le 24-05-2014 17:26
Bonjour toutes-tous,
Maintenant que ce forum n'est plus en lecture libre mais qu'il faut être connecté pour y accéder, nous sommes censés être entre adultes. Les modérateurs ne pourraient-ils pas lâcher un peu de lest (tout en restant dans les limites du raisonnable) pour redonner un peu de vie à ce forum agonisant qui a fait les beaux jours des anciens?
Ça changerait des kikoos bizous (© Lusi)
Le règlement interdit d'encourager la dispute entre membres, ce qui est bien sûr n'est pas déraisonnable, mais une petite prise de bec de temps en temps, toujours (je me répète) en restant dans les limites du raisonnable, ne peut nuire à la bonne ambiance . Aux modérateurs de veiller à ce qu'il n'y ait pas de débordements.
Je me lance :
le 02-01-2016 17:55
Suite et fin ...
le 02-01-2016 18:03
Bref, je voulais en venir au fait suivant ; le cher et couteux Noah VEUT que la coupe Davis se dispute
contre le Canada outre-mer, aux Antilles ou à la Réunion.
Ce petit caprice de star coute en supplément 800 000 euros, soit trois fois plus qu’une rencontre
standard en délocalisation !
M.Chalus à la tête de la Région Guadeloupe depuis le 18 décembre dernier a hérité du dossier
de l'organisation. Il aurait "découvert" après sa prise de fonction que le véritable coût de l'organisation,
au lieu d'un million et demi d'euros (avec un million à la charge des collectivités),
annoncé par la FFT, serrait en coût réel dans les 4 millions !
Vient en scène le secrétaire d'Etat aux Sports Thierry Braillard (Re Sic!),
très engagé avec son ministre de tutelle Patrick Kanner pour financer avec l’argent
des contribuables cette manifestation. NOTRE FRIC !
Je n’ose pas imaginer ce qu’il va vous arriver si vous ne payez pas vos impôts...
direction la prison et plus rien à vous
Mais vous …. Vous n’êtes pas une star qui pèse en fortune 215 millions d'euros.
Fin !
le 02-01-2016 18:16
Oui Pile, j'ai suivi ça de loin et tu m'as appris plein de truc sur cette affaire. Si je dis, LAMENTABLE, j'ai bon?
le 02-01-2016 18:26
Oui tu as bon , tu as trouvé le bon dessin qui resume bien !
retour gagnant pour eux !
le 03-01-2016 13:45
PEUT-ON RIRE DU MALHEUR DES AUTRES?
Il n'est sans doute pas très charitable de se réjouir de la détresse d'autrui. Posons-nous cependant la question suivante : s'il ne provoque, ne nuit à ou n'aggrave la détresse du malchanceux, notre amusement est-il réellement condamnable? En plus simple : si tu vois un type se gaufrer de l'autre côté de la rue et que le bonhomme ne te voit pas te gondoler, personne ne pourra te le reprocher.
Par contre, si tu continues à te fendre la pêche au lieu de traverser pour venir en aide au malheureux se tordant de douleur sur le trottoir désert ou si c'est par ta négligence que l'homme a chu, alors là, ce n'est pas bien et ton rire est inapproprié.
Car il faut bien avouer que ce qui nous fait le plus marrer, c'est de voir Charlot tomber dans l'escalier ou Jerry Lewis glisser sur une peau de banane ou n'importe qui se viander la tronche sur une porte en verre, et ça, si ce n'est pas rire du malheur des autres, faudra qu'on m'explique.
Notre "moi profond" se réjouit donc du spectacle de la détresse d'autrui. C'est humain, mais c'est moche.
Certains puristes diront que les exemples donnés relèvent d'avantage de la mésaventure que du véritable malheur. Admettons. Alors imaginons que le personnage qui s'écroule dans la rue en glissant sur une déjection de chien se casse la hanche et s'en retrouve handicapé pendant plusieurs mois, mettant ainsi en péril son propre avenir, celui de sa famille et celui de la petite entreprise qu'il dirige, car si l'usine devait s'arrêter de produire, ce seraient 35 postes qui sauteraient, plongeant autant de familles dans la misère, la déchéance, la maladie, la dr0gue et la délinquance. C'est du véritable malheur ça, non? Oui. N'empêche, et je n'en suis pas fier, que la mimique du gaillard qui dérape me paraît irrésistible et génère en moi "le besoin d'exprimer ma gaieté par un mouvement de la bouche, accompagné d'expirations saccadées plus ou moins bruyantes". Et je réfute l'idée de cruauté dans mon chef. Si ce mec ne tient pas à devenir un clown pathétique, il n'a qu'à regarder où il marche. C'est vrai quoi!
Moi je veux bien ne pas rire du malheur des autres, mais il faudrait alors que les autres fassent un petit effort pour ne pas être ridicules.
On ne peut quand même pas me reprocher à moi l'attitude totalement irresponsable de ce petit patron de PME qui, au lieu d'être aux côtés de ses salariés, dans cette période de crise aussi pénible, s'en va faire le joli cœur sur des trottoirs aussi glissants les uns que les autres. Et il ne faudrait pas qu'en plus de plonger autant de gens dans la misère noire, ce s@lopard me prive aussi d'un moment de détente. Tu as fait assez de mal autour de toi, vieux, pour venir nous faire la morale. Et dis-toi bien que c'est à cause de types dans ton genre que nous avons acquis le droit de rire du malheur des autres.
N.B. Mon avis personnel sur ce texte : il semblerait fortement que Geluck se soit laissé légèrement emporter sur la fin. J'dis ça, j'dis rien.
le 05-01-2016 16:01
PEUT-ON RIRE DES JEUNES?
Nous abordons ici l'un des chapitres les plus délicats de notre ouvrage et je m'y risque uniquement parce que je suis convaincu que les intéressés (peut-on d'ailleurs les appeler ainsi, eux qui ne s'intéressent à rien) ne liront pas ces lignes. Et oui, la réalité est parfois cruelle à admettre : le jeune d'aujourd'hui est c*. Je ne nie pas que la responsabilité nous revient à nos autres adultes, qui avons bâti une société d'hyperconsommation, annihilant tout esprit critique et avons réussi à maintenir la paix en Europe, privant ainsi la jeunesse de la fabuleuse expérience d'un conflit armé, avec ce que cela engendre de discipline, de courage, d'abnégation et de sens de la camaraderie.
Moi qui ai fait la guerre de Corée et qui ai sauté sur Kolwezi (je la salue d'ailleurs si elle lit ces lignes), je peux vous dire que d'avoir vu crever ses camarades sous les balles des ennemis, ça donne un autre à la vie que de tripoter les manettes de sa Nitendo en bouffant des chips. Et d'avoir croupi pendant des semaines dans des jungles hostiles avec pour toute nourriture une boîte de biscuits pour 15 hommes, ça engendre une approche très différente de la blague de Toto mange ta soupe.
Bon Dieu, comme elles sont drôles les blagues qu'on se raconte entre copains de régiment au sortir d'une séance de torture de prisonniers ennemis, pour décompresser un peu, en allant boire quelques bières avant de recommencer ce que nous appelions pudiquement "l'interview musclée".
Mais voilà, les jeunes d'aujourd'hui ne connaissent pas cela et c'est bien dommage. Mais toutes les générations n'ont-elles pas méprisé leurs jeunes en disant qu'ils étaient c*? Je le pense, et si ça n'avait pas été le cas, comment seraient-ils devenus de vieux c* s'ils n'avaient pas commencé jeunes?
Tout ça pour dire que "oui", on peut rire des jeunes, surtout s'ils sont c* et que, si par chance on l'est soi-même, rire des c* quand on c* équivaut à rire de soi, et ça, c'est vraiment bien.
le 05-01-2016 16:14
Bonjour ici
Pour changer du fil sur les expressions et pour poursuivre dans tes idées, je post cette expression ici
Contrairement à ce que certains croient, le rire jaune n'est pas le propre des Asiatiques, même si ceux-ci, bien plus attachés que nous à ne pas vexer ou blesser leur interlocuteur, peuvent être amenés à rire jaune plus souvent.
Si le jaune est une couleur considérée comme positive (le soleil, donc la vie ; l'or, donc la richesse ; le blé, donc la nourriture...), il a aussi souvent été perçu de manière négative :
« (Chamillart) était un bon et très honnête homme (…) d'ailleurs très borné (…) riant jaune avec une douce compassion à qui opposait des raisons aux siennes. »
Louis de Rouvroy, duc de Saint-Simon - Mémoires
le 06-01-2016 11:39
Fait d'actualité en image (Encore des minorités qui nous/me gonflent)
Voir l'article suivant > http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2016/01/05/01016-20160105ARTFIG00194-mantes-la-jolie-un-coll...
le 06-01-2016 11:45
1944
Maintenant
le 06-01-2016 11:48
Demain ???
Le BURKINI obligatoire !
le 06-01-2016 18:36
J'ai vu tout à l'heure une femme monter à bord d'une auto-école vêtue d'une tenue similaire à celle-là
(sauf que le menton était dégagé) :
Comment peut-on conduire avec un truc si long ?
Ne pas se prendre les pieds dans le voile en appuyant sur les pédales ?
Les larges manches ne me semblent pas adaptées non plus.
A mon avis, on n'est plus sur un problème de tolérance, mais de sécurité.
le 06-01-2016 18:53
Oui , mais c'est pareil pour nos bonnes soeurs
le 06-01-2016 19:09
T'as raison !
le 06-01-2016 19:28
@messaline17 a écrit :Oui , mais c'est pareil pour nos bonnes soeurs
___________________________________________________________________________
===============>>> , je sors ...... et dire que c'était convenable ici !
le 06-01-2016 19:31
Tiens au fait, voilà un moment que je n'ai pas mis de pavé. Bonne lecture aux courageux.
LE NOUVEL ÉCOLO.
Une engeance politique a émergé ces dernières années, dont le programme se résume à la plus grosse arnaque depuis la révolution russe : l'écologie. Démagogique au possible, cette idéologie de veaux **bleep** a attiré dans ses filets biologiques tout ce que la planète comptait de frileux de l'engagement en créant une morale plus duraille que le catéchisme des jésuites : la c0nnerie durable. Pour la première fois depuis la Révolution Française, on a des militants dont les principaux combats sont de prendre un vélo pour aller faire leurs courses, à fermer le robinet en se brossant les dents et à jeter la bonne ordure dans la bonne poubelle dans des quartiers où la misère est insupportable. L'essentiel de leurs préoccupations consiste à savoir où jeter le papier, le carton, le verre et le plastique. Ce qui semble être le cœur de leur engagement suffit à satisfaire leur goût de la rébellion. Ils vivent entre eux, forment des milices dans les quartiers et, au nom de la gauche verte et militante, créent encore plus de disparité sociale dans la cité. Plus ils font d'efforts pour être appréciés par les pauvres du quartier, plus ils sont haïs pour leur pédantisme cynique. Préférer pédaler alors qu'on peut se payer une caisse est un concept tellement absurde pour celui qui rame au RSA, qu'il donne envie de ni*quer tous les Vélib' de la terre, au grand dam de ces écolos qui ne peuvent piger la frustration des vrais pauvres. Ce sont des militants qui se battent bec et ongles pour obtenir une "recyclerie" ou un jardin potager dans des villes comptant 50% de chômage chez les jeunes, des militants récoltant leurs tomates sans engrais dans des départements sans écoles et sans crèches.
Rien n'est plus important que la préservation de la nature. Les Verts ont bien essayé de responsabiliser leur discours, mais l'écologie est antinomique à toute sorte d'évolution. Les super héros écologistes totalement dogmatiques et sectaires, tels que Hulot ou autres Arthus-Bertrand, ne distinguent même plus la gauche de la droite, et s'allieraient aux pires fascistes si ceux-ci promettaient des pistes cyclables. Les braves gens qui auraient eu tendance à jouer la carte de la solidarité avec les plus démunis d'entre nous, comme le faisaient les gens de la gauche, se sont laissés trimbaler par eux. Ils cultivent aujourd'hui les trois mètres carrés de leurs put@ins de jardins partagés et croient faire de la résistance en b0uffant les poireaux issus de l'agriculture biologique.
Les Verts ne sont pas à un paradoxe près. Grâce à l'influence des Griinen, par exemple, l'Allemagne est aujourd'hui le pays le plus polluant d'Europe. Leur obstination maladive à combattre le nucléaire les a conduits à conserver des mines de charbon à ciel ouvert aussi grandes que Paris et à participer ainsi au réchauffement climatique. Peu leur importe : le dogme n'a pas été trahi, tous les barbus peuvent marcher la tête haute.
L'ordre des priorités s'est trouvé brusquement bousculé pour satisfaire ces mous du bulbe. La promesse d'une voiture électrique dans une campagne électorale devient soudain plus importante que l'établissement de logements sociaux, et la promesse de constructions de maisons en bois équipées de panneaux solaires et de chi0ttes sèches est devenue l'essentiel d'un programme politique, bien avant la promesse de places en crèches pour tous les mômes.
L'écologie est un luxe de bourgeois. Pour y adhérer, il faut avoir réglé tous les autres soucis de survie. Ce luxe est imposé à tous au nom d'une nouvelle morale qui considère que jeter un papier par terre devrait être sanctionné plus durement que voler dans la poche de son voisin.
le 06-01-2016 20:14
Pas grave , on ne voit rien , c'est correct , et faut bien se faire plaisir comme on peut
Tu seras pardonné .
07-01-2016 16:24 - modifié 07-01-2016 16:28
Ce coup-ci, bon courage pour aller jusqu'au bout.
LA VIEILLE BELLE ET LE VIEUX BEAU.
On croyait que ce privilège du ridicule ne pouvait qu'être un truc de vieux c* inconséquents, fortunés et le dentier plus blanc que le slip du pape. C'était l'apanage des mecs de devenir de vieux beaux pathétiques, cocus professionnels et gros consommateurs de Viagra. Mais non! Dans le cadre de la quête infime de l'égalitarisme entre les se*xes, les femmes ont souscrit depuis peu à la farce de la peau tirée et de la f0unette refendue à neuf pour complaire à de jeunes hobereaux aux goûts de luxe affirmés.
Alors que la condamnation des hommes âgés jouant les prolongations de l'amour coquin est unanime et entraîne la moquerie bien méritée des voisins, des médias et de la populace, les cougars sont, bien au contraire, valorisées dans la mesure où elles représentent encore une fois une forme de vengeance sur le machisme historique. Autant on peut se réjouir que de vieilles peaux prennent leur pied avec de jeunes hommes bien balancés, autant peut-on s'interroger sur la pression sociale qui les contraint à ce jeu, à l'opposé des hommes qui n'ont besoin de personne pour être c*.
Le modèle masculin n'a jamais été valorisé, le vieux beau fait rire et sa poule passe pour une pu*te de luxe, la vieille belle fait l'admiration des féministes, mais est tout aussi moquée et ridiculisée que son homologue masculin. On voit alors de vieux débris à la peau tirée, bronzée, cuite, tendue et flasque pour montrer qu'à 70 ans on peut encore être tout à fait b@ndante. Les dents blanches et le Q musclé à force de pratiquer le vélo d'appartement, elles font de leur vie un enfer pour donner l'illusion d'être d'éternelles petites fripouilles. Ces admiratrices d'Édith Piaf s'explosent les tympans, enfin ce qui leur reste d'audition, à supporter David Guetta dans les soirées au bord d'une piscine. Pour chaque coupe de champagne absorbée, elles doivent courir dix bornes pour ne pas laisser la graisse gagner sur les vergetures et réciproquement. On les voit, sapées comme des princesses de comédie musicale, sous des chapeaux extravagants, étaler leurs vieilles bouches fatiguées d'avoir embrasser des s@lauds à la pelle, qui leur disaient "je t'aime" en leur piquant leur carte bleue. Elles n'y croient plus sur leurs hauts talons, maquillant leurs varices sous des bas de midinette et leurs seins en cascade sous des volants de tulle multicolores. Á l'heure où elle aimerait s'endormir, vieille et calme, elle est contrainte d'aller montrer au petit monde des bl@ireaux "comme elle est encore belle pour son âge! Mais, au fait, quel âge ça lui fait? En tout cas c'est génial, elle se tape un mannequin américain".
La cougar ne croit au vieillissement que seule dans sa salle de bain, quand le miroir lui renvoie l'image de sa triste chair. Alors elle se bat inutilement sous les quolibets des voisins, les sifflets des machos, les hourras des femmes libérées et cache comme elle peut cette put@in de claudication insupportable de sa jambe gauche qui la fait souffrir. L'arthrite sans doute.
Quant à son homologue masculin, le vieux beau, il est bien différent de l'image que l'on s'en faisait jusqu'alors. Ne dites surtout pas au nouveau vieux beau qu'il vous rappelle ces vieux cochons qui draguaient les minettes grâce à leur compte en banque et qui luttaient à coups de coiffeurs, de sport et de bronzage contre les années. Il vous menacerait de vous casser la gueule. Ne dites pas non plus aux jeunes et jolies filles qui tombent dans ses filets que ce sont des gigolettes prêtes à tout pour ne jamais bosser et vivre dans le luxe. Elles vous colleraient une trempe. Le nouveau vieux beau est de gauche, intellectuel, journaliste, prof d'université, il ne déteste rien tant que l'argent et son pouvoir, il ne s'habille pas comme un séducteur de carnaval, n'est pas bronzé artificiellement et ne cherche pas les petites greluches qui papillonnent dans les rédactions ou les facs, mais les filles à hauteur de son intelligence. Le pouvoir médiatique a remplacé le portefeuille, le jeu est le même et le résultat aussi, mais les consciences de gauche ne sont pas entachées.
Il a donc les cheveux longs et gris, il est indifférent aux crèmes de jour comme de nuit, plus préoccupé, à priori, par la guerre israélo-palestienne que par son apparence physique et ne ressemble pas au macho dandy qui promène sa thune, sa cravate à fleurs et son costard à rayures. Pantalon de velours, et les journaux du jour ou hebdomadaires dans le coup sous le bras. Le nouveau vieux beau connaît Franz-Olivier Giesbert, Frédéric Taddeï et Luc Ferry. Il déteste le pouvoir mais bouffe avec les ministres "Chez Françoise" et va régulièrement à la garden-party de l'Élysée. Il a écrit des livres, mais ne sait jamais combien ça lui rapporte et puis, de toutes façons, il bosse pour payer les pensions alimentaires de ses précédents divorces. Le nouveau vieux beau fait un malheur chez les femmes et il le sait. Elles oublient leur jeune âge pour draguer ce vieux sur le retour, ne cherchent pas la fortune facile comme leurs grandes anciennes, mais plutôt le piston pour réussir leur carrière de journaliste, de présentatrice télé, de comédienne ou d'écrivaine. Elles apprécient le prestige du mec, sa reconnaissance, et, par-dessus tout, son carnet d'adresses. Le type peut alors faire ses courses dans les bureaux des télés, des radios et des rédactions dans lesquels il est invité en promenant sa longue chevelure de soixante-huitard intelligent.
Il n'a pas de grosse voiture de frimeur, ni de montre ridicule qui feraient rire les jeunes femmes intellectuellement branchouilles. Il fait simplement comprendre à ses victimes qu'il a le bras long et qu'il saura, le moment venu, intercéder en leur faveur. Sous ses dehors bonhommes et sympathiques, il remplace la place sociale des vieux séducteurs d'antan qui branchaient de jeunes minettes un peu paumées et esseulées.
08-01-2016 14:44 - modifié 08-01-2016 14:45
Après "peut-on rire des riches", afin qu'il n'ait pas de sentiment de ségrégation, parlons des démunis.
PEUT-ON RIRE DES PAUVRES?
"Avouons-le sans mollir, les sans-abri feraient bien de balayer devant leur porte avant de nous jeter la pierre, à nous autres, couches aisées de la population".
Oui, il faut rire des pauvres comme de tout autre moins chanceux que soi. D'abord, parce qu'ils s'ils étaient à notre place, ils feraient pareil. Les pauvres ne sont pas des anges. Le pauvre est souvent envieux et geignard. La motivation du pauvre est de devenir riche et si ce n'est l'appât du gain qui le guide, c'est en tout cas de rire de plus pauvre que lui.
Sans "a priori" et sans vouloir dire du mal de lui, avouons que le pauvre est souvent ridicule.
Le pauvre ne s'attife jamais à son avantage : chaussures bon marché et pulls même pas en cachemire (je p0uffe). Le pauvre boit tellement qu'il est régulièrement obligé, tant il est ivre, de dormir sur du carton en pleine rue car il ne retrouve pas les clés de sa demeure.
Mais, me diront certains communistes aux cheveux longs, ce que vous dites est antisocial et carrément inhumain. Pourquoi les riches auraient-ils seuls le droit de péter dans la soie et de se moquer des défavorisés en buvant du champagne sans que les autres finissent par venir leur f0utre leur poing dans la gueule et la main dans le coffre?
Eh bien, si les pauvres trouvent cela tellement inadmissible qu'on rie d'eux, qu'ils se fassent payer pour le service, ça les rendra un peu moins pauvres. Je suis certain que les nantis n'hésiteront pas à verser une obole aux impécunieux pour les avoir divertis.
Driiiiing……Driiiiing…..
On me signale que, dans nos sociétés, les personnes les plus fortunées versent de l'argent à l'état sous forme d'impôts pour pouvoir continuer à se moquer des pauvres en toute impunité (contrairement aux Basques qui, eux, versent de l'argent à l'ETA parce qu'ils s'ils ne le font pas, on viendra incendier leur maison).
Le système a l'air d'être bien rodé, mais en réalité il y a plusieurs "noix" (sinon mot interdit ici) dans le potage, ce qui le rend plus dur à avaler.
Contrairement au show business où plus on rit plus on paie et où la cote des amuseurs ne cesse de grimper selon le taux d'hilarité du public, ici, plus il y a de pauvres, moins les riches qui rient sont prêts à les subsidier.
Alors, on ponctionne l'épargne des moyennement riches pour pouvoir continuer à rire. Et ça fonctionne : les classes moyennes s'appauvrissent et ça augmente le nombre de fauchés et du coup, les riches, de plus en plus riches, se roulent par terre en essuyant leurs larmes dans des mouchoirs précieux.
Cependant, même s'ils croulent sous le pognon, les nantis répugnent à débourser plus que leur quote-part, alors ils placent leurs avoirs à l'étranger pour pouvoir aller rigoler dans des paradis fiscaux. Et là-bas, ça les éclate pareil.
Comme quoi le riche arrive toujours à voir le bon côté des choses. Et c'est ça qui rend le riche si sympathique : il a toujours envie de rire. Et quand il voit ça le pauvre, il fait une tête jusque par terre. Ah, il a de ces mimiques le pauvre, il est impayable!
Et pour conclure sur ce chapitre, disons-nous simplement que se moquer des pauvres nous offrira de bien plus nombreuses occasions de nous marrer que de railler les riches (qui sont sensiblement moins nombreux sur cette terre que leurs homologues démunis).
09-01-2016 14:06 - modifié 09-01-2016 14:07
PEUT-ON RIRE DE MOI?
Je n'en vois pas l'intérêt, aussi, passons à autre chose.
PEUT-ON RIRE DES DR0GUÉS?
Alors là, je n'en vois pas non plus l'intérêt. Mais bon, si ça vous fait vraiment plaisir que je réponde à cette question, moi je veux bien. Oui, on peu rire des dr0gués, de toute façon, eux, ils s'en foutent. Ils sont ailleurs, ils planent sur l'Himalaya au son des cornemuses électro acoustiques du Bouddha Bar. Riez d'un dr0gué et, vous verrez, il se mettra à rire aussi, d'un rire niais mais fort sympathique. Si vous tentiez la même chose avec un officier n@zi, il éclaterait de rire, lui aussi, avant de redevenir très sérieux d'un seul coup et de vous loger une balle entre les deux yeux. D'ailleurs les n@zis étaient très connus pour leur faculté à passer du grand rire sonore à la froideur, voire à la violence la plus extrême.
Donc, oui, on peut rire sans crainte des dr0gués sauf s'ils sont en manque et vous menacent de vous trouer la peau si vous ne leur allouez pas tout de suite la somme nécessaire à leur achat de dose.
le 10-01-2016 11:59
Bon, pour l'instant tout va bien malgré, je suppose, le peu de lecteurs vu la longueurs des pavés. Mais si ça peut en amuser ne serait-ce que 2 ou 3, c'est toujours ça.
Je disais donc, tout va pour le mieux bien que, certainement, quelques-uns aient dû crisser des dents à la lecture de certains propos. Comme ça ne va pas aller en s'arrangeant, je poste en c/c une critique concernant le livre de Geluck, laquelle critique peut aller comme un gant, mot pour mot, à celui de Liebig.
"Peut-on rire de tout ?" Est fortement déconseillé aux zélateurs de la bienséance, aux promoteurs de propos consensuels, aux chantres de la domestication sociale, aux ligues dont l’antiracisme, l’antisémitisme, l’hygiénisme, le respect confit de la religion, la préservation de la morale, l’éradication des discriminations, la protection de l’ordre établi ou la promotion de l’enfant-roi constituent le fond de commerce.
Il est vrai que Philippe Geluck ne s’encombre pas toujours de nuances et parfois encore moins de finesse. On finira par le regretter à la lecture de quelques passages car, dans le cadre d’un pamphlet, rien n’est plus efficace que l’élégance de la plume pour proférer les plus colossales énormités, les plus indicibles vérités.
Des intégristes musulmans qui se mettent à « déguiser leur femme en abat-jour ou en fantôme pour bien montrer qu’elle est inférieure à eux » aux juifs ultra-religieux qui « tondent le crâne de leurs femmes (même pas parce qu’elles ont couché avec un Allemand) », en passant par les catholiques qui « n’osent plus nous clouer au pilori comme ils ont adoré le faire, mais qu'il ne faudrait pas pousser beaucoup pour que ça les reprenne » ou les handicapés qui « ont obtenu des places de parking réservées et ne se gênent pas pour se garer sur celles des personnes valides », personne n’est épargné.
Bref, c’est souvent « du brutal », pour reprendre le mot de Michel Audiard. Mais un « brutal » salutaire, décalé, férocement hilarant, décapant, qui nous change des guimauves habituelles et qui suscite déjà quelques polémiques chez les beaux esprits.