le 25-07-2017 13:51
Bonjour
Je ne suis nouveau dans cet espace et je me suis permis d'ouvrir un nouveau sujet de celui de vos lectures actuelles
Pour moi c'est " L'éloge du peu " de Koike où la frugalité généreuse
Un façon de lâcher prise sur toutes ces contraintes matérielles superflues d'une société consumériste et matérialiste...changer notre paradigme, un autre relation vis à vis de l'argent, du pouvoir, de l'envie du désir de posséder ....
le 25-07-2017 14:39
le 25-07-2017 16:39
Bonjour,
Actuellement je suis plongé dans l'annuaire téléphonique du Val de Marne, c'est assez coton...
Plus sérieusement :
Cordialement
le 25-07-2017 19:34
Bonjour, pour gagner un peu de zénitude, "La Pierre et le Sabre" du Japonais Eiji Yoshikawa, la vie romancée du samouraï Mushashi, livre que j'ai trouvé dans une boîte à livre en Belgique, dans le petit village de Saint Denis (à côté de Mons et Soignies), en allant boire une bière à l'estaminet des "Joyeux asticots" (ça ne s'invente pas...)
Et quand j'ai le temps, enfin, plutôt quand j'ai envie, je vais faire un tour sur le site de lecture gratuit "Atramenta. Le pire y côtoie le meilleur, mais cela a l'avantage de lire des oeuvres dans des domaines variés que l'on aurait sans doute pas abordés dans les rayons d'une médiathèque.
Bien sûr, Atramenta est le refuge des poètes maudits et des auteurs de "romans" érotiques, enfin qui se veulent érotiques, mais, Dieu merci, il y a beaucoup d'auteurs intéressants.
et, @Anonymous merci d'avoir ouvert ce fil qui permet de penser un peu...
le 25-07-2017 23:28
Bonsoir,
bah moi en ce moment, je lis le bistro du coin....
non, plus sérieusement, ayant été une grande partie de ma vie dans les bouquins, je n'y touche plus beaucoup.....
celui que j'ai "en chantier" en ce moment et pour certainement un bout de temps c'est un livre sur la vie de Johan Cruyff....vous voyez pas de quoi se faire bouillir la tête......
Bonne nuit à tous
le 26-07-2017 08:17
salut cher Dan!
Croyiff tu veux parler du FOOTBALLEUR ?????
donc, je peux caresser l'espoir qu'un jour on aura la biographie de Ronaldo et Ronaldinho et Maradona??? Youpieeee!!!!
le 26-07-2017 11:44
@4287danielj a écrit :Bonsoir,
bah moi en ce moment, je lis le bistro du coin
....
non, plus sérieusement, ayant été une grande partie de ma vie dans les bouquins, je n'y touche plus beaucoup.....
celui que j'ai "en chantier" en ce moment et pour certainement un bout de temps c'est un livre sur la vie de Johan Cruyff....vous voyez pas de quoi se faire bouillir la tête......
Bonne nuit à tous
Souvenirs, souvenirs, @4287danielj la coupe du monde avec finale Allemagne - Hollande.
Que je fus donc déçue que la Hollande perde !
Isabelle du Berry
le 11-08-2017 07:07
Moi c'est lorsqu'elle a gagné en 2012 que ça m'a fait un choc
le 26-07-2017 11:42
Bonjour et bienvenu @Anonymous,
Quant à moi je lis épisodiquement et rarement sauf sur Atramenta.
Par contre quand me prend l'envie de lire, je commence et ne m'arrête plus !
Quand j'ai fini de lire, je suis comme en manque....
Bonne journée
Isabelle du Berry
le 28-07-2017 07:11
Avant je me suis attaqué à cette oeuvre de 84 extraits ...
Nul d'entre nous n'est un surhomme et ne peut échapper entièrement au kitsch. Quelque soit le mépris qu'il nous inspire, le kitsch fait partie de la condition humaine
La beauté se cache derriére les décors d'un cortége de 1er mai. Pour la trouver, il faut crever la toile du décor
Les extrêmes manquent la frontière au-delà de laquelle la vie prend fin, et la passion de l'extrémisme, en art comme en politique, est désir de mort déguisé
Elle sait que la beauté est un monde trahi. On ne peut la rencontrer que lorsque ses persécuteurs l'ont oubliée par erreur quelque part.
La pesanteur, la nécessité et la valeur sont trois notions intrinsèquement liées : n'est grave que ce qui est nécessaire, n'a de valeur que ce qui pèse ...
On peut trahir des parents, un époux, un amour, une patrie, mais que restera-t-il à trahir quand il n'y aura plus ni parents, ni mari, ni amour, ni patrie ?
La transformation de la musique en bruit est un processus planétaire qui fait entrer l'humanité dans la phase historique de la laideur totale ...
Si nous sommes incapables d'aimer, c'est peut-être parce que nous désirons être aimés, c'est à dire que nous voulons quelque chose de l'autre (l'amour), au lieu de venir à lui sans revendications et ne vouloir que sa simple présence.
Si l'excitation est un mécanisme dont se divertit le Créateur, l'amour est au contraire ce qui n'appartient qu'à nous et par quoi nous échappons au Créateur. L'amour, c'est notre liberté
Le seul moyen de sauver l'amour de la bêtise de la sexualité ce serait de régler autrement l'horloge dans notre tête et d'être excité à la vue d'une hirondelle .
Le drame d'une vie peut toujours être exprimé par la métaphore de la pesanteur. On dit qu'un fardeau nous est tombé sur les épaules. On porte ce fardeau, on le supporte ou on le le supporte pas, on lutte avec lui, on perd ou on gagne
Le fleuve coule de siècle en siècle et les histoires des hommes ont lieu sur la rive. Elles ont lieu pour être oubliées demain et que le fleuve n'en finisse pas de couler.
Qu'est-ce que la beauté? dit Franz et il pensa tout à coup à un vernissage auquel il avait dû récemment assister aux côtés de sa femme. La vanité infinie des discours et des mots, la vanité de la culture, la vanité de l'art...
Un événement n'est-il pas d'autant plus important et chargé de signification qu'il dépend d'un plus grand nombre de hasards? Seul le hasard peut nous apparaître comme un message ...
Il n'était pas obsédé par les femmes, il était obsédé par ce que chacune d'elles a d'inimaginable, autrement dit, il était obsédé par ce millionième de dissemblable qui distingue une femme des autres.
Le moi individuel, c'est ce qui se distingue du général, donc ce qui ne se laisse ni deviner ni calculer d'avance, ce qu'il faut d'abord dévoiler, découvrir, conquérir chez l'autre.
Dans la langue de Kant, même bonjour !, convenablement articulé, peut ressembler à une thèse de métaphysique. L'allemand est une langue de mots lourds.
L'instant où naît l'amour: la femme ne résiste pas à la voix qui appelle son âme épouvantée; l'homme ne résiste pas à la femme dont l'âme devient attentive à sa voix.
En chassant l'homme du Paradis, Dieu lui a révélé sa nature immonde et le dégoût
Et il se dit que l'on ne peut être totalement soi même qu'à partir du moment où l'on est totalement parmi les autres
mais pour cette dernière c'est dans "La vie est ailleurs " de 73
le 28-07-2017 10:29
@Anonymous a écrit :
En chassant l'homme du Paradis, Dieu lui a révélé sa nature immonde et le dégoût
le 28-07-2017 11:43
Bonjour,
Ouf, j'arrive au bout de ce bouquin qui m'a régalé, mais à consommer avec modération sinon direction cette pharmacie dont la réputation n'est plus à faire.
Pour revenir au bouquin en question :
le 28-07-2017 12:18
Merci lekandid pour cette publicité gratuite et ô combien méritée, car personne n'a eu besoin de mettre les pieds dans notre pharmacie depuis longtemps, ce qui prouve bien notre efficacité.
En remerciement, je te mets de côté toutes nos boîtes d'aspirine 1 000 périmées qui nous restent malgré les soldes 70 % qui seront les bienvenues après des lectures ardues...
le 28-07-2017 13:00
@lekandid a écrit :Bonjour,
Ouf, j'arrive au bout de ce bouquin qui m'a régalé, mais à consommer avec modération sinon direction cette pharmacie dont la réputation n'est plus à faire.
Pour revenir au bouquin en question :
Résumé :"Un dictionnaire, même s'il est inattendu, est toujours un livre dont le mot est le héros ; or il se trouve que ma dépendance aux bizarreries du langage est aussi puissante que l'héroïne puisque je me sens drogué à l'homophonie, à la paronymie et autres oxymores ; je ne sais plus dans quel état j'erre, pourquoi les poules du couvent couvent, ce que serait fur sans mesure, et for sans intérieur ; je trouve aussi bien singulier que déclin et berne soient privés de pluriel, alors que victuailles, fiançailles et vivres y sont condamnés. Vous l'aurez compris ce dictionnaire n'est pas comme les autres : entre A comme accents et anacoluthe, B comme Bescherelle, C comme contrepèterie, L comme lipogramme et O comme OuLiPo et oxymore, vous n'aurez de cesse de vous promener entre ces mots qui nous intimident et qu'il faut sans cesse apprivoiser sous la houlette (ou la férule ?) de cette vieille dame que l'on appelle grammaire... et qui a toujours ses règles" (Jean-Loup Chiflet).
Merci @lekandid je connais maintenant le livre dans lequel je trouverai la possibilité de tout comprendre (ou pas ) quand tu écris, car j'en est ras la casquette de prendre le dictionnaire Larousse qui est trop petit pour tous les mots que je recherche !
Je me creuserais moins la tête (avec une pelle), parce qu'à force, elle commence à être vide !
isabelle du Berry
le 28-07-2017 16:50
Bonjour..
Dernier livre lu: les mains du miracle de Joseph Kessel
Bref.. j'ai trouvé le bouquin un peu léger..
le 28-07-2017 17:32
ou "L'Ôde des pessimistes"
et Non : je ne m'adresse à personne en particulier (je tiens à préciser)
et Oui : ça devrait figurer au programme académique en philo !
28-07-2017 19:10 - modifié 28-07-2017 19:12
AVERTISSEMENT AUX LECTEURS DE CE POST: Ce qui va suivre est lamentablement c/c sur la toile. Trop la flemme. Mais que trouver de mieux pour mettre en appétit ceux-celles qui aiment l'écriture un peu décalée ?
Tout d'abord ce qu'en dit l'éditeur :
C'est le moment de s'embarquer dans le bateau ivre de Charles Bukowski, l'écrivain poète, né Allemand, citoyen américain par adoption des rues et des bars, témoin des clameurs urbaines...
Virons donc du côté d'une folie ordinaire, celle qui sommeille en chaque individu, celle qui vous prend aux tripes un beau matin et fait du corps une marionnette dont on tire les fils, celle qui s'immisce, reptilienne et ne se tait qu'à la mort.
Bukowski délivre aux lecteurs qui veulent bien le suivre dans sa démarche, les contes quelques peu exubérants de cette lente conquête de la déchéance.
D'abord abrupte, trash, la folie se coule peu à peu dans la vie et se fait plus mature. Elle gagne en âge et arrondit les angles, estompe sa vulgarité, s'intériorise, pour finir par adopter le corps physique qu'elle habite.
S€xe, alcool, et courses de chevaux sont son lot quotidien: Bukowski parle de Bukowski ; ou plutôt de son double, son extension littéraire au prénom poussif : Hank.
Le barfly jubile de son petit tour d'auto-parodie. Il en rajoute avec quelques portraits taillés serrés: des ouvriers alcooliques, des jeunes auteurs déjà accomplis dont l’œuvre le révulse et qui lui renvoient l'image insupportable de son parcours d'écrivain à succès.
Car Bukoswki vomit à la face de ses contemporains. Il vomit aussi ses pages, et vous somme de prendre son parti ou de le fustiger.
Certes, l'auteur ne laisse pas indifférent, à la première lecture assurément... à la seconde, on se surprend à trouver les limites de ce trash qui apparaît finalement presque désuet.
Et pourtant, cette thématique poursuit sa route, se charge d'une iconographie nouvelle, s'enrichit, s'épanouit, se modèle à l'image du monde moderne. Le trash est clean... il suffit de regarder du côté de la bande d'Irvine Welsh.
Mais laissons s'exprimer l'auteur :
La mort subite ne date pas d'hier, la mort subite de masse non plus. Nous avons juste affiné le procédé. Des siècles de savoir, de culture et d'expériences, des librairies bien grasses et croulant sous les bouquins ; des tableaux qui se vendent des millions ; la médecine qui transplante un cœur ; impossible de reconnaître un fou d'un homme normal dans les rues, et voilà nos vies entre les pattes d'une bande de cré*tins. Les bombes ne tomberont peut-être pas ; les bombes tomberont peut-être. P'têt ben qu'oui, p'têt ben qu'non...
Maintenant, oubliez-moi, chers lecteurs, je retourne aux put€s, aux b0urrins et au scotch, pendant qu'il est encore temps. Si j'y risque autant ma peau, il me paraît moins grave de causer sa propre mort que celle des autres, qu'on nous sert enrobée de baratin sur la Liberté, la Démocratie et l'Humanité, et tout un tas de m€rde.
le 29-07-2017 13:54
Je me replonge pour la énième fois dans les enquêtes du Juge Ti de Robert Van Gulik (17 livres) et je ne m’en lasse pas car c’est superbement écrit.
Le juge Ti, de son vrai nom Dee-Jen Djieh en chinois, a réellement vécu au VIIe siècle sous la dynastie des T’ang. Célèbre magistrat, il était réputé pour les nombreuses affaires criminelles sur lesquelles il avait enquêté. Sa notoriété fut telle qu’il fut nommé ministre de l’impératrice Wu Zetian à la fin de sa vie. Ses investigations furent soigneusement conservées dans les annales magistrales.
En 1948, Robert Van Gulik a traduit un roman policier chinois, le Dee Gong An, relatant trois affaires criminelles résolues par le juge Dee-Jen Djieh ; puis, s'inspirant de vieux récits chinois, il a publié 16 ouvrages policiers fictifs, série d'enquêtes mystérieuses conduites par son juge Ti.
le 29-07-2017 18:32
l âme du monde...frédéric lenoir
le 29-07-2017 19:33
..
Hello Georgio How are you ?