ce garçon est fourbe, c'est un traître.
  • P0uff' : Personne du **bleep** féminin considérée comme trop hypocrite et qui n'est pas appréciée par l'énonciateur.
    Karima c'est trop une pouff'!

  Il n'y a personne qui aime la compagnie de Karima dans ce monde.

  • Race (sa) : Exprime le mécontentement.
    Sa race.

Je suis d'humeur maussade.

Sa race, c'b0uffon!

Je ne me sens pas bien. C'est le résultat de la proximité de cet individu.

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Re : Le fil des pavés tous azimuts.

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