Que votu n'es donc rien à faire de ce dont tu ne sais rien (en clair : que vous refusiez ici d’apprendre) – une pareille désinvolture, c’est encore ton « droit ». Je ne te demanderai donc pas de quelle légitimité elle « retourne », et je ne veux pas non plus t' importuner davantage par quelque autre exemple de prétention à habiller son discours des atours de l’En-soi."
C'est pourtant très simple: l'En-soi est par principe indéfinissable et indémontrable puisqu'il est absolu et que dire, définir et raisonner, c'est toujours relier les idées et leur objets entre eux, donc les relativiser...
C'est pourquoi je laisse la métaphysique aux mystiques qui prétendent avoir une expérience révélée et incommunicable de l'absolu que je n'ai pas...
Je n'ai rien à faire de ce qui m'est inconnaissable, voire impensable. Je considère avec Aristote que nul n'a jamais vu un "cheval en soi" ou la "justice en soi" se promener ou galoper dans le nature...Pour moi, l'en soi, quel qu'il soit, ne peut être que parole verbale, d'où qu'elle vienne...
C'est pourquoi, La philosophie empirique, rationnelle et critique vaut toutes les métaphysiques du monde (donc la tienne aussi ); leur prétention infondée au fondement et à à la vérité absolue de l'Etre sans détermination, ni cause (En-soi) est précisément déraisonnable pour ne pas dire insupportable de vaine suffisance.
Tu prétends me parler au nom de l'absolu En-soi? Mais en quoi suis-je tenu de te comprendre et de te croire?