Dmp,
Je te remercie pour ce post très intéressant (en tout cas il m'a beaucoup intéressé), car je suis entièrement d'accord avec toi sur le devoir d'une société de ne pas laisser pour compte les plus démunis.
Je n'ai pas dit autre chose quand après le constat du pourquoi de la situation actuelle je précisais :
"Il serait malvenu de leur reprocher.
Ce n'est pas leur faute, et personne n'est réellement à l'abri."
Je suis aussi entièrement d'accord avec COIN sur son appréciation mitigée sur les "Aides de l'état".
Quand on prétend "aider" les démunis en les "hébergeant" pour la nuit et en les remettant à la rue à six heures du matin, cette brillante action d'aide humanitaire n'a pour effet que de dilapider l'argent du contribuable sans apporter la moindre amorce d'une solution pour les intéressés.
Ceci est d'autant plus scandaleux que la France se dit un pays riche et qu'à ce titre elle dilapide encore des centaines de millions d'euros dans le reste du monde (oui, qui en a besoin aussi...) alors qu'il y a une vrai misère à traiter en France, et qui devrait être traitée chez nous.
Là encore, c'est ce qu'avait fait l'Abbé Pierre en créant ses Citées Emaus, en créant de vrais logements sociaux avec les moyens du bord, et en permettant à beaucoup de retrouver un logement, une dignité, et une vrai base de départ pour reconstruire une vie meilleure.
Ayant compris depuis longtemps que je n'avais RIEN de positif et de concret à attendre de l'état ou de la société en général (j'ai aussi connu une période TRES difficile...), je me suis attaché à trouver d'autres solutions par moi-même.
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Les "Elites" se gaussent à la vision de la courbe.....
En elle même, une courbe de Gauss ne fait que représenter une simple réalité statistique étroitement liée à la loi de Paretto (règle des 20/80), et ne donne AUCUNE appréciation qualitative sur les phénomènes observés.
C'est ainsi que nos brilliants politiciens et économistes de salon nous ont proposé l'interprétation suivante:
- dans la partie basse à gauche (vous avez remarqué: à gauche), vous avez les laissés pour compte, les rebus de la société, au centre la masse silencieuse et laborieuse, et à droite l'ELITE (vous avez remarqué, à droite), ceux qui ont des capacités exceptionnelles dont vous ne devriez même pas rêver, ça vous ferait souffrir (et ça n'arrangerait pas les plans que nous avons secrètement élaborés pour vous, non, ne posez pas de questions...)
Si l'on établissait cette courbe non pas sur des critères strictement économiques, mais sur des critères d'intelligence basés non pas sur un pseudo QI, mais sur la capacité à apporter des solutions concètes et efficaces à des problèmes non moin concrets, on observerait un curieux mélange, un remixage des croyances établies, et comme dirait Céline, "les derniers seront les premiers"
L'Abbé Pierre était considéré comme un cancre à l'école, Einstein aussi, et Benjamin Franklin a échoué plus que n'importe qui d'autre dans sa vie.
Qu'on l'admette ou non, dans nos société modernes, la capacité à vivre heureux est très fortement impactée par notre capacité à acquérir notre autonomie financière. Le niveau chiffré de cette autonomie est dépendant des désirs de chacun (certains se contenteront de peu, d'autres rêvent d'être très riches).
Le problème est que très peu de gens parviennent à réaliser leur désir (quel qu'il soit).
La raison principale est que l'on ne nous a pas appris, pas préparés à cette réalisation.
Bien au contraire.
Quand on t'impose de faire 15 à 20 ans d'études (bac + 5 ou 😎 pour..... entrer dans une entreprise en contrat de qualification ou en apprentissage (même pour Science Po depuis peu) et que l'on t'a programmé pour réaliser au mieux les tâches qu'on va t'imposer (sans te poser de questions, sinon !!!....), on peu penser qu'on a bien pris garde à forger ton incapacité à agir dans ton propre intérêt, mais bien dans celui de ceux qui te maintiennent sous le couvercle.
La réalité, que bien peu de gens connaissent, est qu'il n'existe qu'une seule et unique manière de gagner de l'argent dans la vie.
Une seule.
C'est de vendre quelque chose à quelqu'un.
Le salarié vend chaque jour 8 à 12 heures de son temps à son patron. Pas cher. Son nombre d'heures à vendre est limité. Sa liberté est muselée. Il n'a ni l'argent, ni le temps, ni les connaissances, ni même le désir ou la volonté de sortir de ce cercle infernal.
Il n'a que peu de chance de réaliser ses rêves.
L'artisant vend son temps à ses clients. Quand il en a (des clients). La quantité à vendre (le temps) est limité mais le prix varie. Quand cela marche bien pour lui, l'état vient rafler la mise. Il n'a pas trop de chance de réaliser ses rêves, mais au moins il est libre.
Le commerçant ne vend plus du temps, mais des produits. Si son marché est porteur et que son approvisionnement est abondant, il peut s'enrichir.
L'entrepreneur vend le temps des autres (les salariés). Il achète pas cher et revend plus cher. Si le marché est porteur, etc etc . Ceci dit il a beaucoup de soucis: les clients, les fournisseurs, les administrations, le fisc, les douanes, les disfonctionnements,....
Il dort mal et travaille beaucoup mais peut gagner beaucoup d'argent.
Le financier: je ne vais pas m'étendre, les possibilités sont infinies, les risques aussi.
Et puis enfin, le top du top: le marchand de rêves: le jackpot. Vous vendez l'espoir de gagner le pactole (c'est à dire un produit qui n'existe pas). Les gens paient, et vous redistribuez à peine la moitié de ce qu'ils ont versé aux victimes (les gagnant du lotto) (suffit de consulter les statistiques des gagnants du lotto pour comprendre).
Ca gagne gros à tous les coups et le risque est zéro.
Non, ne rêvez pas, c'est un privilège de l'état, comme les radars automatiques...
Finalement, être commerçant représente un bon compromis entre le risque, la liberté, le potentiel et les moyens nécessaires.
C'est ce que l'on fait quand on vend sur ebay.
Mais pour bien réussir, il faut appliquer les bonnes règles.
Il faut améliorer sans cesse ce que l'on fait déjà et apprendre de nouvelles techniques.
Les meilleures.
Ebay représente aujourd'hui une formidable opportunité de démarrer quasiment sans capital, sans "fond de commerce", pratiquement sans frais, et avec peu de connaissance.
Dans l'éventail des possibilités du net, il est reconnu par les experts qu'ebay est le moyen de plus facile et le moins couteux de démarrer.
Le marché est là, les clients aussi.
Mais il ne vous attendait pas, le carnet de chèque à la main...
Les concurrent non plus d'ailleurs, et il vont se défendre...
Et vous n'avez pas DROIT à votre part du gateau.
Il faut la conquérir
Et bien peu y sont préparés.
C'est ce que je voulais dire.
On peux changer cela. Apprendre, parce qu'on a pas d'autre choix.
Car comme disait Bourly, si le marché avance et que vous reculez ....
Ca va pas le faire ... 🙂
Alain