je suis professionnel bouquiniste et je tiens à exprimer mon mécontentement.
il y a dans le nouveau tableau de présentation des changements à venir le nec le plus ultra dans l'art et la manière d'annoncer les changements. tout d'abord on vous mets en avant l'annonce d'une baisse des commissions et avec une douceur et une malignité exquise, tout dans le style vaseline, on vous annonce l'air de rien que les frais de port seront dès le 14 mai inclus dans le calcul global des commissions. coup de tonnerre, les bras m'en tombe. après un calcul dans tous les sens, je m'aperçois que mes frais généraux vont, grace à ses nouvelles mesures, augmentés globalement de 100 %, oui je dis bien de 100 %. impulsivement j'adresse un courrier de réclamation directement au service clientèle qui en retour, et j'ai le double, me souhaite de "bonnes ventes".
j'adresse un 2eme courrier pour exprimer mon opinion tout à fait défavorable, et je reçois en retour un gentil courrier envoyé par un gentil monsieur. je précise que j'apprécie le personnel d'EB et que ma hargne ne vas absolument pas vers eux sachant qu'ils ne font que leur travail et le font d'ailleurs très bien. ce gentil monsieur ne fait malheureusement que me réciter un laius préparé d'avance dans le style "je vous ai compris", car je suppose que je ne suis pas le seul à me plaindre. bref ! il est honteux et même indécent de la part d'une multinationale tel que EB de traiter ses clients ainsi en leur imposant sans que nous puissions nous défendre des changements tarifaires aussi scandaleux, changement qui vont mettre à la rue des centaines voire des milliers de vendeurs qui ne pourront supporter financièrement de telles augmentations. en ce qui me concerne c'est la première fois après de nombreuses années de présence sur EB que je vais envisager un recyclage voire une réorganisation totale de mon travail. après tout, la concurrence ne manque pas et une remise en cause de son travail n'est pas forcemment négative.
je terminerai ce monologue par une constation alarmante. nous vivons une époque de crise financière mais aussi de conscience. notre système économique et moral arrive en bout de course et ne suffit plus à assurer l'avenir de nos enfants. les pauvres sont de plus en plus pauvres et les riches veulent être encore plus riches. l'équilibre de la balance est au bord de la rupture. les décisions comme celles qui sont actuellement prisent par EB sont dans la nature de cette logique d'auto-destruction, dans le cas présent, d'un outil économique puissant qui se doit, bien avant l'intêret d'actionnaires toujours gourmands, d'etre une bouée de secours pour nombres de gens qui ne demandent qu'à gagner honnêtement leur vie. jpl
